mercredi 12 avril 2017

LE PREMIER RAPPORT D'ANTONIO GUTTERRES SUR LE SAHARA MAROCAIN N'EST PAS UNE SORTIE D'ESTRADE, MAIS UN COUP DE SEMONCE SUBTIL POUR CALMER L'ARDEUR DE L’ALGÉRIE.

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COMME CA, NE POURRAIT-ON CONFIRMER, POUR LE POLISARIO LES ESPOIRS DE NAGUÈRE SE TRANSFORMENT AUJOURD'HUI EN SOUVENIRS DE MAUVAISE AUGURE EMPORTANT LES JOIES DÉSORMAIS MORTES DE QUELQUES GÉNÉRAUX ALGÉRIENS ?  

       L'onde de choc du premier rapport d'Antonio Gutterres sur la Sahara marocain nous apprend qu'il s'agisse d'un coup de semonce pour calmer l'ardeur de l'Algérie. Mais, attention de vouloir faire de la levée de la barrière psychologique dans ce cas précis, une satire des us et coutumes onusiennes loin de la trajectoire marocaine qui tient l'ordre et la paix dans la région. Surtout, en le comprenant comme une sortie d'estrade pour l'exigence de désengagement et aussi pour pousser au dialogue et à la négociation d'égal à égal l'Algérie et le Maroc. En tant que protagonistes directement concernés, sans en assumer le tracé des frontières marocaines au bord et au-delà desquelles aucune aventure n'est permise, même pas celle qui serait inscrite dans le suivi des résultats de la remédiation par l'intermédiaire du nouveau Envoyé Spécial dans la zone de séparation. D'ailleurs, le pouvoir algérien trop espiègle pour laisser le Polisario respecter le cessez-le-feu d'alors de 1991 en ce sens avec le Maroc, notamment à l'approche de la Résolution fin Avril 2017 du Conseil de Sécurité. Et d'où, l'ONU les sonde sur la coopération future et la décision résolutive finale après ce premier rapport d'Antonio Gutterres sur le Sahara marocain au Conesil de Sécurité. Dont, on n'en entend que commisération coté Maroc, désapprobation du Polisario en plus du malaise du pouvoir algérien et ses Généraux connaissant leurs positions et rhétoriques dans ce dossier.

       Aujourd'hui la question qui taraude les observateurs avertis, est-ce que la tendance réaliste du nouveau Secrétaire Général de l'ONU dans le traitement du dossier Sahara marocain, se dévoilera-t-elle aussi plus objective dans les pourtours des paragraphes de la Résolution du Conseil de Sécurité fin Avril 2017 ? Parce qu'à défaut qu'elle en soit à la fois le sarcophage du Polisario et le balai de l'interventionnisme du pouvoir Boutaflika et ses généraux, elle leur en laisse tout de même gout de défaite et délire de dé-confiance si ce n'est de défiance. Sachant qu'une telle victoire marocaine de l'étape face à leurs élucubrations, les hantera exclusivement par les défis nombreux et variés qui s'y grefferont qu'ils soient politiques socio-économiques culturels cultuels écologiques et sécuritaires. D'autant plus, la capture de la feuille de route que cette nouvelle tendance préconise, ne doit-elle se mettre immédiatement en réseau sous recadrage participatif de tous les protagonistes y compris du nouveau Envoyé Spécial l'ex chef d'Etat allemand s'il est confirmé ? En l'occurrence Monsieur Horst Kôhler, pour construire sa trajectoire dans la durée acceptable en faisant sauter la barrière psychologique, avec des sentiments toujours empreints d'une sorte d'admiration à la thèse marocaine. Dont, malheureusement, certains fonctionnaires onusiens dans un passé récent y avaient pris fait et cause contre, par infidélité aux principes de neutralité et impartialité colorée de corruption passive sinon carrément active. 

