dimanche 9 avril 2017

A LA SURPRISE DU POUVOIR ALGERIEN, LE NOUVEAU ENVOYÉ SPÉCIAL POUR LE SAHARA MAROCAIN N'A PAS MAUVAIS ESPRIT.

NATURELLEMENT, AVEC LA NOMINATION D'UN EX CHEF D’ÉTAT ALLEMAND EN TANT QU’ENVOYÉ SPÉCIAL D'ANTONIO GUTTERRES AU SAHARA MAROCAIN, L'ONU N'A-T-ELLE COMPRIS QUE L’ALGÉRIE LA TRAITE AVEC AIR DE CONDESCENDANCE FORT BLESSANT POUR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ ?

Maintenant pour qui sonne le glas, l'Algérie le Polisario ou les deux ? Au hasard, l'on peut dire, l'Algérie apercevant son grenier de ses opprobres anti Maroc se tarir, éprouve un peu d'agacement à l'idée de s'y trouver enfermer après la nomination de l'ex chef d'Etat allemand Horst Kôhler en tant qu'envoyé spécial au Sahara marocain. Même si, c'est vraiment le Polisario qui se voit subir un revers cuisant sur ses gesticulations, et ce à entendre les réactions et lire les partages de conneries de ses portes-flingues sur le Net et réseaux sociaux à ce propos. C'est un peu le même refrain que l'on entend, d'où l'on perçoit qu'ils sont tous les deux en colère, parce que, convaincus qu'ils vont être adossés au MV ''Mur de la Vérité'' en ne pouvant plus tricher dans leur compétition vis-à-vis du Maroc par le respect du Droit et la Légalité. Tellement, qu'aujourd'hui ils prêtent l'oreille à tout ce qui se passe à l'ONU en espérant que le nouveau envoyé spécial se hâtera à se positionner en leur faveur. A cet égard, combien même ils viennent de s'en rendre compte que ça ne passera pas, du fait que les fantômes du réalisme et pragmatisme allemand ne se rabattront sur eux.

       C'est donc fini l'époque sous l'effet du pétrole et du gaz, quand le pouvoir algérien faisait plaisir à quelques chefs d'Etats et décideurs internationaux dès lors que ça maintenait sa continuité forcée par la corruption. Et aussi fini ce temps où le Sahara marocain lui paraissait une proie facile, car, aujourd'hui, présentement, après l'offensive marocaine tous azimuts elle lui pèse de façon certaine et dont il s'étonne bizarrement de ne pouvoir se maîtriser dans ses agitations et ses danses diplomatiques. A même de se voir encore emprisonner dans ses rêveries, ne sachant que son imagination de basse besogne débordante lui laisse un grand trou dans sa mémoire, d'où l'impossibilité qu'un jour il pourrait avoir son comptoir sur l'Atlantique qui le hante plus que toute autre privation. Ne voulant définitivement savoir, le Maroc est dans la capacité d'étendre de nouvelles idées et initiatives souveraines pour donner un souffle de modernité à son offre d'autonomie 2007 dans la régionalisation élargie. Ce qu'évidemment prouve un nouvel état d'esprit de l'UE la Chine et la Russie, l'ayant mis en plus car connaissons son intuition transcendante et pragmatisme de hiérarchisation des priorités, dans sa consécration à l’échelle des valeurs universelles. Contrairement à l'Algérie, qui n'a de cesse que traiter l'ONU avec condescendance à même le mépris de-ci de-là, jusqu'à paraître par conséquent outrageant et offensant le Conseil de Sécurité par ses turbulences turpitudes et malveillances. Au point que, Antonio Gutterres persuadé que le retour du Maroc à l'UA par la compétence royale de la diplomatique de mobilité hors norme et sa modélisation par la matérialisation du co-développement en Afrique et partout ailleurs, invite l'Algérie à cesser ses allégations injustifiées et à intégrer sans formalité le cercle qui s'agrandit autour de lui. 

       Néanmoins, par ailleurs, n'est-ce là, où l'envoyé spécial d'origine allemande pourrait vendre des résultats concrets, en imaginant la construction d'un processus de tractations pour se mettre, lui aussi, en position de neutralité et impartialité dans le but d'affiner encore l'approche de l'offre marocaine d'autonomie ? Evidemment, aux premières livraisons de ses intentions dans l'attente de sa confirmation alors qu'il a l'appui total du Conseil de Sécurité, certainement qu'il va le faire sans scepticisme ni désinvolture parce que pour lui aucune frontière fut-elle psychologique n'est infranchissable. Sachant, qu'objectivement sanctuariser la région passe par des Etats forts dans leur lutte anti terrorisme, par le besoin de sécurité prenant en général la visibilité et non la contestation de l'offre marocaine de l'autonomie dans la régionalisation élargie. Et ce loin, non seulement de leur obsession de se partager des risques des frontières poreuses parce qu'il y a la négligence la nonchalance l'incompétence ou même la dé-confiance derrière, mais aussi pour l'instauration de la démocratie même à rythme réduit. D'autant plus, qu'aujourd'hui nombreux sont les polisariens dont la reconversion se confirme et se poursuit ayant compris qu'on les envoie tout droit face au MV, qu'heureusement ce nihilisme suicidaire dont ils souffrent est entrain d’être stoppé. Par la force convaincante de l'offre d'autonomie 2007, dont Monsieur Horst Kôhler en est certainement lucide, et par laquelle les liens tribaux déliquescents d'autrefois semblent se régénérer pour ne plus handicaper le courage politique du Maroc d'avoir présenté en 2007 son offre inégalable. Alors, même si, il va la prendre en considération de façon nette claire et contrôlable via stratégie dont on espère qu'elle soit cohérente, il y aura des difficultés et des complications par suite des évolutions statutaires qui malheureusement sont restées en suspend.    

