lundi 3 septembre 2012

AMRANI YOUSSEF, UN DIPLOMATE INCARNANT L'IMMEDIATETE DE L'ACTION, D’OBEDIENCE ISTIQLALEENNE MUET COMME TOMBE.Par Abdelaziz Ikkrou

MAIS QUELQUE PART DANS L’ATMOSPHERE FEUTREE, CE ROLE DE MUET LUI A ASSURE CONTINUITE ET CONSECRATION. COMME SI IL N'ATTENDAIT QUE LE M20F POUR QUE LA REUSSITE SE METTE A SE PERCEVOIR SUR LUI L'EMPLISSANT D'EUPHORIE ET DE JOIE. 
ACTUELLEMENT IL Y VIT UN PRESAGE HEUREUX, AYANT PRIS DE L’AVANCE SUR SES SEMBLABLES ET TALONNANT CEUX QUI L’AVAIENT PRECEDES.
D'AILLEURS POURVU QUE  CETTE CHANCE NE LUI MONTE PAS A LA TETE, A SON TOUR IL DOIT FAIRE EFFORT POUR MAITRISER SA COLERE A PROPOS DES BALIVERNES SORNETTES LE CONCERNANT, ET MONTRER SEULEMENT SA BONNE HUMEUR.
Mais qui est-il AMRANI Youssef, dans cette déstinée des nouvelles frontières diplomatiques?
        Un homme chaleureux n'ayant rien perdu de son entrain, faisant partie de la production normalisée formatée au parti Istiqlal d'obédience boucettaenne. Il est discret au ton communicatif totalement dépourvu d'emphase, et donc connu par un self-control rodé l’aidant à positiver ses moments de doute face aux medias leur tournant les talons, sur bon nombre d’interrogations concernant certaines gestions l’avantageant. Au secrétariat général des affaires étrangères, il était la cheville ouvrière maîtrisant merveilleusement ses dossiers. Et ce n'est pas là tout son arsenal, parce qu’il y joint aussi une connaissance linguistique diversifiée diplomatiquement élaborée.

       Malgré qu'il ait été accaparé lui aussi, par le temps d'investigation tout azimut du Maroc, il est arrivé quand même à refonder son propre pacte de prévention des glissements, et rester en apparence loin des calculs conjoncturels politico électoralistes. Qu’ au demeurant actuellement on en perçoit quelques flèches partir dans tous les sens présageant une gueguerre sans merci, surtout entre gens du pouvoir. Ignorant les protestations et les questionnements que se posent les marocains sur ces réglements de compte, voulant encore aller plus vite pour se démarquer les uns des autres. En revanche par son style à la fois mesuré conformiste et accrocheur, il avait le don de porter simplement sa réussite sans tirer la couverture vers lui ni faire trop de bruit. Ainsi, c'est parce que conscient de cet examen, qu'il en a fait à ce jour, un cas d'école sur le dévouement muet en pratique normative des soi-disant grands commis de l’Etat. En effet l’utilisation pragmatique de ses relations publiques, a toujours eu pour résultat cet usage discretionnaire de celle-ci dans l’arène politique.

        Aussi, l’exégèse de son aisance d’accessibilité et d’adaptation aux spécificités des situations, témoignait de sa bonne marche vers la consécration. D'abord dans un premier temps le secrétariat général de l’union pour la méditerranée chère à l’ex président français Sarkozy en tant que coprésident, même avec les soubresauts  financiers de  l'euro zone et les chicaneries des pays du Nord. En plus de sa rencontre avec Zabatero avant qu’il ne soit lui aussi sorti, dont les rapprochements inattendus avaient dérouté ceux qui ne le connaissent pas. D’ailleurs, c’est ce qui semblait indiquer sa bonne mise en trajectoire barcelonaise, dont son successeur à ce poste Fath Allah Sijilmassi élu à l'unanimité, devra maintenir le tempo et le style made in Morrocco, surtout, en évitant de trop tirer du coté des Français. Parce que, les Turcs, s'en offusqueraient, et ce malgré l’arrivée du socialiste Hollande aux affaires. Sachant, que ce dernier avait lui aussi voté la proposition de loi reconnaissant le génocide arménien, même si, elle était déboutée ensuite par le conseil constitutionnel.

