EN ATTENDANT LA MEILLEURE PRESTATION MAROCAINE LORS DE
LA COP22, N’EST-CE DÉJÀ LE BRANLE-BAS DE L’EXIGENCE SÉCURITAIRE QUI PRÉVAUT ?
Actuellement, le
Maroc vit la phase préélectorale la plus suivie et scrutée par les observateurs
de toute son histoire du champ politique. Aussi, bien que cet intérêt soit
louable, il n’en demeure pas moins qu’il s’inscrit dans le cadre plus général
du déroulé de la vie événementielle marocaine de grande envergure telle la
COP22. Dont il n’est ni délicat ni tabou d’en aborder le volet sécuritaire et
encore moins interdit d’en explorer ce qui fait l’essence de ce genre de défi
marocain. Et donc il faudrait affirmer ce que ferait le Maroc, étant donné que la mise en place référentielle de la COP22 d’utilité scientifique, ne se limite pas qu'à l’aménagement
du site et à la logistique. Sachant qu'elle englobe l’ensemble des besoins autant
fonctionnels que promotionnels pour continuer la procédure amorcée à Paris en
2015, sous l’impulsion concertée des experts volontaristes et ONG influentes. Mais si le retour des choses ne suit pas en cas d’échec, il serait éventuellement légitime pour essayer de cristalliser le mécontentement, seulement
autour des lobbys dont le dévouement est indigne car s’ouvrant spécifiquement à
la grille de la pensée néocolonialiste. D’autant, ne se contentant pas de
servir l’équité que confirme indéniablement l’importance de la prévention des
catastrophes naturelles induites par le comportement de l’homme, vu qu’ils ne
veuillent que certains gouvernements n’adhérent à ce programme en provoquant un
dialogue positif.
Ceci étant, n’est-ce
pas tous les marocains doivent s’en réjouir de la perspective sécuritaire de l’Etat-Maroc
unique et unitaire de toujours concentrer ses efforts pour contrecarrer la problématique
terroriste opportuniste et conjoncturelle ? Et, surtout en s’interrogeant
sur ce que la future coalition gouvernementale devrait faire pour bien montrer
la bonne volonté du pays d’aller plus vite, sans réticences ni allégeances même
discrètes à d’autres visées sociétales dont on perçoit en subliminal le langage
semblable à celui sous d’autres cieux. Mais, comment faire si ce n’est d’abord
une mise en place d’un programme national gouvernemental permanent et efficace
contre le chômage, la précarité et la marginalisation. Puis, la prise de
mesures draconiennes d’accompagnement des initiatives déjà consenties par l’institution
royale, pour réduire l’écart criard en infrastructure entre l’urbain et le
rural qui par ailleurs fait froid dans le dos. Encore heureux pour les marocains,
que l’exégèse de la teneur du ton et du style direct voire cru et non simpliste de la salve des
derniers discours du Roi Mohamed VI aient rendu lisibles les étapes politiques décisives
exprimant leurs aspirations-alliances pour le leadership en Afrique. De surcroît, par la nécessité de
circonscrire tous les risques de subsistance de foyers in sécuritaires pouvant remettre en cause sa tendance vers le progrès, bien sûr sans perte d’identité ni risque de tomber dans le suivisme désobligeant. Et pourquoi pas passer à la vitesse supérieure d’assécher les zones d’ombres de l'usage de privilèges accordés toujours aux mêmes personnes pour ne plus avoir l'impression d'évoluer dans le smog total.
En effet, en se
portant candidat à la programmation de la COP22 sur son sol à Marrakech du 07 au 18 Novembre 2016, le Maroc sait d’emblée que l’Afrique va davantage en
bénéficier. D’abord, par la réduction des préjugés et leurs incidences sur sa
capacité de se focaliser sur l’essentiel surtout vu l’enjeu que représente le
changement climatique. Puis, par la résistance aux choix économiques et politiques
n’allant même pas dans le sens d’une pratique de réparation du tort qu’on lui a
fait subir des années durant. D’ailleurs
n’est-ce là la preuve que l’objectif recherché du Maroc c’est de faire une
‘’COP22 pour tous’’, et/où l’espoir c’est qu’il n’y ait ni dichotomie des
enjeux économiques stratégiques entre pays riches, ni besoins d’influences
géopolitiques des uns par rapport aux autres sur le dos des pays pauvres ?
Reste à savoir si tous les pays industrialisés influents éprouveraient une
passion à cette touche du Maroc, pour ne pas freiner l’initiation du concept
égalitaire qu’il cherche à mettre en exergue comme leitmotiv d’information et
sensibilisation par toutes ses missions diplomatiques parcourant le monde.
