mardi 23 août 2016

AVEC LES CONFLITS DE LA RÉGION ET EN AFRIQUE, OU EN EST LA PROBLÉMATIQUE DE L’ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE A LA MAROCAINE ?

Y’AURAIT-IL UN SURSAUT APRES LE DISCOURS ROYAL DU 20 AOÛT 2016  POUR SOUTENIR L’ACCRÉDITATION DU MODÈLE MAROCAIN AU MAGHREB ET EN AFRIQUE POUR UN MIEUX-ETRE SOCIÉTAL?

       A l’occasion des soixante troisième anniversaires de la révolution du Roi et du peuple, n’en est-on en droit de penser ou en est l’Economie Sociale solidaire à la marocaine ? N’en peut-on en plus de la perception royale quadri normée (Maghreb-Terrorisme-Immigration et Co-développement) essentiellement portée sur l’avenir, lire des recommandations en sous-ligne pour son accréditation appropriée notamment de contribution à la paix sociétale. Car, au Maroc, sans occulter les indices de quelques mauvais résultats dans certains domaines comme la Santé de proximité et l’Education Nationale en général, elle reste l’une des priorités. Aussi, étant que l’actualité l’exige il faut absolument dépister la prévalence des manquements au devoir contre la volonté populaire, lesquels souvent irrationnellement confondus par les décideurs à la perturbation extrinsèque sourde-muette à leur ligne de gouvernance. En effet, rien que pour la Santé les répercussions des indices de médiocrité des prestations sont là, à l’exception du programme de lutte contre le cancer avec son apport conceptuel intégratif de bonne réussite de la part de la Fondation Lalla Salma. Ce qui ne montre que mauvaise fonctionnalité exclusivement du gouvernement, même pour les projets phares légués par le prédécesseur en Janvier 2012 où fut soulignée l’urgence de réalisation. Dont dorénavant il est impératif d’en contrôler l’envenimation politicienne électoraliste, en maintenant un climat sain via l’affront à toutes les misères qui s’y greffent surtout dans les contrées enclavées les plus socialement emblématiques.

       D’ailleurs, c’est là un défi du lendemain des législatives prochaines du 07 Octobre 2016, pour la mise au point rapide d’une nouvelle stratégie valorisée par les compétences et potentialités nationales afin de marquer la place Numéro 1 africaine dont aspire le Maroc. Néanmoins, comment faire, si ce n’est tenter d’autres solutions collaboratives en les finançant intrinsèquement grâce aux transformations de l’assiette fiscale locale sans de-tricotage de l’informel. Bien sûr seulement en le réintégrant sans brutalité administrative ni laxisme aux visées électoralistes, en usant d’outils acceptables pour créer plus de valeurs ajoutées par des accords d’accompagnement des petites entreprises. Ce qu’évidemment ne formalisera plus son attrait mais conditionnera sa certification locale ajustée à la demande en fonction des offres et opportunités au sein des collectivités territoriales. Mais, cette effectivité de nouvelles idées pour mettre ces outils dans la gouvernance locale provinciale et régionale, ne recommande-t-elle l’obligation d’une formation continue, permanente, évolutive et interdisciplinaire ? Et donc, mieux vaut comprendre si l’environnement socio-économique est propice pour pouvoir faire ce que l’on pourrait appeler programme APIC ‘’Activation des Potentiels d’Investissement Croisés’’ couplé à une évaluation des pratiques administratives. En plus de savoir si sa faisabilité pourrait-elle être objectivement enrichie par l’apport des spécialistes qualifiés en la matière, dans les forums de discussion sur l’Economie Sociale à l‘international via les chambres de commerce et investissement ?

       C’est désormais le fait fort en subliminal du discours royal du 20 Août 2016 de la vérité et du courage, pourvu de logique imaginative intégrative de solutions pour le Maghreb et l’Afrique parce que se référant au potentiel historique normatif de la lutte commune pour l’indépendance. D’autant plus, l’intelligence économique Maroc-Algérie aujourd’hui c’est essentiel qu’elle ne soit plus le fantasme de la guerre, mais le support des accords sans perfidies ni jeu de souffrance en Afrique et ailleurs pour le co-développement. Et ce, afin de faire barrage au terrorisme multi-faces qui fait souffrir le monde et surtout l’Afrique, et dont l’ordre organisationnel touche directement les séparatismes et s’immisce dans les conflits interethniques ne permettant épanouissement des potentialités ni expression des volontés mais seulement leur épuisement. C’est d’ailleurs grâce à ce positionnement du Maroc ne supportant ni la malveillance ni la médiocrité, qu’on ne le veuille ou pas, il est entré en phase de géostratégie de préparation de sortie du tunnel de l’interdépendance à autrui. Notamment, par la détection précoce des actions ne lui apportant de consistance géopolitique au moment où il est encouragé par le FMI la BAD et d’autres institutions financières pour continuer son bonhomme de chemin. Même si, à cela s’y ajoute un bémol compte tenu de certains résultats décevants obtenus par le gouvernement en Economie Sociale, qu’en plus, les médias n’en sont pas exempts de leur part de responsabilité n’ayant pas correctement joué leur rôle à dénoncer les retards d’exécution en dehors de l’INDH devenue exemplaire. Peut-être, parce qu’ils ne se sont focalisés que sur la rétention informationnelle-polémique touchant la macroéconomie réelle, avec sa marge de fluctuations sur les données de l’instantanéité et non la prospective. Dans la mesure où la valorisation de la temporalité effective du domaine social n’est nullement une condition suffisante, pour traiter ses sujets en profondeur et leur donner la substance politique pour faire réagir les décideurs à expliquer leur manquement pour le bien-être des marocains déshérités et marginalisés.