       En cela, l'essentiel n'est-ce comment prioriser la confirmation solide de l'offre d'autonomie marocaine 2007, en assurant son émergence via logique intégrée plus interactive et non interrogative à propos des tractations directes et pratiques que souhaite enclencher Antonio Gutterres ? Et ce, par l'obligation d'exigence des résultats traduisant l'esprit de l'approche qui se mettra en place, usant d'une autre ligne politique en phase avec la vision marocaine pour le co-développement africain qui n'a rien de diversion. Dès lors que le contexte géopolitique a changé dans ce monde fou fou fou,  comme aussi celui géostratégique explorateur des relents du premier rapport d'Antonio Gutterres sur le Sahara marocain, demandant une rationalité qui permet d'en percevoir où il compte aller relativement aux positions des USA Russie Chine UA UE ONU et CCG. Ceci étant dit, c'est ainsi au vu que les événements ne tournent pas comme il l'aurait voulu, le Polisario menace de châtier les éléments de la Minurso qui tomberaient entre ses mains en zone de séparation dont il se targue de l'avoir libérée du joug marocain. Cependant, en proférant de telles menaces et tels délires, ne se montre-t-il n'ayant ni bonne tête ni droit raison en ne voyant pas d'un bon œil la préoccupation du Secrétaire Général des Nations-Unies à ce propos ? Parce que, de fait, c'est d'une guerre d'escarmouches, d’expéditions intermittentes et de petites places qu'on prend qu'on cède et qu'on reprend dans ce genre de situation de laquelle, par ailleurs, il se prépare pour marquer sa présence. D'ailleurs, à cet égard, n'est-ce là où, humblement, Antonio Gutterres dans son rapport pour le Conseil de Sécurité, il eut reconnu au Roi du Maroc sa particulière bienveillance d'avoir ordonné le retrait sans condition des FAR (Forces Armées Royales) de Guergarate ?

       Néanmoins, dans ce rapport, n'y a -t-il une allusion au projet d'autonomie 2007, en tout cas un parti-pris de se montrer empressé avec garantie devant cette offre marocaine dans la régionalisation élargie, celle des conciliations espoirs et défis ? Au point que l'Algérie embarrassée par l'assurance du Secrétaire Général, tellement, d'une voix désormais inaudible à l'ONU elle voudrait rapporter quelques observations inutiles comme à l'accoutumée et, donc renégocier le contenu et la perspective fixant un objectif réaliste qui passe par l’intégrité territoriale du Maroc. Mais voilà, il faut le marteler, le Conseil de Sécurité apparemment n'est pas prêt à lui céder, sinon seulement en faire fi de cette demande, s'apercevant, ni les séquestrés malgré-eux ni les habitants des 03 régions Guelmim-Laayoune-Dakhla ne seraient dans le temps et l'espace jamais soumis au couple infernal Polisario-Algérie. D'ailleurs, n'est-ce là où l'on voit qu'à l'ONU le temps est compté pour le Polisario, du fait qu'Antonio Gutterres est sur ses traces aventureuses à Guergarate et ailleurs sur la bande de séparation ? Qu'en effet, elles sont blessantes pour le Conseil de Sécurité et auxquelles l'Algérie n'y peut rien faire car, elle-même, elle participe au redéploiement du Polisario à Guergarate et en même temps place son doute sur front d'incompréhension sur le rapport livré par le Secrétaire Général. 

       A cet égard, de ce fait, le sait-elle que la honte lui mouille les pieds sans la ragaillardir, étant donné que ses soutiens s'acheminent à la quitter sur le carreau à coté de son rejeton, car sont en désaccord avec elle ? D'autant plus, qu'il n'est guère facile pour elle de s'incruster dans l'action paraissant homogène des membres permanents du Conseil de Sécurité à propos du Sahara marocain. Comme quoi, n'est-ce là où le raisonnement du Maroc se tient, de surcroît sans capituler comme un bleu devant toutes les jacqueries voulant le faire échouer coûte que coûte dans ses recouvrements de ses souverainetés ? Certes, le Secrétariat Général sous Ban Ki Moon ne fut pas forcément pur et sans tache dans sa tâche sur les préventions des échecs de Christopher Ross faisant le serpent qui se contorsionne pour planter ses crochets et inoculer son venin dans la structure de l'offre marocaine d'autonomie 2007. Aussi, c'est en cela, que les marocains n'attendent pas du Conseil de Sécurité une compassion mais une adhésion à leur approche paisible et harmonieuse, sans bras de fer ni trahison ni faux-pas pour éviter l'escalade militaire à Guergarate et le long des lignes-frontières du mur marocain. Ce qui profitera à la stabilité par la voie de l'influence géopolitique de la plateforme des 03 régions de son Sahara pour son rayonnement et sa dynamique économique via ses partenariats gagnants-gagnants contractés en Afrique. S'ajoutant aux pointes pour le moment inviolable de sa modélisation de ses futures projections géostratégiques en mer de chine en Amérique Centrale et du Sud au Canada et en Turquie. A bon entendeur, salut !  

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