mercredi 17 août 2016

POUR QUELLE RAISON DIT-ON QU’AU MAROC A L’AUNE DES ÉLECTIONS DU 07 OCTOBRE 2016, CERTAINS POLITIQUES SONT DEVENUS FOUS ?

A QUOI RIME LA VIOLENCE VERBALE ET/OU ÉCRITE USANT DE L’EXPRESSION ‘’MOINS PJDISTE QUE MOI TU MEURS’’ ?

       Au Maroc tout doit être débattu, absolument tout sauf La personne du Roi qui est inviolable, et respect Lui est dû  (Article 46 de la constitution 2011). Aussi, en cette veille du 20 Août 2016 soixante troisième anniversaire de la révolution du Roi et du peuple (1953), c’est désormais acté qu’il n’est de l’apanage de quiconque de tirer politiquement la couverture pour lui pour raison de valorisation institutionnelle en dehors du respect de la loi. N’est-ce pour cela que le choix de Benkirane de se présenter aux élections du 07 Octobre 2016 à Salé a provoqué beaucoup de remous où se mélange le diffamatoire l’insulte et la violence verbale et/où écrite à tout égard condamnable ? Au sens où il est là le manquement qu’on ne peut rattraper que par discussion franche pour le dépasser, et donc s'en éloigner de cette rythmique de l’habitude médiocrement assimilée car mal documentée juridiquement. S’ajoutant à de l’insolence non justifiée dans le traitement de sujets de cette portée, malheureusement faite sur fond du mépris des marocains surtout les universitaires et observateurs-analystes libres, qui, eux, tiennent compte en plus du volet juridique-constitutionnel. En réalité, n’est-ce là où il y a matière à traiter ce dilemme de la part de Benkirane par le choix de la raison, où bien continuer à superviser les élections sans légitimation des violences en toute circonstance où bien de se présenter comme tout un chacun en démissionnant pour n’exacerber davantage les tentions sociétales ?

       Néanmoins, quoique l'on puisse penser que l’on soit d’un coté ou de l’autre, être superviseur de l’autorité publique, responsable administrativement du processus électoral et en même temps se porter candidat, est antinomique avec l’esprit de la constitution 2011. D’ailleurs, aller chercher de mauvaises explications et d’injustifiables comparaisons comme le font certains analystes de la dernière pluie sans en évoquer le prétexte de la légitimité de la contestation, est un raccourci de déni de la bonne pratique de la démocratie. D’autant plus, cerise sur le gâteau, vouloir tourner la page rapidement de cet artefact d’interprétation constitutionnelle seulement selon la vision idéologique islamiste en évitant d’éluder de fait la responsabilité morale et technique, c’est tomber dans la jurisprudence de singularité fétichiste. En tout cas, ceci montre une désobéissance inconsciente à la loi sans argumentation valable par eux, dont les inconditionnels du PJD s'en sont emparés par la pratique de l’apologie d’autres modèles à priori productifs et uniformisants de la pensée politique. Parce que c'est là la démarche que la majorité silencieuse des marocains n’en veut pas s’y plier, étant donné que ça représente une focalisation ayant provoqué l’erreur fatale qu’ont vécu et vivent encore certains pays sous des cieux non lointains. Lesquels, sont toujours dans la tourmente du soi-disant printemps arabe, car ils n’en ont pu lire et disséquer objectivement les recoins des interprétations sur la dangerosité des décisions de ce genre de laxisme des uns et des autres.

       Voilà en quoi la stratégie de légitimation de la violence verbale usant de l’expression ‘’moins pjidiste que moi tu meurs’’ que veulent imposer certains politiques, pourrait en influencer d’autres à sauter le pas qu'il prépare depuis longtemps. Celui de leur jumelage à la nébuleuse intégriste, à même d'aller jusqu’à en vouloir prononcer leur ''Fatwa'' pour pousser l’Etat-Maroc à déclarer l’état de catastrophe électorale par reniement du cadre de respect de la loi. D’ailleurs rien que ça, c’est une illustration des soupçons envers eux pour déni de la démocratie faisant spasmes aux tripes, alors que le Maroc n’est pas l’Algérie ni la Turquie ni l’Egypte ni le Yémen et encore moins la Syrie. Même si, nombreux sont les politiques ignorants ces maux, qu’au demeurant ont rongé le temps de mise en effectivité réelle de la constitution du 01 Juillet 2011. Et c’est même malheureux d’en arriver à ce constat par la faute de cette approche du gouvernement trop benkiranisé, ayant retardé intentionnellement sa volonté de ne se laisser cristalliser qu’autour de ses influences politiciennes électoralistes.  A ce titre donc pour ne laisser de zones d'ombres, n’en pensez pas que c’est une nonchalance ou déficit dans l’observance des failles en matière du suivi constitutionnel par l’Etat-Maroc unique et unitaire à ce propos. Et, dont des observateurs en voient aujourd’hui la raison de la mobilisation des ‘’fouloul’’ du PJD sur le Net par la provocation la voyant neutralisante du seul parti qui leur tient tête, en l’occurrence le PAM.

       Cependant après cinq ans de cette expérience avec ses hauts peu nombreux et ses bas foisonnant dans tous les recoins, et malgré tous les serments faits aujourd'hui dans le sens du respect de l’essence des élections, reste à ne jamais oublier que l’assassinat de bonne pratique politique de la multipolarité aura des conséquences incalculables. Notamment, par l’exercice du genre camouflage usant des lavages de cerveaux combinant l’émotionnel et l’activité borderline à même la menace de blocage de l’Etat lui-même. Franchement, maintenant, dans le cadre de la régionalisation avancée ne doit-on se poser la question pourquoi ne pas s’atteler faire de ce débat médiatique qui s’offre actuellement, une opportunité d’échanges d’idées à la faveur des citoyens toutes couches sociales et tendances politiques confondues. N’est-ce ainsi qu’on éviterait les catastrophes d’irresponsabilité mal digérées non seulement par eux, dont on entend parler ici et là par suite de séries d’affaires sentant la mauvaise interprétation de la légitimité élective ? Justement ne s’agirait-il de ce fait, de dissiper leur méfiance même ironique vis-à-vis de ces gestions à la renverse de quelques présidents et élus régionaux, afin de rendre aux douze régions la vraie place institutionnelle par la brillance et non la décadence ? D’autant plus le juriste constitutionnaliste, l’universitaire académique, le journaliste analyste, le chercheur observateur et le décideur politique apporteraient leur soutien à coups communicationnels et informatifs pour la montée en puissance de la régionalisation avancée. Surtout qu’aujourd’hui, les plateformes d’analyse des faits et gestes politiques constituent un socle majeur en matière de transfèrement du capital informatif, en appuyant les initiatives à le décortiquer dans la transparence via de meilleures illustrations. A bon entendeur salut !

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