mercredi 9 novembre 2016

L’UNION AFRICAINE (UA) QUE PRÉCONISE LE DISCOURS ROYAL DE DAKAR, SERAIT-ELLE EN PHASE AVEC L’ELECTION DE DONALD TRUMP A LA TÈTE DES USA ?

EN CELA PAR UNE ANALYSE SÉRIEUSE DE CE DISCOURS SANS RÉSERVE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES DE QUELQUE NATURE QUE CE SOIT, NE PEUT-ON EN DEVINER POURQUOI ET COMMENT LE ROI DU MAROC VEUT-IL INCULQUER L’AUDACE ET LA DÉTERMINATION AUX MEMBRES DU GOUVERNEMENT POUR SE METTRE A L’HEURE DE L’AFRIQUE QUI BOUGE ?

       C’est incroyable mais vrai, après 32 ans d’absence officielle au sein de l’UA les marocains ne voient plus l’Afrique australe et du sud comme un nuage lointain, mais comme un nouveau ancrage où l’on prépare aussi d’autres nouvelles victoires sur les risques et les turbulences du terrorisme. D’abord, via des plateformes de renforcement de l’essor économique en co-développement coopératif productif et solidaire adapté au mieux vivre Sud-Sud. Puis, par anticipation sur les scénarios politiques des convenances pour éliminer les révérences aux caméléons manipulateurs agitateurs attitrés au sein de l’UA. Ce qui demeurera, à n’en pas douter, un témoignage du génie du Roi du Maroc par le choix circonstancié de Dakar auquel il sut imprimer sa vision remettant en question le langage sournois dont se figeaient ces caméléons. D’autant, est-ce que la doctrine défendue par cette vision royale peut-elle être montée en perspective de continuité des relations Maroc-USA en collaboration avec la nouvelle équipe inconnue de Donald Trump, que lui au moment de sa compagne électorale il ne s’en est pas caché de montrer son penchant isolationniste ? Au demeurant anti OTAN anti migration anti Etat palestinien anti CCG anti vielle Europe anti Chine anti Cuba anti traité nucléaire civil avec l'Iran anti traité COP 21 anti interventionnisme à l'Etranger anti financement des ONG dilapidant l’argent pour des causes non porteuses de l’idéal de son programme électoral.  

       Néanmoins, à ce propos, n’est-ce là où il faut affiner l’analyse des superpositions des discours prononcés à l’Etranger par Obama depuis son  arrivée aux commandes des USA il y a huit ans, et ceux du Roi Mohamed VI après le déclenchement en 2010 en Tunisie de ce qui s’appelle désormais ‘’souffle printanier arabe’’ à ce jour. Parce que, pour ceux du président américain à Ankara pour l’Occident au Caire pour Israël et le monde arabo-musulman et à Nairobi au Kenya pour l’Afrique, on pensait qu’ils allaient contribuer à la diffusion de ses belles promesses, malheureusement, ce fut la déception n’ayant tous mené qu’à des résultats controversés dont en a bénéficié aujourd’hui Donald Trump pour prendre la Maison Blanche. Puis, pour ceux du Souverain marocain qui ont marqué le déroulé des actualités de ces cinq dernières années, comme à la chambre constituante en Tunisie pour l’encouragement à l’accélération de la construction du Maghreb, à Bamako au Mali pour la stabilité et la lutte contre le terrorisme dans la région MENA-Sahel subsaharienne africaine, à Abidjan pour l’éclosion socio-économique et le soutien des productions de richesses locales via la réplication de l’INDH, à Riad pour montrer l’indépendance décisionnelle et la capacité d’interactivité souveraine du Maroc en géopolitique et géostratégie et enfin à Dakar où il inculque l’audace et la détermination aux membres du gouvernement leur demandant la grande mobilisation pour se mettre continuellement aux grands soins avec l’Afrique.

