samedi 1 avril 2017

APRES L'EPISODE GARGARATE, L'ONU AVEC ANTONIO GUTTERRES N'A PLUS LE DROIT DE S'ESQUIVER COMME DANS LE PASSÉ SOUS BAN KI MOON ?

EN TOUT CAS DANS L'AFFAIRE DU SAHARA MAROCAIN DONT NOS DIPLOMATES ONT FAIT PREUVE DE COMPÉTENCE A UN MOIS DE L'EMISSION DE LA RÉSOLUTION DE FIN AVRIL 2017, EST-CE QUE LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU NE DOIT-IL S'IMPOSER A LUI-MÊME DE NE PLUS S'ESQUIVER ? 

       Aujourd'hui, même si ça paraît factuel, pour le Conseil de Sécurité de l'ONU le besoin d'un système de référence et de repères s'impose à lui afin de se resituer dans l'affaire du Sahara marocain. D'autant plus, n'est-ce ainsi qu'il se fera l'honneur de croire en la thèse marocaine pour ne plus être dans le désir du temps de Ban Ki Moon qui, lui, s’étant malheureusement pendant dix ans raccroché au mauvais présage et à l'illusion de regain de tension ? Dont on sait maintenant, que l'apocalypse à laquelle l'Algérie s'y réfère après son départ, n'est que le sous-entendement avec les lobbys anti Maroc à l'ONU à l'UE et à l'UA pour refuser l'offre d'autonomie 2007 et essayer de freiner l'essor tout azimut des provinces du Sud dans la régionalisation avancée. Evidemment, à cet effet, pour certains membres au Polisario très nombreux, comme le Secrétaire Général des Nations-Unies ils ne détestent pas eux aussi le Maroc ni son offre, mais seulement appréhendent le temps encore long qui mènera à une Résolution définitive viable du Conseil de Sécurité de l'ONU. En clair, n'est-ce en ce sens qu'il ne faut pas dormir sur les lauriers, voire même pas de se détendre ou lâcher prise diplomatique au moins jusqu'à constater les prémices d'une victoire se dessiner aussi bien dans le temps que dans l'espace ? Parce qu'on n'est pas à l'abri d'une aberration consentie par les ennemis à des fins politiques inacceptables, en la matière quant à l'évolution de la situation au Conseil de Sécurité à New York. Et ce, même si, le Secrétaire Général est au parfum de la temporalité de l'équilibre géopolitique qui se joue après l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Dont tous les deux sont inquiets de la rhétorique installée par l'Algérie, sans oublier le sort réservé au contrôle de la stabilité de toute la région, alors qu'ils sont maintenant au courant des recoins-nœuds de la traçabilité onusienne de ce dossier depuis 1975.

       Effectivement, sûrement, Antonio Gutterres n'est pas dupe pour qu'en général il soit moins efficace dans ce dossier que son prédécesseur. En remettant les choses dans l'ordre surtout après l'épisode de Guergarate, dont il n'ignore rien du danger de la manipulation des services de renseignement algériens. D'ailleurs les évocations des hécatombes ici et là tout au long des frontières Maroc-Algérie que prépare le manitou Gaid Salah, ne rentrent-elles aussi dans sa stratégie machiavélique des contre-offensives pour mettre aussi en souffrance préélectorale présidentielle les politiques inconditionnels placés sous domination du cartel de Ksar Lamradia avec à sa tête Said Boutaflika frère du président absent et Athmane Tartag alias Bachir patron des renseignements ? Ce qui montre que le pouvoir Boutaflika va exploser tôt ou tard, du fait des intransigeances de certains Généraux envers le Maroc pour affaire les concernant, des raideurs des services de renseignements civils et militaires à l'encontre des voisins Tunisie Libye Niger Mali et Mauritanie. S'ajoutant à de la mauvaise conscience des politiques vis-à-vis du peuple algérien lui-même, qu'au demeurant, toutes les attitudes de ce pouvoir sont devenues par la force du temps ses propres infirmités qui ne le protègent plus des critiques acerbes. Semblant, de facto, le facteur perturbateur de la complaisance des pays tireurs de ficelles, c'à quoi, à l'ONU ils passent pour des gens qui n'arrivent à supplanter leur angoisse par manque de perspective politique essentielle pour faire la part des choses et ne rester dans leurs dénis controversés. 

