mercredi 12 septembre 2012

CHBAATOU SAID, L’HOMME FIDELE A SON HABITUDE, CELLE QU’IL AVAIT PRISE DES SON DEMARRAGE EN POLITIQUE.


EN EFFET, SOUVENT, IL MARCHE EN BORDER-LINE AU PARTI, DECOUVRANT, CHEMIN ET POSTURE EN AVANCANT.
IL N’Y A PLACE DANS SON RAISONNEMENT QUE POUR L’ESPOIR DE S’ACQUITER DU PEAGE AU PARTI EN AYANT UNE MASSE DE CRIEURS DERRIERE, ET S’EPANOUIR SANS DESENCHANTEMENT MAIS PARFOIS AVEC UNE  FURTIVE ET INTRADUISIBLE EXPRESSION DE GENE.
POUR LUI IL SUFFIT QUE DIEU LE VEUILLE, ET ALORS QU’IMPORTENT LA VIOLENCE DES DIRES ET/OU MEME L’INEXORABLE TEMPS ECOULE, POUR REUSSIR SOURDEMENT SON ENTREPRISE A MEME D’ETRE MI-ETOUFFE.
PARCE QU’IL Y MET TOUT LE TEMPS QU’IL FAUT POUR ENTRETENIR SA REPUTATION D’OBLAT EN POLITIQUE, LAISSANT SES DETRACTEIRS PARTAGES ENTRE INCOMPREHENSION ET ENVIE DE JACASSER COMME DES OIES.
MAIS, ATTENTION AU SUFFRAGE UNIVERSEL DES ELECTIONS REGIONALES FUTURES, PARCE QUE VU LES DISPOSITIONS DE LA NOUVELLE CONSTITUTION ELLES N’OUVRIRONT PLUS AISEMENT LES PORTES SUR LE CHEMIN DU SERAIL. 

Mais qui est-ce CHBAATOU  Saïd dans ce tintamarre sur le découpage du projet de régionalisation avancée?
       Un économiste d’envergure longtemps expert auprès de la FAO et l’USAID, et qui avait alpagué sa chance en politique dans un orgueil nourri de quête de pouvoir. Ainsi à sa première députation en tant qu’affilié au MNP, il avait choisi de sourire qu’aux notables et autres nantis d’intérêts. Et dans le regard qu’il leur adressait il y’avait quelque chose qui ressemblait à de l’enviement saupoudré d’amitié. Le hic, c’est qu’en même temps il avait dressé une digue comportementale pour se rendre hermétique aux petites gens qui l’avaient vraiment et honorablement supporté. Dommage pour lui, cette attitude basée sur des éléments factuels bien réels, l’avait rendu perméable aux critiques des mécontents. Preuve en est son rachetage de peu aux législatives 2007 grâce au quotient du plus fort reste, ce qui lui avait permis de rester à la tête de la région Meknes-Tafilalet pour des raisons de cicatrice makhzenophile. 
       
