vendredi 6 octobre 2017

AU MAROC, LE PIRE NE SERA JAMAIS L'AVENIR ET DONC, VIVE LE CONSENSUS !

EN EFFET, C'EST POUR CELA LES DOSSIERS DE L'AVENIR SERONT TRAITÉS PRIORITAIREMENT A LA FOIS POLITIQUEMENT ET TECHNIQUEMENT.

       Le Maroc qui bouge, montrera-t-il le 13 Octobre en cette rentrée politique 2017, l'autre perspective consciente de son fonctionnement ? Celle, de la mise en place méthodique d'un programme vis-à-vis de la réforme de l’État pour l'avancée et la régularité de la bonne gouvernance. En tout cas, il ne faut pas s'en cacher, tout le monde s'y attend parce que c'est le grand débat en ce moment de tensions initiées par les ennemis de l'intérieur pour le compte de ceux de l'extérieur. D'ailleurs, n'est-ce en cela que les marocains soucieux de l'avenir du pays, ne doivent être indifférents aux attaques de ces ennemis à l'UA à l'UE et à l'ONU, et qui ne sont pas de nature à décrisper l'atmosphère ? Même sachant que la diplomatie comme les services de sécurité intérieurs et extérieurs jouent leur rôle en veillant avec vigilance dans les instances internationales, car exerçant une pression sur eux dans le cadre du Droit d'initiative ? Après tout, comme à l'accoutumée, le discours royal à cette occasion, certainement, donnera le cap du changement à prendre, pour s'en saisir des grands dossiers dont le traitement ne pourra attendre longtemps. D'où, la vie publique au Maroc, on l'espère, changera au vu de la campagne d'assainissement qui s'annonce éminente, et dont l'effet sera transposable dans toutes les institutions et administrations

       C'est vrai, à des questions de cet ordre, les marocains dans leur majorité répondent avec la prudence qui les caractérise, ne voulant pas faire du bruit, sans être sur que le pays avance à bon rythme sur la base de sa situation économique sociale et politique. Évidemment, l'on peut ajouter, tant qu'il n'en sera pas tenu compte dans le futur de la volonté de passer à la vitesse supérieure de dépasser la problématique du népotisme ambiant dans les structures de l’État et des partis politiques et leurs filiales syndicales et associatives, les interrogations persisteront. Dont, les observateurs reconnaissent que les difficultés que vit le Maroc, en partie, sont liées à la manière dont quelques ressources humaines compétentes disponibles sont gérées. Autant crever l'abcès, tous les ténors politiques se targuent que leurs partis sont les seuls légitimes alors qu'ils sont truffés d'incompétences. Pour les uns car ceux de l’intelligentsia qui a assumé des rôles historiques, ayant d'après eux contribué à donner sens et crédibilité aux processus électoraux. Contrairement aux autres qui prétendent être les sauveurs du pays, et ce à différentes étapes de son Histoire contemporaine. Mais, chose qu'ils omettent d'en parler tous, pourquoi en 18 ans du nouveau règne c'est toujours la vision de l’État-Maroc fort et consciencieux qui prévaut dans toutes les situations extrêmes ? N'est-ce pas, c'est parce que la vision royale pour le développement tous azimuts renforçant la place de l’État-Maroc pour l'émergence, sert aussi d'amortisseur de chocs socioéconomiques ? Sorte de matelas politique jouant son rôle en évitant dans la mesure du possible les pannes par l'application stricte de la Constitution ? 

       Maintenant que c'est dit, certes de façon rudement alambiquée, n'est-ce le moment pour les chefs des partis de rompre avec leur nombrilisme-égocentrisme pour pouvoir dissiper les malentendus en interne et aussi vis-à-vis de leurs homologues du panel politique marocain ? Surtout de ne continuer à s'engager dans un jeu dont ils connaissent parfaitement leurs limites, et se mettre urgemment d'accord sur un programme minimal même avec la part de subjectivité sur la représentativité à la première chambre au parlement. C'est vrai qu'à ce propos, Saad Eddine Othmani pour l'instant fait le dos rond, tout en essayant, de zigzags en dérobades de maintenir son gouvernement en état de survie. Même sachant qu'il n'est pas sur qu'il puisse tenir face aux bavardages dans les rangs de sa majorité et dans l'espace médiatique tous les supports confondus. D'autant qu'il y a en plus, quelques uns de ses ministres et pas les moindres qui sont sur la sellette, car apparemment, ne disposeraient plus de la confiance du Roi ni de celle du peuple. Et, que Driss Jettou Président de la Cour des Comptes, en cèlera prochainement le sort, même n'étant pas à l'origine de la procédure d'investigation engagée à propos du dossier brulant ''Al Hoceima Manarate Al Moutawassit''. D'ailleurs, ça ne sert à rien que Monsieur Othmani continue de fédérer par des sorties médiatiques, cocktail de non-dits et de langue de bois, en s'efforçant de maintenir un semblant d'équilibre politique au sein du gouvernement. N'est-ce pas, comme disent certains de son camp, les uns par populisme les autres par bondieuserie, qu'effectivement les carottes sont cuites pour cette formation qui, à force de séquencer son action elle en a perdu le bout du fil ?

       En effet, actuellement, avant le discours royal du 13 Octobre à l'ouverture de la première session de la première année de la onzième législature, tout montre qu'au Maroc le pire ne sera jamais l'avenir. Notamment, par la transformation du capital de la Constitution du 01 Juillet 2011 en adhésion pour le consensus, qu'avant il semblait absent de la scène politique. Mais, comment faire pour la chefferie du gouvernement, alors que les chances des différents postulants ne sont pas égales ? N'est-ce en tirant de cette condition la conséquence de rester sur Othmani, serait constitutionnellement acceptable, mais cette fois-ci avec refondation de la structure gouvernementale selon l'esprit du discours de Dakar ? Comme ça, il y aura, de fait, un dépassement de l'état psychologique en interne des partis politiques qui buttent sur certains problèmes que pourraient faciliter à résoudre les nouveaux arrivants. En usant d'engagement par des méthodes de réorganisation de la gouvernance de l'Exécutif, sans perdre de vue, naturellement, la fortification de défense de la première cause nationale, le Sahara marocain. Car, l'important aujourd'hui, c'est de sortir de l'ankylose gestionnaire, en s'efforçant de trouver les meilleures conditions de travail. D'où, il sera possible de mettre en place des solutions administratives dynamiques pour ramener la gouvernance à sa juste valeur, en cassant les codes de la manipulation par les petites phrases, envers la jeunesse et les petites gens. A bon suiveur, bonne lecture !

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