La question
fondamentale à propos de la constitution du prochain gouvernement, c’est ou nous
mènera-t-elle la caravane des caméléons si elle n’est pas stoppée comme
l’entend faire en priorité sans ambages Sa Majesté le Roi Mohamed VI pour le
respect de la démocratie sans démagogie ni petits calculs hégémonisme ? Comme aussi le cas de la
présence du Maroc en Afrique pour arrêter l'attitude scandaleuse de certains perturbateurs agitateurs
toujours en quête de discordance et dissonance d’arrière plan au sein de l’UA. D’ailleurs,
à ce titre, c’est avec clairvoyance perceptible que le discours du Roi du Maroc
à Dakar démontre comment ces caméléons et leurs compagnons en interne et à
l’Etranger surtout à l'UA, ont-ils priorisé l’auto flatterie ayant des années durant mené à justifier leurs points de vue au gré de leurs passions. Parce que jusqu’alors en ce qui concerne l'UA, elle
est restée strictement brouillonne car accaparée par la commission sous
Ncosazana Dlamini ouverte à quantité d’idées superflues souvent négatives et
subjectives, ne voulant elle-même se voir en face. Dont, à l’occasion de ce
discours, la description du ton assuré du style accompli et de la teneur proactive informe qu’il est
l’expression ardente sans contrainte pour une meilleure efficacité qui dépeint les liens
séculaires Maroc-Sénégal. En plus, montrant le militantisme et la détermination
des deux chefs d’Etats aux soins de toute l’Afrique en réponse à l’historicité
de l’événement de la Massira 06 Novembre 1975, pour la sortir de l’étouffant huis clos des faux
héros au fil des grinçantes péripéties créées selon des agendas dont on connait
les bas-fonds.
Mais, sur ce plan,
qui pourrait mieux que le Souverain marocain se permettre de les contrecarrer
en enfouissant voire enterrant une fois pour toute sous terre leurs thèses et
gesticulations qui s’y en suivent ? Sachant qu’ils n’ont qu’une envie c’est
de ne voir l’UA sortir de leur joug, voulant la projeter par leur folie dans
les méandres du terrorisme et des violences ethnoculturelles voire dans le scepticisme
aux multiples facettes. Ainsi, hélas d’après eux, cette situation ne provoquera que
guéguerre au sein de l’UA à Addis-Abeba, ce qu’évidemment consciencieusement
pousse le Maroc fort de ses décisions aux objectifs audacieux et de ses atouts de moralisation normative de ses ambitions à l'exemple de la problématique migratoire, de s’accorder avec les intentions de plus de
40 pays africains à ce jour pour dire bien haut le fond inaltéré de sa foi en
l’Afrique ? Lesquels, ces pays aujourd’hui, sont tous inspirés et engagés géo-politiquement avec lui, en guise de sa légitimité ascendante de par l’aura
du Roi et aussi la conviction inébranlable de tout un peuple en son Sahara
ressuscitant l’ambiance de la marche verte de 350000 marocains et marocaines sous le commandement de Feu Hassan II.
A cet égard,
n’en pourrait-on y voir que l’idée de base de ce discours en cette date
mémorable c’est montrer l’Afrique sortir de l’apesanteur des procédés
d’exposition de perte de ses vrais gènes ? Et ce, en faisant mieux
découvrir ses atouts potentiels comparatifs par ses propres talents parce
qu’ayant commencé à changer son logiciel productif de ses tabulations d’antan
préconçues à l’Etranger vis-à-vis du Maroc. C’à quoi le Roi Mohamed VI y a fait
allusion pour que les futurs membres du gouvernement ne s’éloignent de prendre
en ligne de compte advitam aeternam le continent africain comme partenaire sérieux et
positif. En tous les cas, c’est le point crucial de ce discours qui a une
valeur concessive au sein des propositions marocaines pour que l’Afrique ne se
décompose pas et surtout que ses rêves grandioses ne disparaissent dans les
multiples zones d’ombre qu’entretiennent avec perfidies inégalables les caméléons susmentionnés. Aussi, il
est certain, tandis que le déroulé du retour du Maroc prend une tendance
d’effectivité rapide, qu’encore on verra ces petits profiteurs des folies de
l’histoire de ce séparatisme donquichottesque polisarien de surcroît illégal et
illégitime, rentrer dans des danses-transes pour provoquer zizanie. Mais peu
importe qu’ils le fassent, ce qui intéresse le Maroc c’est qu’il y a urgence à
aller de l’avant en passant des mots à l’action quant à la conception de la
nouvelle UA, avec des principes se détournant de l’archaïsme des programmes indéfinis
dans leurs dimensions de préparation de co-développement de l’avenir prospère
et dynamique commun.
Et oui,
aujourd’hui tout indique que l’Afrique se met au travail pour la réussite
générationnelle avec vertu de modélisation géostratégique à la marocaine, par
recentrage qualitatif en imagination géopolitique de partenariats d'égal à égal gagnants-gagnants dans tous les domaines. Défiant de la sorte, la conjoncture décisionnelle que veulent
lui imposer ces caméléons installateurs de confusions et de mésententes
inimaginables à l’UA, dans le but de retarder l’embarquement officiel du Maroc
alors qu’il est le maître d’œuvre de cette ligne directrice de par le témoignage
en ON de toute la communauté internationale. D’autant plus, tout un chacun sait qu’au
nom de l’efficacité de l’UA, la course devenue mythique des repositionnements
autour de l’idée du tracé de l’avenir que le Maroc insuffle commence à porter
ses fruits en matière de la reconnaissance de son expertise multidimensionnelle
multidirectionnelle et/où figure son impact populaire. N'est-ce là le nouveau défi de toute l'Afrique par l'organisation marocaine de la COP 22 à Marrakech 07-18 Novembre 2016, en forme de nouvelle révolution de diversification de ses atouts pour les mettre à disposition des forces locales dans le respect de l'écologie et de l'héritage du verdissement des espaces ? C'est d'ailleurs l'un des souhaits du Roi du Maroc à travers les messages distillés à la jeunesse à participer à la grande fermentation des idées qui marquent le temps présent, à propos de l'environnement sans mépris pour l'air ni à la la terre et encore moins à la mer.
Voilà, pourquoi
il faut que le prochain gouvernement du Maroc continue de partager les bonnes expériences
dans le cadre du recadrage institutionnel sans calcul d’épicier ni vengeance pathétique de la victoire populiste, et ce pour rester en
phase avec la charge émotionnelle proactive de bonnes solutions des déplacements du Roi partout. Pour preuve la réussite de la visite
royale successivement au Rwanda et Tanzanie dans l’attente de reprendre le
deuxième round commençant par l’Ethiopie, dont l’originalité c’est l'accentuation sous son influence du décloisonnement des cinq sous-régions de l’Afrique (Nord-Ouest-Centre-Est-Sud)
en matière des échanges productifs de dynamisme solidaire et collaboratif à
même la découverte de niches appréciables. Même si, parfois de par le coté de
la peur de l’informel, il y a l’abandon de l’efficience politique dans ce panorama
de superposition d’incertitude et d’espoir dans certaines filières de quelques
partenariats. Néanmoins, le Roi dans ce discours de Dakar en donne la preuve que
le Maroc se livre partout en Afrique à un véritable marathon politique socio
économique écologique culturel et sécuritaire-cultuel pour dématérialiser le
spectre de cette peur en accord avec son volontarisme de consolidation de ses
liens avec tous les pays africains. A bon suiveur, bon décryptage !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire