ET OUI, N’EST-CE PAS CA CHANGE TOUT LE TEMPS VU QU’ON
NE SE REFAIT PAS UNE VIRGINITÉ POLITIQUE PAR L’ENCLENCHEMENT DE POLÉMIQUE OPPORTUNISTE ?
On n’y comprend
rien, c’est même fou puisque à chaque
fois on donne une réponse différente au blocage de la constitution du
gouvernement. Tantôt, c’est d’une conspiration imaginaire fictive dont il s’agit et qui aurait
commencé au lendemain de l’annonce des résultats des élections législatives du 07 Octobre 2016. Tantôt, c’est le chantage des partis pour l’acceptation de leurs conditions sinon la descente rapide aux enfers par suite de mauvais parachutage d'un gouvernement ne pouvant s'expliquer que d'une non ouverture du parachute. En cela, rira bien celui qui rira
le dernier, car le succès de formation de gouvernement capable de l’encadrement
et l’effectivité dans l’efficacité avec Benkirane ne dépend plus de lui, dès lors qu'il a passé sa législature finie à narguer l'Etat-Maroc par des sorties médiatiques bizarroïdes. Justement,
pour rappel, les préoccupations des marocains dont on peut en voir
qu’effectivement ils s’en inquiètent, c’est ne pas avoir une formation
gouvernementale qui botte en touche comme ce qu'on a vu avec certaines composantes de celle sortante par rapport aux grands défis qui attendent
le Maroc. En effet, c’est donc à propos du risque de tentative de Benkirane de s’octroyer
le droit de la criée d’ouverture de ses succursales s’y rattachant pour la formation
du prochain gouvernement dont tout le monde en a eu connaissance de ses
relents au moment de sa mise au point devant la commission administrative du PJD le 05 Novembre 2016, que
le discours royal de Dakar le jour suivant en date du 06 est arrivé à point pour les fermer et
tout arrêter.
Non, le Maroc
mérite mieux parce qu'il ne peut se permettre de revivre la même
expérience d’avant, dans les mêmes conditions de pratique du monopole
gestionnaire par l’emphase sans valeur ajoutée ni efficacité ni résultats
politiques probants. D’autant plus qu’il y a de quoi se soucier davantage du rôle
des partis sans base populaire dans le gouvernement futur, chose inconcevable
pour les marocains par le fait de savoir qu’on songe à créer des conditions d’ordre
politicien pour gâter les allégeances contre nature et donc pour servir leurs
soi-disant grosses pointures. En plus, ne pouvant dissiper toutes les
interrogations sur les gouvernements Benkirane I et II, en tant que les plus
incohérents si ce n’est les faibles dans quelques départements en compétences depuis l’indépendance. Au
sens ou on est en droit de savoir si ça continue, comment faire pour relancer l’économie nationale loin des slogans
politiques d’Alaamzine, que par ailleurs ils vivent une atténuation de leur
fonds de résurgence liée au constat du rythme de tortue à propos de la
formation du gouvernement ?
Cependant, en ce
jour de l’ouverture du Sommet de la COP 22 à Marrakech 07-18 Novembre 2016 alors
que le Maroc a connu des élections législatives corsées et difficiles, il
fallait sortir le paysage politique de la dérision vu la manière dont on en
parle de l’insertion de partis qui ont été laminés par le suffrage pour
conduire les affaires de l’Etat. Un non sens surfacique de pratique de démocratie
trompeuse, que les initiés et observateurs avertis n’en aiment cette façon
d’acquisition de l’Exécutif au compte de liaisons et synapses de soutiens aux
incompétents. Ne pouvant en l’occurrence que mettre le pays en difficulté puisque le mal à mobiliser les compétences et les énergies indispensables sur le moyen et long terme persiste toujours. Et, dont
on espère très vivement pour dépasser cette formule de priorisation de
calculette que Benkirane
intègre le schéma prospectif positif qu’a insufflé le discours royal de Dakar.
Et ce, pour restructurer un gouvernement fort au fait d’impressionner à
l’international d’un coté, et de l’autre de lutter contre le chômage la
corruption et travailler à maîtriser par les actes les préoccupations majeures du peuple en matière de santé de
logement et de production équitable des richesses dans les 12 régions. En
quelque sorte, de se responsabiliser en modifiant son linkage d’imbrication
futile et inutile et ne plus rester dans la danse turpitudes politiciennes. A commencer par une accélération de refonte de sa vision par palier géopolitique à
l’égard de l’Afrique et géostratégique vis-à-vis du monde en plein changement.
