lundi 15 août 2016

MAROC-UA, BIENTÔT LE RELAIS D’ORGANISATION TROISIÈME GÉNÉRATION.

EST-CE QUE CETTE TRANSITION AVEC LES EXIGENCES DÉMOCRATIQUES DEMANDÉES EN CE SENS, SERAIT-ELLE DE QUALITÉ  EN PRÉSENCE DE NKOSAZANA DLAMINI L'EX MADAME ZOUMA ?

       Le Maroc deviendrait-il dans un avenir proche l’activateur de bonnes pratiques politiques pour l’Afrique ? Certes, il s’agit là d’un questionnement essentiel sur la production et la réalisation d’une capacité de force d’immunisation de l’Afrique de ses pratiques politiques d’un temps révolu. D’autant que l’UA est maintenant critiquée ouvertement en interne pour son laxisme à l’égard de la RASD dopée et entretenue par l’activisme aveuglant de l’Algérie en totale contradiction avec le respect du droit international. S’additionnant à un type de gouvernance en souffrance de vraie démocratie via comportement décadent de la commission, qui n’est en fait qu’attaque chronique immorale et agressive contre l’image de l’UA elle-même. Evidemment, que l’on ne peut s’empêcher de penser que c’est lié à la conceptualisation honteuse de la triche historique à Nairobi 1984 au détriment du bon droit du Maroc. Laquelle, malheureusement s’étant traduite par la reconnaissance de la poche extra-Etat du Polisario en pseudo république sur le socle de l’UA.

       Il est vrai qu’à cette époque le Maroc a dû faire face aux malentendus stupides qui ont perturbé ses relations avec l’Afrique, dont aujourd’hui sa nouvelle perception après 32 ans d’absence lui confère un sentiment de satisfaction voire revanche. N’est-ce là l’impression légitime qu’ont les pays africains d’avoir été bernés à ce point par l’Algérie cautionnée de la Libye de Kadhafi ayant usé de la corruption des chefs d’Etats et autres décideurs influents de l’époque ? Et qu’actuellement, cet état de fait ne provoque que malaise politique dans tous les rouages de l’UA, dans l’espoir de se racheter vis-à-vis de cette discrimination infondée contre la bonne autorité et intégrité du Royaume du Maroc. C’est d’ailleurs assez phénoménal de voir que cette défiance à l’UA c’est venu nécessairement de l’intérieur de la masse sociétale diversifiée africaine voyant en le Roi du Maroc le vrai concepteur du sauvetage de l’Afrique discours de Bamako et Abidjan faisant foi. Un sacré défi de leur part car ne faisant plus confiance aux instances actuelles de l’UA et surtout en outrepassant la peur même mentale venant du passé. A l’évidence, partant de ce constat, l’on peut dire que l’Afrique profonde s’en est rendu compte de l’usurpation algérienne en appréhendant d’une manière militante historique authentique et réaliste le problème du Sahara marocain.

       En cela, n’est-ce là où le rôle du Maroc est déterminant dans la mesure où sa méthodologie préconisée favorise optimise et pérennise la meilleure gouvernance dans le sens de cet éveil africain ? Sans omission de l’entretien de l’ordre et de la stabilité de tous ces pays, lesquels ne voulant continuer à payer la facture qui n’est aucunement la leur mais seulement au profit de l’escroquerie de l’Etat algérien. Aussi, ne peut-on avancer que désormais, ils sont dûment placés par le Maroc dans un programme d’anticipation sur les dérapages de fonctionnalité de l’UA selon une prescription au dessus des soupçons. D’une part, pour réduire les poches de résistance ne pouvant provoquer qu’ambiance de méfiance de ces pays africains entre eux, et d’autre part, pour assurer un accompagnement de l’économie par la transparence et non l’urgence de financiarisation des projets à tire larigot. A l’exemple du bradage des terres arables, même si ça relève de décisions souveraines des pays, et d’où on en voit qu’elles sont exploitées par des multinationales sans notifications au préalable en temps réel. Et ce, pour qu’ils ne se retrouvent assis  entre deux chaises, en plus pour leur bien faire éviter les failles juridiques irraisonnables parce qu’il s’agit de problème crucial de l’alimentation de toute l’humanité où il ne faudrait y avoir d‘exclusivité en sourdine ou de monopole en catimini.

