mardi 10 octobre 2017

A L'ONU A LA 4-EME COMMISSION, DÉSORMAIS C'EST LA TENDANCE A ÉLARGIR LA DIMENSION POLITIQUE DU MAROC PAR LE SOUTIEN A SON OFFRE D'AUTONOMIE.

AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU ON SE PRÉPARE AUSSI A SUPPRIMER LES MULTIPLES FREINS A LA RÉALISATION DE L'OFFRE MAROCAINE D'AUTONOMIE DANS LA RÉGIONALISATION AVANCÉE.

       Aujourd'hui, beaucoup de sommités politiques à l'UA l'UE et à la 4-eme commission de l'assemblée générale de l'ONU n'acceptent plus que l'Algérie continue d'alimenter le bruit de fond de l'idéologie du temps de la conférence de Bandung. Et même ne comprennent qu'elle ait pu, à elle seule, entretenir l'embrouillamini onusienne sur le Sahara marocain, dès lors qu'à présent elle ne peut plus opérer dans ce domaine d'exigence sécuritaire rigoureuse, dont ni la manipulation ni le hasard n'ont de place. De fait, une fois encore, ne faut-il qu'elle renonce à cette posture et ne plus s'appuyer sur ses rêves chimériques basés sur le délire par indécence ? Comme quoi, le seul espoir pour elle, c'est l’abandon de cette confusion en ne restant plus dans la mécanique boutaflikienne de l’ingérence sans avenir. Mais la question qu'il faut se poser, pourquoi pendant tout ce temps l'ONU a-t-elle discriminé le cas du Sahara marocain en laissant cette tromperie de synthèse des ennemis du Maroc prendre de telles proportions ? Néanmoins, faut-il le rappeler, le Sahara marocain ne ressemble en rien le cas du Zimbabwe Namibie et même l'Algérie qui, elle, cherche à avoir sa jetée sur l'Atlantique. Encore moins les exemples de Macao Hong Kong Catalogne Lombardie Kabylie Québec et autres atolls iles au Pacifique Somali-land et territoires qui étaient avant la Révolution des œillets contre Salazar, sous tutelle portugaise. 

       D'autant plus, cette discrimination parait être faite entre les autonomies élaborées et soutenues par le Conseil de Sécurité de l'ONU dans d'autres cas moins évidents. En quelque sorte c'est une illustration frappante de l'animosité des lobbys anti Maroc qui furent longtemps influents au sein du DEA particulièrement avec John Kerry sous l'administration Obama. N'est-ce, en premier lieu, on trouve là l'explication du fait, que le dossier du Sahara marocain ne soit toujours pas réglé dans la sphère onusienne ? Mais en second lieu, c'est qu'il y a une confusion qui date de la 25-eme session 1971 des Nations-Unies sur laquelle les ennemis se basent encore sans tenir compte du jugement historique de la C I J à La Haye 1975. D'ailleurs, la notion de ''relation'' rendant compte de l'attache du Sahara marocain à l'activité souveraine des Sultans du Royaume Chérifien est d'une importance capitale dans ce jugement prononcé alors que le Caudillo était en agonie à l’hôpital à Madrid. En effet, c'est une opportunité juridique ouverte par la raison et la profondeur de la réflexion de Feu Hassan II, et qui a donné lieu à ce que le monde entier ait vu en direct, en l'occurrence la Marche verte ''Massira'' de 350000 marocains dont 10% de femmes le Coran en main le 06 Novembre 1975 bravant l'armée de l'air espagnole venue les intimider. A cet égard,  32 ans plus-tard après 8 du règne du Roi Mohamed VI en 2007, ne s'agit-il là de la puissance de son offre d'autonomie dans la régionalisation avancée pour le Sahara marocain ? De surcroit, est toujours d'actualité une décennie après par ce choix délibéré et conscient pour le bien du Maroc et de toute la sous-région Maghreb-Sahel subsaharienne africaine. Sachant, qu'elle constitue encore une véritable assiette de proposition pour le Conseil de Sécurité de l'ONU, pour arrêter définitivement la discrimination tendancieuse exercée par les ennemis irréductibles en leur clouant le bec ? Comme ce que font désormais, nos ambassadeurs dans leur offensive notamment envers ceux des récalcitrants à la thèse marocaine, qu'en effet n'en savent rien de l'Histoire de la région mais mijotent tout de même des soi-disant solutions en s'aventurant dans des élucubrations insensées. 