Sauf que,
bizarrement, le chef du gouvernement pressenti et reconduit a raté le coche,
jusqu’à ce que le discours de Dakar le lui rappelle, qui, est vraiment le chef de
l’Etat ? Parce qu’il n’en faisait qu’à sa tête sous dominance des expectantes
d’idées non conformes aux scoops des analyses pertinentes de la situation du
Maroc sur le Net et réseaux sociaux. Dès lors, pour constituer une équipe
gouvernementale il s’est englué dans le marécage des coalitions à la calculette
d’épicerie, sans se projeter sur l’incitation à la facilitation et
l’accélération du rythme de la bonne gouvernance. N’est-ce d’ailleurs c’a quoi
il fut violemment tancé depuis Dakar, sur cette attitude qui n’augure rien de
bon pour le Maroc des grands défis ? Mais le hic, même étant au plus mal, il continue son essai de ramassage électoral alors qu’il n’y a aucune
amélioration en vue du fait qu’il est tombé dans le piège de Chabat qu'apparemment il n'est pas soutenu de
ses hauts cadres. Ce qui rappelle l’histoire du scorpion avec la grenouille,
dont voici le récit montrant qu’on ne se refait pas ! Ainsi, de la façon qu’elle a été racontée de bouche à oreille, il était une fois un scorpion arrêté devant une étendue
d’eau se demandant ’’comment faire pour traverser ce marécage
inattendu’’ ?
Passe une grenouille. Le scorpion la prie de le conduire sur l’autre rive.
Passe une grenouille. Le scorpion la prie de le conduire sur l’autre rive.
- Pas si bête, dit la grenouille,
je connais cette histoire. Je vous fais traverser et vous en profiterez pour me
piquer.
- Je vous assure que vous vous trompez, lui dit le scorpion, soyons logique, si je vous pique pendant que vous me portez de l’autre coté, vous mourez. Si vous mourez, je tombe à l’eau. Et comme je ne sais pas nager, je me noie. N’est-ce logique ça, pour me faire confiance? Éblouie par ce raisonnement, la grenouille se charge le scorpion sur le dos, et se met à nager. Arrivé à mi-courant, le scorpion la pique. Et, surprise elle a le temps avant d’expirer de demander au scorpion :
- Vous trouvez que c’est logique, ça de ne pas tenir promesse ?
- Ha ! fait le scorpion, oui, c’est mon caractère !
- Je vous assure que vous vous trompez, lui dit le scorpion, soyons logique, si je vous pique pendant que vous me portez de l’autre coté, vous mourez. Si vous mourez, je tombe à l’eau. Et comme je ne sais pas nager, je me noie. N’est-ce logique ça, pour me faire confiance? Éblouie par ce raisonnement, la grenouille se charge le scorpion sur le dos, et se met à nager. Arrivé à mi-courant, le scorpion la pique. Et, surprise elle a le temps avant d’expirer de demander au scorpion :
- Vous trouvez que c’est logique, ça de ne pas tenir promesse ?
- Ha ! fait le scorpion, oui, c’est mon caractère !
Voilà pourquoi
l’on peut dire, Akhnouche et Chabat luttent pour avoir le même standing
gouvernemental. L’un pour son bon vouloir de mettre à la disposition de l’engagement de
l’Exécutif de son carnet d’adresses à même de se mobiliser pour les projets
actifs et productifs, l’autre pour son désir d’adaptation par vagues saccadées
au palier de marquage en coordination avec les mesures incitatives émanant
d’experts pour ne pas basculer dans la corbeille des oubliés en politique.
Tellement, le premier montre que s’il a avec lui l’Union Constitutionnelle et
le MP c’est pour aider à la réalisation de la vision du nouveau Maroc, en
action en projet et surtout en politique publique d’atténuation des souffrances
des populations. D’autant plus, sachant que Benkirane y est sensible à
l’histoire du scorpion et la grenouille, et donc, n’y peut rien devant le Niet
du RNI à la sollicitation du PI. Dont le second, en l'occurrence Chabat, lui, il cherche à s’embarquer dans
ce gouvernement s'agitant se retournant même de toute son énergie pour attirer l’USFP sur la base du creuset
idéologique koutléen d’autrefois, qu’en effet il croit qu’il a subi une large
maturité revue et corrigée pour se lancer avec aisance en compétitivité contre
son rival. Mais, à l'évidence n’y arrivant pas à ce jour de convaincre Lachgar, il attaque
Akhnouche par des invectives sur ses prétentions de mettre le PI hors course,
en oubliant que c’est aussi une revanche de l’ascenseur en panne rendu à
l’envoyeur, comme du temps des tractations et des polémiques opportunistes de
2011 après le 25 Novembre dont aujourd'hui n'en veut pas s'en rappeler.
D’ailleurs, à cet effet, personne ne peut zapper la réunion de la commission administrative qui a été
organisée par l’USFP, après son annonce d’octroi d’une fenêtre d’espoir en vue
de la formation du gouvernement. D’autant plus de laquelle, de fait, l’on pourrait en
soupçonner une attirance voire tentation par un autre linkage plus en harmonie
avec la charge politique du discours de Dakar, si évidemment les conditions se
réunissent de par l'observation méthodique des tractations linéaires engagées
ne prenant compte de l’état de conscience du peuple marocain. En tout cas, qui
vivra verra ce qu’apporteront les prochains jours contre ces blocages, dont
pour les uns c’est tellement évident car la méthode à la calculette de
Benkirane ne peut rien y faire. Tandis pour les autres, ce ne sont que des
contraintes devenues universelles, dont le Maroc n’en peut s’en acquitter
car imposées à l’islamisme politique à
l’Abou Taymima, et ce comme préparation tôt ou tard à un autre ancrage
gouvernemental surtout après l’arrivée de Donald Trump le républicain pragmatique à la
tête des USA. A bon suiveur, bonne lecture !
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