       Forcément, il est vrai qu'avec le feuilleton Guergarate, l'ONU sous Antonio Guetterres n'a plus le droit de s'esquiver comme du temps de Ban Ki Moon. Alors même que certains Généraux algériens sous les arcades de l'Etat-Major à Alger, ils ombragent leur regard vis-à-vis du voisin de l'Ouest d'une ondulation permanente agressive, peut-être annonçant l'omnipotence de l’éminence d'une escalade guerrière. En cela, y a pas là de quoi avoir besoin de s'attendrir coté marocain, mais seulement multiplier la vigilance et rester aux aguets voire sur le qui-vive. Cependant, il ne faut pas se leurrer, ils ne verront pas leur objectif se réaliser ni de sitôt ni dans le temps, car s'attendant de la part du Conseil de Sécurité de l'ONU à des mesures concrètes en faveur du Maroc entre les tendances d'apaisement actuelles qui se profilent contre leur projet de déstabilisation. Et, dont, l'on peut dire qu'Antonio Gutterres est intelligent pour savoir comment trancher dans son rapport pour le Conseil de Sécurité fin Avril 2017, selon la manière que les diplomates à l'ONU commencent à en savoir la portée des mots qui sortent de sa bouche sur plein de dossiers en suspend. Sans toutefois en négliger qu'il s'agisse de son confort moral fondé sur une clairvoyance au sens infaillible, sachant que la fréquentation excessive des mercenaires barbouzes et apprentis-terroristes par Gaid Salah ne fait que tirer l'Algérie en arrière dans le concert mondial. 

       D'ailleurs, à cause de cela le pouvoir algérien ne s'interdisant rien pour diluer la menace en interne, est de fait impuissant pour aller jusqu'à l'affrontement contre le Maroc via le Polisario. Et, d'où cette entité fantoche, si elle se résigne à cette médiocrité pour se prouver qu'elle est encore vivante, elle ne récoltera que les conséquences dramatiques du comportement de l'équipe Gaid Salah qui triche biaise et ruse dans le bon voisinage non seulement face au Maroc. A même de croire, notamment, que du coté des FAR (Forces Armées Royales) si l'on exige pas directement d'elle de rester dans ses limites, c'est que la riposte ne viendrait jamais. Et bien, voilà ce qui montre que ce Général zélé et ses fidèles n'ont retenu aucune leçon du passé, dont le Maroc au vu des coups bas itératifs qu'il ait subi et supporté il en a entrepris un enseignement de ne se laisser ni brusquer ni malmené. N'est-ce là le vrai sens de sa légitimité de représailles construites à sang froid dans le cadre légal du droit de poursuite, selon le déroulé de son approche réaliste dans son Sahara pour mettre fin à leurs songes de pratique de la terre brûlée ? Et ce, par rapport aux perspectives des événements géopolitiques et géostratégiques qu'il eut enclenché et amorcé avec un doigté diplomatique sans pareil, pour éventuellement parer à toutes les attaques par les temps qui courent. De fait, en l'occurrence, on ne peut pas concevoir qu'Antonio Gutterres n'ait pas mis ces remarques au cœur de son rapport sur la situation à Guergarate, dont il essaye objectivement impartialement d'instaurer un climat apaisant en insistant sur le retrait du Polisario.

       A l'évidence, les diplomates comme les observateurs onusiens d'où émanent de brèves confidences à propos de cet imbroglio, savent par les câbles échangés via la Minurso en parallèle à la surveillance satellitaire et par les drones producteurs de renseignement-minute qu'il s'agisse d'une région à haut risque de déflagration pouvant être imprévue et dévastatrice. A ce titre le Secrétaire Général des Nations-Unies n'a pas besoin d'autres témoins pour faire sortir le Conseil de Sécurité d'une complaisance inexpliquée, voire de sa discrétion en plus jusqu'à ce jour sans réticence visible à l'orchestration de soufflerie du chaud et du froid par le pouvoir algérien sur toute la région MENA-Sahel subsaharienne africaine. Néanmoins, que doit-il répondre à tout cela le Conseil de Sécurité dans sa prochaine Résolution fin Avril 2017, si ce n'est, simplement ne pas lui chercher des excuses ni alibis ni prétextes dès lors qu'il n'a fait que pétrir une chimère jusqu'à ne s'en rendre compte qu'elle soit sa caricature à l'international ? Tellement, par son inconstance face à la réalité sur le terrain, ce pouvoir aux abois ne veut pas comprendre une fois pour toutes, que nul ne peut tromper le Maroc sur son Histoire qui est la condition essence de son existence. Surtout, partant de sa stratégie payante qu'il ait été resté loin de la somme d'avanies que tenait le maître-chanteur Christopher Ross pour le clouer au pilori, dont l'on soupçonne, à raison, que les instructions émanaient du DEA sous Kerry-Reis-Power à l'époque Obama. A bon suiveur, bon décryptage !


 

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