En fait, c’est
vrai qu’à valeur d’aujourd’hui, personne n’en doute que la COP22 sera une
édition riche en nouveautés à l’image de la précédente hautement sécurisée organisée
l’an passé en Octobre 2015 à Paris, qui a vu un record de participants-experts
et autres délégations étatiques semi-étatiques et associatives. Parce qu’entre
autres objectifs visés par cette rencontre
internationale sous l’égide de l’ONU et du Royaume du Maroc, il y a la
valorisation et la promotion de l’excellence et l’expertise dans le domaine de
la sécurité publique et aussi du renseignement de grande sensibilité. Et ce
n’est pas pour être enquiquinant que de répéter dans ce contexte mondialisé où
le terrorisme subit des déconvenues en Syrie en Irak et surtout après la
pression des USA en Libye, il est légitime en dépit de ce que représente comme
danger évident le retour au Maroc des jihadistes, que le ministère de
l’Intérieur et les services de sécurité soient sur le qui-vive. Car même si ça
parait évident, il serait incompréhensible que les organisateurs onusiens en tant que
modérateurs de la COP22 de ne pas essayer de faire de temps à autre le point sur
la question et, surtout, discuter dès à présent avec l’Etat-major sécuritaire
marocain sur comment faire face à tout danger.
Ainsi, aujourd’hui
au Maroc l’on peut confirmer que l’exemplarité de la prise en charge de
l’exigence sécuritaire, est devenue partie intégrante de l’attention portée à
la quiétude des marocains et leurs invités. Sachant, d’autant plus qu’elle n’a
cessé d’évoluer positivement depuis l’hécatombe du 16 Mai 2003 à Casablanca, de
manière responsable sereine et réfléchie pour que soit assuré le bon
déroulement de la COP22 du fait de l’amélioration des prestations de service
par une logistique maîtrisée et sécurisée. Dont le Maroc s’y est investi par
son savoir-faire, de cette exigence qui vise à mieux agir tant sur le plan des
techniques d’investigations que sur celui des traitements des faits sans
distinction au regard de ce qui arrive ici et là dans le région MENA. Mais la question qui taraude
plus d’un, est-ce que cet événement planétaire pourrait-il créer un nouveau
deal de l’intelligence coopérative africaine génératrice d’espoir et non de
chimères, en s’imposant en tant que plateforme incontournable de rencontre, de
partage et d’échanges entre climatologues de tous les horizons ? Et ce, en
réponse aux attentes des pays africains et insulaires les plus exposés aux influences du dérèglement
climatique, et pourquoi ne pas trouver de vraies solutions aux problèmes posés
concernant le développement des Energies renouvelables, les traitements des
déchets, les déforestations outrancières et la désertification galopante.
Voilà pourquoi
il n’y aura aucun doute à propos de la conduite à tenir sur la classification
des priorités au moment des symposiums et excursions vers le méga-projet de production d’Energie solaire Nour1,2,3 à Ouarzazate lors de cette édition
marocaine représentant de facto l’Afrique. Néanmoins, de ce point de vue ne
peut-on affirmer que les conférences qui seront programmées avec le concours
d’experts nationaux, apporteront quelques indications d’action-réponse contre
l’effet de serres ‘’Al Ihtibass Al Harari’’. Notamment pour l’initiation à la
sauvegarde de l’environnement, l’éco agriculture économe, la géo localisation
satellitaire du trafic maritime vu les dérives constatées des continents, les
trombes d’eaux et inondations récurrentes, les feux de forets dévastateurs, le
dégel et fonte des glaciers...etc. Déjà, on en perçoit les prémisses d’insistance
sur les décisions politiques gouvernementales, sans jamais nier le grand
intérêt scientifique qui reste une occasion d’actualisation des données pour
l’ensemble des secteurs concernés social économique technologique
environnemental et sanitaire. Parce qu’auparavant le GIEC en a estimé dès 2007
que le réchauffement climatique est du à 90% à l’activité humaine, sauf que la
certitude n’est pas absolue vu qu’à ce jour des recherches sont encore en voie
de modélisation d’observation pour avoir la confirmation.
Finalement, n’est-ce
pas qu’il n’y aura de belle réussite d’abord du Maroc puis de l’Afrique même
ponctuelle et conjoncturelle, que celle attendue durant cette COP22 à Marrakech
en novembre 2016 ? N’est-ce ainsi qu’avec sa volonté de modernisation à
marche forcée, le Maroc faisant la différence entre objectivité et subjectivité montrera au monde entier qu’il est un pays d’idées pensées
et recommandations ? Qu’en effet elles rentrent toutes dans le
chemin-cadre de son activité-expression organisationnelle sécurisée, dont le
but étant d’offrir plus de visibilité et plus de communication avec le concours
des sommités nationales et internationales notamment africaines en la matière.
De ce fait, le considérerait-on objectivement le défenseur responsable et non
naïf des intérêts de l’Afrique, lors de cet événement planétaire qui s’annonce
décisif à l’image des promesses tenues pendant la COP21 à Paris 2015 ? A
bon suiveur bon décryptage !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire