AUJOURD’HUI, LA FORMATION DU GOUVERNEMENT EST UN DUEL
ENTRE (RNI-UC-MP) ET PI DONT CHABAT CRIE DE FRAYEUR AVANT QU’IL NE SOIT
APPAREMMENT DÉCLARÉ DOUBLEMENT VAINCU PAR BENKIRANE LUI-MÊME.
Au Maroc, après
la projection des résultats des élections législatives du 07 Octobre 2016, la
schizophrénie politique est devenue le caractère imprévisible sur les
fondamentaux de la formation d’un gouvernement fort cohérent et responsable.
Mais alors, à cet effet, pourquoi Benkirane se montrant à la fois derviche
mutin et révérant opportun continue-t-il à défier tout l’arc politique, même
son propre parti le PJD en fréquentant sans vraie lucidité ni perspective
d’avenir l’un de ses ennemis déclarés d’hier ? Dont, par ailleurs, invraisemblablement il en
aspire au calme pour confronter les ombres hantées de déchéance de ce repenti filipendule humilié,
pour le sauver. Aussi, n’est-ce uniquement en cela, que des ténors et pas les
moindres au PJD ont-ils décidé de le mettre en garde, le suppliant de ne les
laisser dans l’expectative qui leur fait sciemment volontairement une peine
infini du fait qu’il ne les écoute pas ? C’est même frustrant pour eux,
parce qu’ils savent à juste titre, que la vie politique de cet ennemi d’alors
est damnée depuis le 07 Octobre 2016, et qu’en effet son futur est déjà marqué
au cœur de l’abîme par l’œil prodigieusement ouvert des adhérents même de ses
proches soutiens au parti.
A dire vrai, là
où Chabat et ses inconditionnels frustrés ne valant rien sans le pouvoir
économique ont entamé leurs invectives et diatribes vis-à-vis de la recherche
d’un gouvernement fort déterminé influençant la décision politique, son rival
Akhnouche n’en tremperait jamais ! Tellement, n’est-ce là où la
démultiplication des cris les vilipendant tous en tant que vaincus, se
distingue-elle de leur frayeur des uns et des autres avant d’être laminés
électoralement, par rapport à l’angoisse du processus des
tractations à pas de tortue. Même s’il s’agit de recherche de positionnement
pour négocier l’entrée au gouvernement avec un Benkirane se trouvant désormais
entre douceur de réussir après le discours de Dakar et fureur d’être contraint
de rendre la politesse en déposant les clés pour débloquer la situation. Notamment, après ses prophéties-délires du 05 Novembre
2016 abandonnant la trame de prédilection pour la formation du gouvernement, que normalement elle doit être comblée de sérénité de son parti sorti gagnant
des élections pour accompagner la feuille de route validée par la vision
royale. Et non réorientée au profit d’intrigues au symbolisme plus vengeur
fortement frappé de style de passion orgueilleuse par la transfiguration des souvenirs
politiques, que tout un chacun n’en peut en garder en mémoire que la paralysie
sans la protection des engagements comme sous d’autres cieux non envieux.
Maintenant,
après plus de quarante jours l’on peut dire que Benkirane prend conscience du dilemme
de non réussite à former une majorité, ce qui met en exergue sa faillite de
n’être au rendez-vous après la mobilisation des élections du 07 Octobre 2016.
D’ailleurs, pourquoi était-il resté fragmenté dans ses raisonnements sans avoir
la posture du rassembleur, pour ne pas passer de ce que des observateurs
appellent la tentative d’observance introspective de ses états de service
rendus vers la rétrospection de se voir transporter dans le passé ? A-t-il
oublié qu’on l’a traité de support de Daech et Mossad, et qu’aujourd’hui on
fait pareillement pour d’autres à même d’en voir en eux des nouveaux Karazay,
alors que le Maroc n’est aucunement sous occupation où dominance ? Au
contraire, et je le dis sans détours, l’expression du respect de la démocratie venant de la bouche de girouettes ne va de paire avec leur reddition dans l’humiliation surtout après avoir dansé
sur toutes les pistes de la majorité et de l’opposition pendant toute une
législature. Non, de fait, ni Benkirane ni Akhnouche ni Lachgar ne sont de
cette lignée, mais plutôt chacun selon son parcours ils sont les témoins
personnifiés de la mouture des politiques du temps présent avec ses
défaillances et ses dépendances. Et, dont, ils ne sont pas forcément des
mercantis de l’opprobre de la médisance et de la conjecture, comme ce que l’on
voit colporter par certains médias et autres sites sur le Net et réseaux
sociaux.