       N’est-ce ainsi, parmi les recommandations sans prise de position dans  les rivalités entre le Maroc et l’Algérie, le Roi n’a-t-il gracieusement traité les questions d’interactivité réelle en perspective diplomatique-socioéconomique entre pays africain à l’égard du retour normal du Maroc parmi les siens sans tambours battants ni youyous ? Simplement, objectivement, à travers le traitement de la quasi-totalité des sujets de préoccupations, s’ajoutant à sa détermination sans snobisme via l’apport et partage d’idées allant dans le cadre du renforcement des acquis partenariaux gagnants-gagnants déjà établis. En plus, sans omettre de mettre particulièrement l’accent sur l’importance de la cohésion l’unité et la sécurité de l’Afrique, qui reste l’une de ses préoccupations prioritaires avec accompagnement usant de bonnes initiatives de développement humain. Néanmoins, n’en oublions pas que ce discours porte les relents de la sensibilisation implicite de tous les intervenants politiques, société civile comprise, de mettre en valeur leurs moyens pour atteindre l’objectif de collaboration humanitaire avec l’Afrique pour donner une autre image. Même si, pour les uns dans leur certitude jusqu'à l'hypocrisie au demeurant très discutée et non exempte de toute critique en plus continuant de penser qu’ils sont les porteurs des préceptes de l’Islam croyant sans preuve d’idée-purge qu’on cherche à les balayer impérativement urgemment de l’arène politique décisionnelle. Et, pour les autres dans leur volonté de ne se laisser intimider par quiconque ni de l’intérieur ni de l’extérieur, et de ne rien lâcher ni céder sans s’en tenir aux résultats réels de l’expression de votation du 07 Octobre 2016.       

       Oui, au Maroc beaucoup de choses ont été faites, mais reste toujours à faire pour la meilleure coordination des intervenants dans les prises de décisions symboliques et courageuses face à l’environnement difficile de son économie sociale. D’où l’on peut en voir  une finalisation prochaine après le 07 Octobre 2016, dans les domaines de la Santé la Famille l’Enfance l’Education l’Habitat la Culture l’Ecologie et le Travail (Chômage), par optimisation des ressources disponibles. Et pourquoi ne pas la projeter dans la perspective visionnaire marocaine vis-à-vis de l’Afrique de la décennie future. D’une part afin de pérenniser ce désir d’avenir commun par le lancement d’autres projets dans les plus brefs délais, d’autre part pour que l’Afrique puisse effacer les préjugés qui lui font tant tort et rompre avec les forces jalouses qui ont une vue divergente du Maroc influencé par le progrès-réalisme. A cet égard, n’est-ce là que la population africaine à travers les messages de la vérité du discours royal du 20 Août 2016, en perçoit qu’ils apportent l’argumentation sans ambages pour mieux faire comprendre à tous leurs politiques décideurs de manifester plus d’intelligence dans l’exploitation d’idées nouvelles dans la gouvernance. Et donc de rattraper les retards enregistrés par suite à l’incroyable kermesse empreinte de clichés de l’époque coloniale qu’il va falloir changer radicalement dans la responsabilité. D’autant qu’à ce jour, quelques collaborations de ces intervenants ont permis de connaitre leur volonté de vouloir diminuer la prévalence de toutes les tensions guerres et misères sociales que connait le continent africain. Ce qui confirme que les lignes de démarcation entre le Maroc et les pays africains sont en perpétuelle consolidation, étant donné qu’elles deviennent si claires et si tangibles ayant pour objectif de développer et d’appuyer les initiatives  d’intégration de la dimension cultuelle sociale et sécuritaire via la méthodologie marocaine. A bon entendeur salut !

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