       Et oui, tout indique que c’est comme ça que c’est fait le mûrissement de l’idée de retour du Maroc à l’UA pour jouer son rôle de locomotive, non seulement en matière de stratégie de ses échanges économiques culturels cultuels et sécuritaires mais aussi pour la requalification politique de son image de marque à l’international. Évoquant ainsi la nostalgie de l’esprit de l’OUA malheureusement devenu caduc de par le ton de non prodigalité de vitalité en grande œuvre à cause des manipulations et fourberies de l’Algérie et ses soutiens. A ce titre, concrètement, avec cet appel de Dakar aux africains de retrousser leurs manches n’est-ce un accompagnement assumé de la rédemption plus vivante plus vraie de l’Afrique que préconise le Maroc qui a acquis une maîtrise et un succès appréciable dans sa ligne de conduite qu’il n’entend jamais dilapider ? Et ce, pour la protection de sa marque de fabrique diplomatique en montrant aux peuples africains de dépasser les discordances et les perfidies du discours d’Abuja du président Boutaflika. Par ailleurs, n’est-il vrai après ce discours de la vérité remplie d’humilité et de reconnaissance au Sénégal, que les africains s’y sentent au centre des préoccupations dont ils y reconnaissent aussi la prise en compte de la charge de leur émotion ? En plus, de voir enfin naître l’espoir d’une mouvance de rassemblement induit par le Souverain marocain sans hostilités ni coercitions envers aucun pays pour un avenir brillant de toute l’Afrique, contre les contraintes sociales imposées et surtout l’impuissance à s’attaquer à la radicalisation que nourrissent la marginalisation et la mauvaise gouvernance en interne.

       Pour l’instant, aujourd’hui sans contenir tout le mystère des grands cycles historiques sous-entendant les rêves de liberté d’action, il importe de bien comprendre le fonds de l’onde de choc de l’arrivée de Donald Trump le pragmatique voire concentrationel prioritairement sur les intérêts des USA sans machinerie ni machiavélisme à la façon DEA sous Obama. Ce qui amène une vraie réflexion sur la constitution du gouvernement au Maroc, de savoir qui des marocains au diapason de se qui se passe peuvent postuler à la ministérialité ? Sachant qu’ils doivent intégrer sans filouterie la vision géopolitique la force de l’analyse et le génie géostratégique du Roi Mohamed VI, et donc de pouvoir évaluer les situations dont le discours de Dakar en a fait allusion. Parce que quand on le scrute en long et en large, on voit qu’un nouveau concept de transformation de zoning géostratégique de l’Afrique est en voie de voir le jour à Rabat. Une inspiration qui attire l’attention sur sa portée temporelle et teneur référentielle sans ambiguïté, même si l’idée fondamentale ‘’l’Afrique pour tous et tous pour l’Afrique’’ datait d’au moins cinq ans. C’à quoi apparemment la visite royale au Rwanda et Tanzanie a donné un coup d’accélérateur mettant les pouvoirs algérien et mauritanien dans l’œil du cyclone, vu leur exercice politique régional scabreux à contre courant de la volonté des peuples du grand Maghreb.

       A cet égard, ce sera sûrement l’expression du nouveau structuralisme gouvernemental, dont les marocains en espèrent qu’il soit ramassé et restreint à tendance paritaire en compétences masculines et féminines. Loin de toute rhétorique virulente entre partis politiques, au vu qu’il n’a de choix que de mettre en place des comités d’experts pour l’accompagner dans l’exécution de toutes les étapes de la feuille de route tracée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Ce qui, absolument, conviendrait au désencombrement des ministères des obligés du copinage et de l’allégeance partisane, qui sont de surcroît définis par les observateurs du champ politique marocain infructueux responsables de la contamination inquiétante de l’administration marocaine. D’ailleurs, bon nombre de chefs d’Etats africains et pas seulement reconnaissent l’énorme travail de l'équipe de collaborateurs auprès du Roi, en symbiose parfaite avec les décideurs économiques tel l’OCP les banques les assurances la RAM et d’autres institutions travaillant d’arrache-pied pour se mettre au niveau de l’offensive royale diplomatique tous azimuts. Notamment, dans la préparation des documents et plateformes pour signatures des protocoles d’accords d’associations et de partenariats d’égal à égal gagnants-gagnants. Evidemment, tout cela répond à beaucoup de questions pour le renforcement conceptuel de l’acte politique du Roi du Maroc cohérent, qu’effectivement, en plus, qu’on ne le veuille ou pas il tient la route. En particulier envers le décloisonnement des cinq sous-régions de l’Afrique en guise de dynamisation du marché des échanges et l’entretien de rapports limpides multi potentiels au cœur de ses priorités. A ce niveau, de ce point de vue, d’ores et déjà on peut penser qu’avec l’élection de Donald Trump ça ira mieux, dont les messages portent aussi en ON sur la lutte sans conteste du terrorisme quel qu’il soit. A même qu'il eut la primeur avant son élection de montrer du doigt des gesticulations étatiques qui s’y greffent, ayant les différentes allures de sournoiseries-tromperies comme celles propolisariennes que supportent le pouvoir algérien et ses généraux. A bon entendeur, salut !    

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