       Tellement, et là, l'ex envoyé spécial en l'occurrence Christopher Ross le savait sans en rendre compte en ON, des individus bernés comme les familles égarées sahraouies encore en séquestration dans les camps de Tindouf et ailleurs se sont rendus à l'évidence, à même de se prendre à rêver aux possibilités que leur offre la démocratie participative qu'ils avaient auparavant dédaigné pour rejoindre dans la fierté et l'honneur la mère-patrie le Maroc. Véritable consécration de l'offensive royale sur le plan géostratégique dont il y a peu de temps ils ignoraient ou méprisaient la portée la dynamique et les relents géopolitiques qui pourraient en découler dans l'immédiat. Qu'en effet, le rôle et la détermination des habitants de l'intérieur des 03 régions Dakhla-Laayoune-Guelmim qui ont du les leur révéler par le fait normal, celui de la participation massive aux différentes élections dans la transparence la sérénité le calme et la responsabilité. Autrement dit, du coté du pouvoir Boutaflika, pour une surprise, c'en est une, et de taille ! C'est vrai, à toute fin utile, tout le monde sait que la transformation de l'image des provinces du Sud du Maroc obsède sans répit ce pouvoir qui ne cesse de changer de braquet selon son calendrier à temporalité transgressive. Bien souvent, contre la permanence de l'acuité du raisonnement et du positionnement de la communauté internationale, dont l'exigence se fait sans conteste à la gloire de l'Histoire dans le dossier du Sahara marocain. Certes, pour éviter les solutions mollassonnes, bien sûr en étant plus attentif aux conditions d’échecs de Christopher Ross qui a tout fait pour enclencher l'état de guerre, ce ne sera pas de tout repos pour son successeur pour démontrer son efficacité face à la galaxie des lobbys anti Maroc sans raison.    

       En revanche, il faut le rappeler sans gêne, bientôt que l'Algérie l'accepte ou pas, avec le nouveau Secrétaire Général de l'ONU son envoyé spécial fraîchement désigné et le Conseil de Sécurité par sa futur Résolution fin Avril 2017, le Maroc sera hors d'atteinte géo-politiquement parlant. Alors, que ceux des Etats-Ennemis ayant voulu lui porter le coup de grâce, n'est-ce pas qu'ils en seront à leurs frais et donc par désintéressement à leurs gesticulations ils iront rejoindre le groupes des pestiférés et bannis des arcanes de l'ONU ? Même si, c'est fait sous-couvert de théâtralité de soi-disant de Comités révolutionnaires d'un temps révolu à en juger par certains slogans trompeurs, qui sont en fait à mi-chemin entre le culte de la personnalité de Brahim Ghali et celui de l'apologie de la terreur non seulement contre le Maroc mais pour l'entrée des enfers pour la région MENA-Sahel subsaharienne africaine. D'ailleurs, il suffit d'en scruter les indices de l'idéologie d'antan au nom de laquelle les égarés dans les camps de Lahmada au Sud algérien auraient été bernés, pour savoir qu'aujourd'hui c'est l'islamisme politique jihadiste daechiste et aqmiste qui a pris la relève pour les fixer malgré-eux. Et, donc, prévoir à en prendre acte pour ne pas tergiverser et rapidement mettre un plan dans le cadre du projet raisonnable de refroidissement de la zone, celui de l'application de l'autonomie dans la régionalisation mise en oeuvre par le Maroc. N'est-ce l'enjeu en vaut une solution saine et responsable pointant potentiellement la stratégie dynamisante de l'influence de l'Afrique que prône active et réalise le Roi du Maroc ? Et ce, sans et loin de rester dans l'usure des visions mesures et montages socio-économiques écologiques et sécuritaires de courte vue, afin de pousser à démentir la logique tonitruante des ennemis et conséquemment forcer le destin de l'Afrique encore fragile sinon métastable. Pour cela, ne faut-il avoir l’honnêteté de regarder le pragmatisme habile et expansif d'Antonio Gutterres pour l'adresse de l'UA dans le cas du Sahara marocain, comme une projection futuriste via réalisme allemand par rapport aux idées et non aux effets irrationnels menés par le Polisario dont ne s'en cachent pas les médias algériens ? A bon suiveur, bon décryptage !

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