mardi 15 novembre 2016

PAS DE PANIQUE IL Y AURA BIEN UN GOUVERNEMENT MÊME AU FORCEPS, MAIS PAS COMME L’ENTEND FAIRE BENKIRANE !

ET OUI, N’EST-CE PAS CA CHANGE TOUT LE TEMPS VU QU’ON NE SE REFAIT PAS UNE VIRGINITÉ POLITIQUE PAR L’ENCLENCHEMENT DE POLÉMIQUE OPPORTUNISTE ?

       On n’y comprend rien, c’est même  fou puisque à chaque fois on donne une réponse différente au blocage de la constitution du gouvernement. Tantôt, c’est d’une conspiration imaginaire fictive dont il s’agit et qui aurait commencé au lendemain de l’annonce des résultats des élections législatives du 07 Octobre 2016. Tantôt, c’est le chantage des partis pour l’acceptation de leurs conditions sinon la descente rapide aux enfers par suite de mauvais parachutage d'un gouvernement ne pouvant s'expliquer que d'une non ouverture du parachute. En cela, rira bien celui qui rira le dernier, car le succès de formation de gouvernement capable de l’encadrement et l’effectivité dans l’efficacité avec Benkirane ne dépend plus de lui, dès lors qu'il a passé sa législature finie à narguer l'Etat-Maroc par des sorties médiatiques bizarroïdes. Justement, pour rappel, les préoccupations des marocains dont on peut en voir qu’effectivement ils s’en inquiètent, c’est ne pas avoir une formation gouvernementale qui botte en touche comme ce qu'on a vu avec certaines composantes de celle sortante par rapport aux grands défis qui attendent le Maroc. En effet, c’est donc à propos du risque de tentative de Benkirane de s’octroyer le droit de la criée d’ouverture de ses succursales s’y rattachant pour la formation du prochain gouvernement dont tout le monde en a eu connaissance de ses relents au moment de sa mise au point devant la commission administrative du PJD le 05 Novembre 2016, que le discours royal de Dakar le jour suivant en date du 06 est arrivé à point pour les fermer et tout arrêter.

       Non, le Maroc mérite mieux parce qu'il ne peut se permettre de revivre la même expérience d’avant, dans les mêmes conditions de pratique du monopole gestionnaire par l’emphase sans valeur ajoutée ni efficacité ni résultats politiques probants. D’autant plus qu’il y a de quoi se soucier davantage du rôle des partis sans base populaire dans le gouvernement futur, chose inconcevable pour les marocains par le fait de savoir qu’on songe à créer des conditions d’ordre politicien pour gâter les allégeances contre nature et donc pour servir leurs soi-disant grosses pointures. En plus, ne pouvant dissiper toutes les interrogations sur les gouvernements Benkirane I et II, en tant que les plus incohérents si ce n’est les faibles dans quelques départements en compétences depuis l’indépendance. Au sens ou on est en droit de savoir si ça continue, comment faire pour relancer l’économie nationale loin des slogans politiques d’Alaamzine, que par ailleurs ils vivent une atténuation de leur fonds de résurgence liée au constat du rythme de tortue à propos de la formation du gouvernement ?  

       Cependant, en ce jour de l’ouverture du Sommet de la COP 22 à Marrakech 07-18 Novembre 2016 alors que le Maroc a connu des élections législatives corsées et difficiles, il fallait sortir le paysage politique de la dérision vu la manière dont on en parle de l’insertion de partis qui ont été laminés par le suffrage pour conduire les affaires de l’Etat. Un non sens surfacique de pratique de démocratie trompeuse, que les initiés et observateurs avertis n’en aiment cette façon d’acquisition de l’Exécutif au compte de liaisons et synapses de soutiens aux incompétents. Ne pouvant en l’occurrence que mettre le pays en difficulté puisque le mal à mobiliser les compétences et les énergies indispensables sur le moyen et long terme persiste toujours. Et, dont on espère très vivement pour dépasser cette formule de priorisation de calculette que Benkirane intègre le schéma prospectif positif qu’a insufflé le discours royal de Dakar. Et ce, pour restructurer un gouvernement fort au fait d’impressionner à l’international d’un coté, et de l’autre de lutter contre le chômage la corruption et travailler à maîtriser par les actes les préoccupations majeures du peuple en matière de santé de logement et de production équitable des richesses dans les 12 régions. En quelque sorte, de se responsabiliser en modifiant son linkage d’imbrication futile et inutile et ne plus rester dans la danse turpitudes politiciennes. A commencer par une accélération de refonte de sa vision par palier géopolitique à l’égard de l’Afrique et géostratégique vis-à-vis du monde en plein changement.

