A QUOI RIME LA VIOLENCE VERBALE ET/OU ÉCRITE USANT DE L’EXPRESSION
‘’MOINS PJDISTE QUE MOI TU MEURS’’ ?
Au Maroc tout
doit être débattu, absolument tout sauf La personne du Roi qui est
inviolable, et respect Lui est dû (Article 46 de la constitution 2011). Aussi,
en cette veille du 20 Août 2016 soixante troisième anniversaire de la
révolution du Roi et du peuple (1953), c’est désormais acté qu’il n’est de
l’apanage de quiconque de tirer politiquement la couverture pour lui pour raison de valorisation institutionnelle en dehors
du respect de la loi. N’est-ce pour cela que le choix de Benkirane de se
présenter aux élections du 07 Octobre 2016 à Salé a provoqué beaucoup de remous
où se mélange le diffamatoire l’insulte et la violence verbale et/où écrite à
tout égard condamnable ? Au sens où il est là le manquement qu’on ne peut rattraper
que par discussion franche pour le dépasser, et donc s'en éloigner de cette rythmique de l’habitude médiocrement
assimilée car mal documentée juridiquement. S’ajoutant à de l’insolence non
justifiée dans le traitement de sujets de cette portée, malheureusement faite sur
fond du mépris des marocains surtout les universitaires et
observateurs-analystes libres, qui, eux, tiennent compte en plus du volet juridique-constitutionnel.
En réalité, n’est-ce là où il y a matière à traiter ce dilemme de la part de
Benkirane par le choix de la raison, où bien continuer à superviser les
élections sans légitimation des violences en toute circonstance où bien de se
présenter comme tout un chacun en démissionnant pour n’exacerber davantage les tentions sociétales ?
Néanmoins, quoique l'on puisse penser que l’on soit d’un coté ou de l’autre, être superviseur
de l’autorité publique, responsable administrativement du processus électoral
et en même temps se porter candidat, est antinomique avec l’esprit de la
constitution 2011. D’ailleurs, aller chercher de mauvaises explications et
d’injustifiables comparaisons comme le font certains analystes de la dernière pluie sans en évoquer le prétexte de la légitimité de
la contestation, est un raccourci de déni de la bonne pratique de la
démocratie. D’autant plus, cerise sur le gâteau, vouloir tourner la page rapidement de cet
artefact d’interprétation constitutionnelle seulement selon la vision
idéologique islamiste en évitant d’éluder de fait la responsabilité morale et
technique, c’est tomber dans la jurisprudence de singularité fétichiste. En tout
cas, ceci montre une désobéissance inconsciente à la loi sans argumentation valable par eux, dont les inconditionnels du PJD s'en sont emparés par la
pratique de l’apologie d’autres modèles à priori productifs et uniformisants
de la pensée politique. Parce que c'est là la démarche que la majorité silencieuse des marocains n’en veut
pas s’y plier, étant donné que ça représente une focalisation ayant provoqué l’erreur
fatale qu’ont vécu et vivent encore certains pays sous des cieux non lointains.
Lesquels, sont toujours dans la tourmente du soi-disant printemps arabe, car ils n’en ont pu lire
et disséquer objectivement les recoins des interprétations sur la dangerosité des
décisions de ce genre de laxisme des uns et des autres.
Voilà en quoi la
stratégie de légitimation de la violence verbale usant de l’expression ‘’moins
pjidiste que moi tu meurs’’ que veulent imposer certains politiques, pourrait en
influencer d’autres à sauter le pas qu'il prépare depuis longtemps. Celui de leur jumelage à la nébuleuse intégriste, à même d'aller jusqu’à en vouloir prononcer leur ''Fatwa'' pour pousser l’Etat-Maroc à déclarer l’état
de catastrophe électorale par reniement du cadre de respect de la loi. D’ailleurs rien que
ça, c’est une illustration des soupçons envers eux pour déni de la démocratie faisant spasmes aux tripes, alors
que le Maroc n’est pas l’Algérie ni la Turquie ni l’Egypte ni le Yémen et
encore moins la Syrie. Même si, nombreux sont les politiques ignorants ces maux,
qu’au demeurant ont rongé le temps de mise en effectivité réelle de la
constitution du 01 Juillet 2011. Et c’est même malheureux d’en arriver à ce
constat par la faute de cette approche du gouvernement trop benkiranisé, ayant
retardé intentionnellement sa volonté de ne se laisser cristalliser qu’autour
de ses influences politiciennes électoralistes.
A ce titre donc pour ne laisser de zones d'ombres, n’en pensez pas que c’est une nonchalance ou déficit
dans l’observance des failles en matière du suivi constitutionnel par l’Etat-Maroc
unique et unitaire à ce propos. Et, dont des observateurs en voient aujourd’hui
la raison de la mobilisation des ‘’fouloul’’ du PJD sur le Net par la
provocation la voyant neutralisante du seul parti qui leur tient tête, en l’occurrence
le PAM.
Cependant après cinq ans de cette expérience avec ses hauts peu nombreux et ses bas foisonnant dans tous les recoins, et malgré tous les serments faits aujourd'hui dans le sens du respect de l’essence des élections,
reste à ne jamais oublier que l’assassinat de bonne pratique politique de la
multipolarité aura des conséquences incalculables. Notamment, par l’exercice du
genre camouflage usant des lavages de cerveaux combinant l’émotionnel et l’activité
borderline à même la menace de blocage
de l’Etat lui-même. Franchement, maintenant, dans le cadre de la
régionalisation avancée ne doit-on se poser la question pourquoi ne pas s’atteler
faire de ce débat médiatique qui s’offre actuellement, une opportunité
d’échanges d’idées à la faveur des citoyens toutes couches sociales et
tendances politiques confondues. N’est-ce ainsi qu’on éviterait les catastrophes
d’irresponsabilité mal digérées non seulement par eux, dont on entend parler
ici et là par suite de séries d’affaires sentant la mauvaise interprétation de
la légitimité élective ? Justement ne s’agirait-il de ce fait, de dissiper
leur méfiance même ironique vis-à-vis de ces gestions à la renverse de quelques
présidents et élus régionaux, afin de rendre aux douze régions la vraie place
institutionnelle par la brillance et non la décadence ? D’autant plus le
juriste constitutionnaliste, l’universitaire académique, le journaliste
analyste, le chercheur observateur et le décideur politique apporteraient
leur soutien à coups communicationnels et informatifs pour la montée en
puissance de la régionalisation avancée. Surtout qu’aujourd’hui, les
plateformes d’analyse des faits et gestes politiques constituent un socle
majeur en matière de transfèrement du capital informatif, en appuyant les
initiatives à le décortiquer dans la transparence via de meilleures
illustrations. A bon entendeur salut !
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