Oui, à valeur
d’aujourd’hui, Benkirane reconnais qu’il ne soit encore arrivé à fédérer le RNI
et le PI quand à l’avenir d’une majorité stable au vu de l’appauvrissement en
facteurs encourageants. Et ce, à cause des controverses distillées ici et là
pour le saper par peur qu’il ne puisse céder solennellement au RNI-UC-MP, par
suite d’éventuelle bonne évaluation et quantification de leurs effets sur la
marche gouvernementale dans le futur. S’ajoutant au pessimisme ambiant ne
pouvant laisser la réaffirmation d’une telle dynamique aux allures d’espoir qui
pourrait changer leurs positionnements vis-à-vis du PI pour le réintégrer in
fine. En revanche, il ne faut pas se leurrer, le PJD comprend que le temps
presse de former une majorité sans le PI, même avec les conditions de l’USFP et
ne plus s’en écarter du RNI quitte à paraitre avaler des couleuvres. Tout
simplement, en y ouvrant un compte de fidélité partagée sans amertume ni
désinvolture pour le bon rapport bénéfice/risque en projection de la
construction d’un gouvernement répondant aux critères de la charge du discours
royal à Dakar. Mais aussi, en fonction du marché des priorités diplomatiques
relationnelles se conformant aux exigences des obligations internationales,
surtout en Afrique par la quête des grands projets de développement
infrastructurel au profit des peuples. En suivant méticuleusement les traces de
la campagne de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, dont il en intensifie ses efforts
en Ethiopie Madagascar Kenya et Nigéria dans tous les domaines via un
encadrement exemplaire structurant des partenariats gagnants-gagnants d’égal à
égal.
Ce qui
corrobore, que seule la sagesse politique pour la formation du gouvernement au
diapason de l’avalanche des discours du Roi serait porteuse et prometteuse pour
éviter les alliances de tromperie sur la nécessité du dialogue basé sur les
signes de l’émerveillement sans lendemain sur le terrain. Aussi, ne faut-il le
rappeler, Sa Majesté a développée magistralement son discours au Sommet de la
COP 22 à Marrakech annonçant au monde l’implication du Maroc dans le programme
de garantie de la production de richesses locales en Afrique dans le respect de
l’accord de Paris contre le réchauffement climatique. Réitérant éloquemment
dans son discours au Sommet africain de l’action en marge de cette COP 22 cet
engagement, à même de démontrer qu’avec ses visites répétitives audacieuses il
se mobilisera sans faillir pour l’Afrique par un nouvel ordre-conception de par la détermination du Maroc en tant
qu’Hub de l’économie verte de partage. Et ce, selon les moyens et le rythme des
mesures d’accompagnement indispensables à la sauvegarde de l’écologie et à la
préservation des écosystèmes et biotopes de l’environnement du lac Tchad du
bassin Congo et des pays insulaires. Dont incroyablement l’Algérie y semble
emballée, avouant étonnement à qui veut l’entendre que le Maroc sans carnet de chèques, décolle, contrairement à l'enlisement dont, elle, se trouve. Tellement que beaucoup d'algériens avertis sur les distributions de rôles entre les décideurs, en voient sans complexe que c’est la victoire de
l’intelligence et des initiatives louables d’un pays non ankylosé non déprimé
et non gelé. Un plaidoyer inédit, pour la relance d’une coopération extraordinaire
Maroc-Algérie, que Belkhadem et même Sellal dans sa virée saoudienne et auparavant Saadani Louisa Hanooun et d'autres, en
ont montré une prédisposition dont on peut en déceler qu’il est peut-être loin le temps
des livraisons de critiques acerbes vis-à-vis du Maroc. D'ailleurs, n'en peut-on comprendre que c'est une façon de vouloir se faire réceptionner auprès et par son voisin de l'Ouest dans sa lutte de front contre le terrorisme? Et donc, de fait, elle ne soit pas analysée seulement comme une fertilisation du concept de mise rationnelle de l'ordre et la sécurité sur tout le territoire algérien. A bon entendeur, salut !
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