       Évidemment, le Conseil de Sécurité de l'ONU par ses Résolutions a montré qu'il a fait croix sur ces cogitations, car les considérant extrêmement contreproductives voire dangereuses. Les unes portant sur l'autonomie hybride tantôt dans l'association tantôt dans la régulation pour une hypothétique émancipation. Les autres dans le fédéralisme fourretout par renforcement scissionniste programmé dans le temps pour l’autodétermination. Par rapport à la hauteur des ambitions du Maroc non pour s'en servir de son offre inédite, mais seulement pour la servir de tous ses atouts indiscutables en ces temps des séparatismes à tout vent et qu'au demeurant sont avortés et décriés avec véhémence ici et là. N'est-ce cela, par ailleurs, qui donne au Maroc par ses réussites géopolitiques successives actuelles et ses orientations diplomatiques ascendantes, l'image de son épanouissement géostratégique ordonné que lui envie le pouvoir Boutaflika ? Dont, il est maintenant facile de savoir que le prophétisme à Ksar Lamradia de voir un jour le Maroc sans son Sahara, est lourd de conséquence pour la survie de ce pouvoir, ainsi que de son avorton le Polisario. Parce que c'est lui, désormais, qui se trouve au fond de ses puits pétroliers et gaziers et donc par conséquent carrément aux abois sans alternative de secours ni pour lui ni pour la RASD au sein de l'UA. Même pas, par la planche à billet qu'il veut lancer et que lui refuse la BM et le FMI, et d'où il cherche à faire taire la gronde en interne pour ne pas sombrer. Alors même, tout indique que les algériens veulent tourner la page du président absent et instaurer un nouveau système dans ce qui pourrait redevenir la nouvelle Algérie démocratique. Déjà les partis d'opposition les intellectuels la société civile et une partie des officiers libres, demandent la destitution de ce président légume sénile. Et ce, pour manquement à ses responsabilités par incapacité d'exercer la fonction présidentielle, ce qui rappelle le cas Bourguiba en Tunisie. S'ajoutant, en plus que les années Boutaflika ont été très mauvais pour l'Afrique, qui en a souffert des manipulations et des intrigues l'ayant laissées à la traine dans beaucoup de domaines.

       Aussi, l'on peut maintenant affirmer, la conformation de l'offre marocaine d'autonomie dans la régionalisation avancée est consolidée et stabilisée par le développement tous azimuts que connait la Sahara marocain. Surtout, après les sauts probants en chantiers structurants et aussi en mécanisme institutionnel juridique-administratif-sécuritaire qu'apporte la constitution du 01 Juillet 2011 en tant que Maroc unique unitaire et indivisible. En l'occurrence constitués par une séquence maitrisée topologiquement ascendante, tellement qu'à l'International personne n'en nie l'efficacité ni l'aspiration du Maroc de rentrer parmi le club restreint des pays moyens en voie d'émergence. N'est-ce d'ailleurs ce qui détermine le vent nouveau qui souffle en sa faveur dans les instances onusiennes, y compris dans leurs aires d'associations avec lui au vu de la reconnaissance qu'elles lui portent comme la FAO l'OMS l'UNICEF l'UNESCO et le HCR ? Qu'en définitive, on peut y voir la somme de la coopération d'un grand nombre de pays cherchant à s'inspirer de son modèle structurel de fonctionnalité. N'est-ce aussi, pour cela on parle aujourd'hui, de plus en plus de ''spécificité marocaine'' qui s'appuie sur un cadre institutionnel solide et un État de droit, que même le malintentionné Secrétaire d’État belge n'y peut rien pour perturber le tournant spectaculaire de la prise de conscience de l'Europe à propos de la stabilité du Maroc dans la paix la liberté et le respect des droits humains. Sans omettre les demandes pressantes d'échanges économiques et d'investissements, lesquelles sont encadrées de partage du renseignement qui améliore le niveau de sécurité dans la région MENA toute entière et pas seulement. A bon entendeur, salut !

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