       Voilà pourquoi, dans le cadre du retour annoncé du Maroc au sein de l’UA (Union Africaine) au Sommet de Kigali au Rwanda Juillet 2016, sûrement il sera introduit un style d’organisation-gouvernance de la Commission extrêmement prometteur comparativement à celui existant à ce jour. Mais, que voudrait dire cela concrètement, surtout si les promesses de déblocage pour une meilleure stabilité de ses rangs ne restent pas conjoncturelles ? N’est-ce qu’une structuration 3-ième génération aura lieu sous l’impulsion du Maroc, avec qu’on ne le veuille ou pas pour conséquence immédiate la suspension de la RASD dans l’attente de son exclusion définitive ? Néanmoins par ailleurs, n’est-il difficile de ne pas y voir de fait qu’il est le seul pays porteur en Afrique d’une telle avancée en bonnes pratiques politiques notamment dans la nouvelle temporalité décisionnelle puissante ? Pour preuve, n’est-il devenu ce directoire d'entrepreneuriat vivant, où par ailleurs claque l’imaginaire des pays riches et émergents pour ses opportunités et potentialités sans protectionnisme ni défaut de régulation pour nourrir les espoirs ? Montrant alors la possibilité de ce qu’il faut faire par suite d’authentification des signes de l’état d’esprit des entrepreneurs marocains, pour lever les fonds souverains faisant appel aux partenariats géopolitiques et stratégiques qu’il eut contracté tout récemment en Russie Inde Chine et auprès du CCG. 

       Bien sûr, personne ne peut nier que cela s’intègre au long processus de la maturation politique du Maroc, ayant abouti 17 ans après l’intronisation du Roi Mohamed VI à sa rénovation cultuelle-sécuritaire et ses innovations socio-économiques et culturelles-écologiques. Et ce, après la 1ère génération de création de l’OUA 1963 à Addis-Abeba longtemps restée cliché de joie sans lendemain, puis la 2-ième celle de l’UA 1984 dont tout un chacun constate qu’elle ne fut qu’usurpatrice du droit international n’ayant causé que mésentente déchirement et désespoir partout en Afrique. A ce titre, autant l’affirmer avec véhémence, il va falloir s’attendre à plus de résistance de l’Algérie et donc par voie de conséquence de la Commission encore sous la main de l’Ex Madame Zouma. D’où la nécessité d’un nouvel éclairage diplomatique marocain permettant d’augmenter rapidement les marges de progression de l’idée de la motion des 28 de Kigali, pour mener à bien une gouvernance de prévention de ces blocages récurrents et illégaux des institutions. C’est donc pour faire évoluer significativement les débats sur les nouvelles pratiques à suivre au sein de l’UA, qu’un dépistage des perfidies qu’organisent l’Algérie et ses supports sur le marché africain doit constamment se réaliser. 
     
    A cet effet, de nombreuses analyses politiques mettent aujourd’hui en rapport le fonctionnement de la Commission et l’état d’existence de la démagogie et du populisme au sein de l’UA en défaveur des perspectives économiques encourageantes en ce temps présent. Aussi, l’observance du changement profond que vit l’Afrique tant sur le plan de sa fréquence que son aspect différencié progressif retenu par la communauté internationale, est si intéressant à quantifier au-delà des chiffrages officiels très discutables. Alors, pour cela, quel serait l'impact des regards des chefs d’Etats eux-mêmes, d’abord sur la future gestion avec ses forces de rappel à des propositions de révolutionner l’approche, puis sur la compensation des déficiences à l’investissement et non à ses horizons qui différent d’un pays l’autre. Dont franchement la Mauritanie plus fébrilement axée sur son zéro obtenu après l’échec flagrant du Sommet Arabe à Nouakchott le mois de Juillet 2016, considère que c'est juste un accident dans son parcours. Sauf que sans qu'elle n'ait pu l'éviter, elle veut affronter le Maroc à coup de hache diplomatique dépassé dans le temps et l’espace. Tellement, n’en ayant toujours pas assimilé par orgueil démesuré à cause de son nouveau formatage dont elle a fini par admettre l’argument de racket de son mentor, que seul le rapprochement avec le Maroc lui assurera stabilité et essor sans rentrer dans l’offense ni l’énervement du couple Maroc-Sénégal. En tout cas, toute l’Afrique le sait et en est convaincue qu’avec le Maroc elle gardera son indépendance économique en créant un potentiel de développement très important, pour pousser sans euphorie à l’externalisation de ses idées novatrices faisant appel à son intelligence.  Et oui, bientôt le soleil se couchera sur toute l'Afrique sans mystère algérien ni paranoïa Sud'africaine et encore moins de raisonnements accusateurs envers le Maroc.  A bon entendeur salut !

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