Au MNP d’antan, les vieux turbans le considéraient non sans raison au rang d’oblat en politique. Contrastant avec eux, et connaissant les rouages de la politique il voulait à tout prix embarquer en première alternance. D’ailleurs son vœu fut exaucé voire renouvelé pour casting politique, au nom d’anciennes amitiés conjuguées à ses affinités au sein du CNJA d’alors. En effet, ce parcours à cassure fictive, l’avait mis à mesurer sa transfiguration en figure nationale par rapport de ce qui lui était acquis de ce qui lui manquait.  A ce titre on ne peut séparer l’opportuniste du controversé, parce que son essai semblait une réflexion sur les personnages en politique interpénétrés de raisonnement en mal d’arrivisme malgré qu’il s’en défende encore pretextant que ça lui a permis de sortir d’un endroit où il était l’incompris. Parce qu’après, révisant sa position en remontant le temps, se sentant faire de l’ombre à lui-même faute d’être des plus vaillants, fatalement il avait changé de fusil d’épaule et rejoignit l’USFP concrétisant son projet initial se rememorant meme la phase initiatique à l’UNEM en France.
       Aujourd’hui son esprit affolé, s’agissant de la perspective ébréchée de la personnalisation des signes tangibles de sa probable perte de la région et donc peut etre sa descente aux enfers. Sa devise c’est réfléchir à un bon deal sur les nouvelles bretelles du projet de régionalisation pour contourner les spéculations sur son avenir et se maintenir. Certes, les journées de réflexion sur la régionalisation avancée à Mekhnès lui avaient fait surmonter, momentanément, toutes les peurs qui pouvaient politiquement le rendre qu’un souvenir, pensant à une possibilité de découpage territorial plus favorable. Sauf qu’à ce jour rien n’a été fait ni annoncé par le ministère de tutelle, laissant le smog s’étendre davantage sur la praticabilité des articles de la nouvelle constitution en matière du découpage administratif. C’est ainsi que les deux chambres du parlement demeurent chacune répondant à une constitution, un anachronisme de constitutionnalité celle d’avant pour les conseillers, et la nouvelle du premier Juillet 2011 pour les députés. Qu’ au demeurant sa participation avec d’autres, toujours les memes, à la journée débat du 06 Septembre 2012 organisée par la Fondation Abderrahim Bouabid avec l’Association Marocaine de l’Evaluation et l’Association des Régions du Maroc, tous n’ont pas pu éclaircir où apporter du nouveau si ce n’est la redondance habituelle usant de mots inhabituels. En effet, préferaient-ils vider ce débat entre eux dans le calme, sans que leurs contradicteurs y prennent garde parce que absents malgré un avis d’invitation ouvert à tous, où seulement s’essayaient-ils d’occuper le terrain ne sachant pas ce que pourrait contenir au juste le couffin de l’interieur? Il est vrai que la commission Azimane par son avant-projet de régionalisation, l’avait jeté lui et d’autres ailleurs dans la plus folle panique leurs yeux éffarés de cette éclatante défaveur.  
       Mais le concernant, comment ne pouvait-il pas deviner que le mouvement du 20 Février entrerait en force dans l’équation politique des législatives au Maroc, pour avoir soutenu des investitures d'hommes du passé en région Méknès-Tafilalet surtout à Errachidia. Certainement qu'avant le vote du 25 novembre 2011, il observait la scène politique d’un regard douloureux sans jamais oser le montrer, espérant qu’un miracle se produise à son avantage seulement sans se soucier des autres dans la région. Il savait que ça serait dur, car les nombreux passages sur les plateaux d’émissions politiques, surtout le débat sur 2M face à l’inévitable et impassible CHABAT au moment de la parution du projet de régionalisation, ne semblaient pas favoriser la convergence sur ses prestations, mais plutôt la divergence sur son nom dans son combat des législatives. Cependant, une fois encore le miracle se produisit parce que Midelt était devenu une province, et que ses grands rivaux étaient laminés par les scandales de la corruption dont tout le monde s'en souvient et dont la justice s’en est saisi à temps.
       Maintenant c'est un élu qui avait peiné souffert voire tremblé, mais qui est arrivé à se faire réélire haut la main vu son score indiscutable et se faire maintenir à la tete de la région. Sauf que s'en est fini de ses sorties médiatiques, car des plateaux des débats télévisés une autre génération semble ne jamais cesser de se succéder redonnant à l'USFP ses lettres de noblesse. Finies les tergiversations de doute et de découragement, arrivées les passions de la demeure fabuleuse qu'est l'opposition responsable et constructive. En effet, on se rappelle de son altercation avec un autre député ittihadi de Sefrou au moment de l’examen du projet de loi en commission des secteurs productifs sur le statut des chambres de commerce d’industrie et des services après avoir appelé à son approbation contrairement aux autres composantes de l’opposition. C’est peut etre le substrat restant de sa préoccupation passée pleine de secrets, qui l’eut poussé à défendre le dit projet. Surtout du secteur productif des réserves halieutiques de peche en haute mer sous licences qui auraient été livrées par ses soins quand il était ministre des pêches maritimes et artisanales. Et aussi des marchés lancés par lui en tant que ministre délégué chargé des eaux et forets pour coupes et reboisements par des enterprises et coopératives forestières aux comptabilités bien gardées.
N’est-ce pas que oui, c’est de Midelt cette ville autrefois appelée petit Paris devenue certainement chère à Benkirane parce qu’il y a vu son investiture en tant que chef du gouvernement. Que le souverain, avait fait plus connaître aux marocains bien avant en posant le sceau de la solidarité à Anefgou, ce lot de maisons d'où jaillissait la misère les maladies hivernales et l'isolement. Tout cela est arrivé, avant que lui, en tant que président de la région Méknes-Tafilalet s’en est fiérement remarqué, par l’achat d’une voiture de service à plus de 90 millions de centimes pour aller dans ce bastion longtemps oublié sans route ni aménagement des territoires et encore moins  l’entraide régionale où nationale. Et que par la volonté royale, Midelt s’est vue octroyer le statut de nouvelle province, englobant plusieurs communes qui connaissent actuellement une attention toute particulière par tous les services extérieurs des ministères. Cette immensité de territoires où auraient été tenues pendant les années Oufkir, des rencontres secrètes de Yazghi et Ait Kaddour entre le plateau de Timahdith et les sentiers de Djebel Al Ayachi versant Tounfit, et auprès desquels se seraient assis des militants sûrs aux djellabas laineuses faisant parfois le guet à grands cris.

       Maintenant il va vers son nouveau destin politique, jouant le jeu jusqu’au bout mais se rappelant ne plus franchir le sentier qui mène au raffraichissement tout seul. Parce que, désormais, au comble de son désir de se maintenir en bonne posture, il sait que l’arrivée à la présidence du conseil régional sera sanctionnée au suffrage universel selon la nouvelle constitution. N’est-ce pas que cela ressemble à un conseil pour pouvoir ouvrir les portes de votation régionale de l’avenir, où s’enserent embuches et pièges pouvant l’anéantir? Mais à toute fin utile, quelle serait son attitude dans l'épaisseur trouble de la gueguerre entre postulants à la chefferie que connait l'USFP dans l'attente d'y voir clair? Serait-il ce rossignol chantant des louanges pour ses anciennes amitiés leur rendant l'ascensseur où le perroquet lançant quelques baraguouinages inaudibles pour éviter la claustration le cas échéant? Qui vivra verra!  

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