       Sauf que, bizarrement, le chef du gouvernement pressenti et reconduit a raté le coche, jusqu’à ce que le discours de Dakar le lui rappelle, qui, est vraiment le chef de l’Etat ? Parce qu’il n’en faisait qu’à sa tête sous dominance des expectantes d’idées non conformes aux scoops des analyses pertinentes de la situation du Maroc sur le Net et réseaux sociaux. Dès lors, pour constituer une équipe gouvernementale il s’est englué dans le marécage des coalitions à la calculette d’épicerie, sans se projeter sur l’incitation à la facilitation et l’accélération du rythme de la bonne gouvernance. N’est-ce d’ailleurs c’a quoi il fut violemment tancé depuis Dakar, sur cette attitude qui n’augure rien de bon pour le Maroc des grands défis ? Mais le hic, même étant au plus mal, il continue son essai de ramassage électoral alors qu’il n’y a aucune amélioration en vue du fait qu’il est tombé dans le piège de Chabat qu'apparemment il n'est pas soutenu de ses hauts cadres. Ce qui rappelle l’histoire du scorpion avec la grenouille, dont voici le récit montrant qu’on ne se refait pas ! Ainsi, de la façon qu’elle a été racontée de bouche à oreille, il était une fois un scorpion arrêté devant une étendue d’eau se demandant ’’comment faire pour traverser ce marécage inattendu’’ ?
Passe une grenouille. Le scorpion la prie de le conduire sur l’autre rive.             
- Pas si bête, dit la grenouille, je connais cette histoire. Je vous fais traverser et vous en profiterez pour me piquer.
- Je vous assure que vous vous trompez, lui dit le scorpion, soyons logique, si je vous pique pendant que vous me portez de l’autre coté, vous mourez. Si vous mourez, je tombe à l’eau. Et comme je ne sais pas nager, je me noie. N’est-ce logique ça, pour me faire confiance? Éblouie par ce raisonnement, la grenouille se charge le scorpion sur le dos, et se met à nager. Arrivé à mi-courant, le scorpion la pique. Et, surprise elle a le temps avant d’expirer de demander au scorpion : 
- Vous trouvez que c’est logique, ça de ne pas tenir promesse ?
- Ha ! fait le scorpion, oui, c’est mon caractère !

       Voilà pourquoi l’on peut dire, Akhnouche et Chabat luttent pour avoir le même standing gouvernemental. L’un pour son bon vouloir de mettre à la disposition de l’engagement de l’Exécutif de son carnet d’adresses à même de se mobiliser pour les projets actifs et productifs, l’autre pour son désir d’adaptation par vagues saccadées au palier de marquage en coordination avec les mesures incitatives émanant d’experts pour ne pas basculer dans la corbeille des oubliés en politique. Tellement, le premier montre que s’il a avec lui l’Union Constitutionnelle et le MP c’est pour aider à la réalisation de la vision du nouveau Maroc, en action en projet et surtout en politique publique d’atténuation des souffrances des populations. D’autant plus, sachant que Benkirane y est sensible à l’histoire du scorpion et la grenouille, et donc, n’y peut rien devant le Niet du RNI à la sollicitation du PI. Dont le second, en l'occurrence Chabat, lui, il cherche à s’embarquer dans ce gouvernement s'agitant se retournant même de toute son énergie pour attirer l’USFP sur la base du creuset idéologique koutléen d’autrefois, qu’en effet il croit qu’il a subi une large maturité revue et corrigée pour se lancer avec aisance en compétitivité contre son rival. Mais, à l'évidence n’y arrivant pas à ce jour de convaincre Lachgar, il attaque Akhnouche par des invectives sur ses prétentions de mettre le PI hors course, en oubliant que c’est aussi une revanche de l’ascenseur en panne rendu à l’envoyeur, comme du temps des tractations et des polémiques opportunistes de 2011 après le 25 Novembre dont aujourd'hui n'en veut pas s'en rappeler.

       D’ailleurs, à cet effet, personne ne peut zapper la réunion de la commission administrative qui a été organisée par l’USFP, après son annonce d’octroi d’une fenêtre d’espoir en vue de la formation du gouvernement. D’autant plus de laquelle, de fait, l’on pourrait en soupçonner une attirance voire tentation par un autre linkage plus en harmonie avec la charge politique du discours de Dakar, si évidemment les conditions se réunissent de par l'observation méthodique des tractations linéaires engagées ne prenant compte de l’état de conscience du peuple marocain. En tout cas, qui vivra verra ce qu’apporteront les prochains jours contre ces blocages, dont pour les uns c’est tellement évident car la méthode à la calculette de Benkirane ne peut rien y faire. Tandis pour les autres, ce ne sont que des contraintes devenues universelles, dont le Maroc n’en peut s’en acquitter car  imposées à l’islamisme politique à l’Abou Taymima, et ce comme préparation tôt ou tard à un autre ancrage gouvernemental surtout après l’arrivée de  Donald Trump le républicain pragmatique à la tête des USA. A bon suiveur, bonne lecture !  

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