        A cet égard Amrani n'avait-il pas à l’époque tout de suite montré aussi des gages d'ouverture économiques aux pays subsahariens et aussi à l'Afrique de l'ouest? Aussi, son sens aigu d'interprétation s'opposait stricto senso à l'ex- principe hégémonique de feu Kadhafi, meme en sachant que ça ne serait pas une priorité absolue. Etant donné qu'il y a beaucoup à faire dans cette union qui avait vu son coprésident et aussi le secrétaire général, emportés par le déferlant printanier arabe. De plus en tant que nouveau promu au poste de ministre délégué auprès de celui des affaires étrangères, il est d'une grande utilité vu son carnet d'adresse bien étoffé. Malgré ce qu'en pensent certains analystes parce qu’encore novices, montrant étonnamment des lacunes de captations des données étroitement voilées, sur les profils relationnels de nos politiques. Contrairement à certains plus avertis et au diapason des rouages politiques, parce qu'ils avaient acquis ce droit de préemption à l'information, à l’instar des éminents politologues Khalid Jamai Mustapha Shimi et d’autres encore.
       Finalement ce beau défi dont il a hérité est aisément à sa portée, malgré ce qu’en racontent ses détracteurs. Parce que durant tout le temps de sa gestion en tant que secrétaire général dans ce même ministère, il se retrouvait souvent transformé en une sorte de Stakhanov des chantiers diplomatiques marocains des temps modernes dont il maitrisait les non dits. C'est vrai que sur cette injonction, ses détracteurs au PI sont sortis de leur mutisme, se laissant partager entre amertume et reconnaissance de ce coup d’interpretation de la nouvelle constitution. Vraiment ceci est arrivé loin du vrai désir de Benkirane, qui s'en est par ailleurs sorti de ses tractations de constitution du gouvernement, soigneusement flanqué de sept commis de l'Etat apparemment n'aimant pas flâner, comme d'autres, dans les ascenseurs climatisés des ministères prenant leur temps comme un conte de fées pour résponsabilités, une sorte de fuite dans leur imaginaire labyrinthique neuro-végétatif mais conscient. C’est ainsi qu’ils se sont retrouvés face à la réalité politique, s’avérant plus cruelle, parce que parasitant leurs films partisans les rendant sombres et certainement non projetables à nouveau le cas échéant. 

  
       Désormais, ne peut-on pas dire que sa consécration a introduit de l'ordre dans la conscience de quelques apparatchiks du PI intrigués voyant enfin cette offre comme intéressante, contrairement à ce qu'en pensent d’autres voulant triturer définitivement les subsides de copinage? En effet, ne répond-t-il pas par son mutisme sur bien de choses, à la compatibilité de l'action par solidarité gouvernementale parfaitement maitrisée de sa part ? Sûrement, de par son vrai rôle d’opportunité et d’incarnation des objectifs à réaliser en matière d'investissement diplomatique. D'ailleurs ses périples latino-américains et onusiens en sont témoin de cette alchimie qui lie à la fois la lucidité du pré-carré initiateur à faire les bons choix d'activation des réseaux relationnels, à sa propre conception de l'immédiateté de l'initiative diplomatique. Parce que dans l'action du département concernant le Sahara, bien préparer son dossier et en même temps s'abandonner à d’autres besognes en faisant confiance aux pays amis, est devenu un travail qui demande beaucoup de doigter et compétence diplomatique. L’épisode de madame Kerry Kennedy à Laayoun, est en ce sens évocateur des atteintes portées à la confiance du Maroc à quiconque. Encore heureux Ban Ki Moon et le département d’Etat méricain, ne l’entendirent pas de cette oreille, mentionnant leur soutien au souverain du role que joue le Maroc à l’ONU et aussi à l’offre marocaine dans le cadre de la régionalisation avancée.

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