dimanche 17 avril 2016

MAROC-ONU, DÉJÀ DANS LA PERSPECTIVE CIBLAGE-PROFILAGE ET MONTAGE DE LA SOLUTION LA PLUS ADAPTÉE A L’OFFRE D’AUTONOMIE !

LA TOUCHE RÉFÉRENCE DES NÉGOCIATIONS DU MAROC AVEC L’ONU, N’AURAIT-ELLE IDENTIFIÉ SES CAPACITÉS D’ADAPTATION A L’EMPLOYABILITÉ DIPLOMATIQUE PRAGMATIQUE ?

       Le Maroc au vu de sa disponibilité politique qualifiée honnête, a entamé avec l’ONU un cycle de négociations sans grand risque spécifique à court moyen et long terme. Dont apparemment il s’en serait bien sorti au demeurant, car en pratique cela se traduirait par des résultats appropriés à la confiance que lui témoignent les membres du Conseil de Sécurité. Sauf que, pourquoi alors au Secrétariat Général certains prêtes-mains algéro-dépendants continuent-ils dans l’incorrection encore à palabrer futilement lors des points de presse ? Entre l’idée dépassée du référendum qu’en effet est attesté par le Conseil de Sécurité chose irréalisable et la réalité du mémorandum d’entente que presque tous ses membres préconisent en se basant sur l’offre maximale marocaine d’autonomie 2007 ? N’est-ce dans cette approche synergique permettant de faire des choix judicieux, que le Maroc aurait négocié dextrement la diminution du nombre des observateurs civils de la Minurso ? Et aurait réussi à réduire leurs actions vis-à-vis des devoirs de l’Etat ciblant le profil d’adaptation à la régionalisation avancée et limitant leurs objectifs non contrôlés de manière significative dans l’espace et le temps. Comprendra qui voudra ! Notamment, parce qu’il y va de la prévention en termes de contribution à l’amélioration de l’accompagnement normatif du Maroc sur le terrain, pour le maintien de sa capacité de dénoncer par la preuve tout essai de non neutralité absolue dans leurs comptes rendus.

       Voilà donc une lueur d’espoir que prouvent les témoignages inhérents à la légitimité marocaine ! Au sens où le conseil de sécurité a attiré l’attention de Ban Ki Moon sur les risques encourus suite à son utilisation non rationnelle de gestuels et dires interdits. De surcroît, en se les autorisant sans l’aval d’une résolution explicite pour le lancement de tels mensonges lors de sa fameuse visite aux camps de la séquestration et en Algérie, dont il crut tout en se faisant plaisir pouvoir atteindre son objectif d’amputation du Maroc de son Sahara. Ce à quoi, maintenant tout un chacun sait que le positionnement de non neutralité de Ban Ki Moon est confirmé, s’additionnant aux échos enregistrés par suite de constatations objectives mentionnées dans tous les rapports des chancelleries du monde. D’autant plus, à en croire les quelques déclarations de diplomates onusiens de hauts rangs, l’extension du contrôle des agissements du futur Secrétaire Général sera appliquée beaucoup plus qu’auparavant. Donc, par conséquent encore huit mois d’attente pour que les marocains puissent en bénéficier totalement, du fait qu'il n'auront aucune confiance à Ban Ki Moon leur garantissant son impartialité dans ses initiatives futures onusiennes. N’est-ce là par ailleurs où la garantie référencée du Conseil de Sécurité revêtirait une importance capitale, pour ne laisser de place à l’instauration de faits susceptibles de porter préjudice à la notoriété de l’ONU ?

        Aussi, en raison de cette partialité politique infondée au Secrétariat Général de l’ONU, s’étant en plus avérée dommageable sur le plan interventionnel que consultatif dans l’affaire du Sahara marocain, le Maroc n’avait de choix que de faire monter la mayonnaise pour montrer qu’il n’est plus dans l’état d’esprit d’avant. Tellement, aujourd’hui il ne peut rester ni dans la posture d’observateur médusé ni dans l’inadvertance non contributive à la maîtrise du fil d’actualités diplomatiques au Secrétariat Général onusien. Sachant, dorénavant, il n’hésitera guère de faire montre d’inflexibilité qu’il s’agisse d’appui de ses mesures de rétorsion et/ou de sanctions draconiennes à prendre à chaque fois que sa stabilité sa sécurité et son existence soient menacées. Comme ce qu’il a mis en exergue en ayant choisi souverainement de passer à la prévenance d’urgence efficace contre la fraction civile de la Minurso, et ce, à la lumière des suspicions de malveillances au demeurant facilement décelables sur l’évaluation de la situation voulue par Ban Ki Moon via la dictée de Christopher Roos. Et oui, outre l'engagement du Maroc dans ses obligations vis-à-vis de l'ONU, il n'en demeure pas moins que sa riposte est aussi un ensemble de tests de validation de sa vigilance bien évaluée en matière d'anticipation sur d’éventuelles complications. Tout simplement, pour éviter qu’il n’en soit dépassé par les événements, sachant d’emblée que la mobilisation consciente unanime du peuple marocain à propos de son Sahara, passe aussi par le respect de tous les droits redonnant confiance sur la qualité et non la quantité de pratique de la démocratie. Contrairement à l'Algérie aux abois car au bord de l'éclatement modulable, qu'en plus se fait à partir des positionnements ethnoculturels voulant instaurer des changements sélectifs accélérés et profonds.


       En somme, le Maroc se réapproprie le plein recadrage de ses tolérances d'antan en s’imprégnant objectivement des derniers discours royaux, notamment en se basant sur les jugements opportuns d’usage de dispositifs diplomatiques offensifs réalistes. S’ajoutant, d'abord à la mise en place d’un suivi spécifique en lien avec la diplomatie officielle de veille, car on peut dire qu'il a maintenant appris comment gérer les situations d'urgences. Et, ensuite au développement des formulations-recommandations destinées à optimiser ce suivi-vigilance et non de le torpiller par des emphases de légèreté communicative politicienne irresponsable. D’ailleurs, n’est-ce vrai, l’excellence dans ce domaine est une contribution au grand effort national, et dont les membres du gouvernement à même le chef forment un maillon indispensable dans la chaîne de l’image de marque du pays ? Se devant normalement, en matière des perspectives politiques et économiques avec l’Etranger, être vigilants en s’adaptant objectivement par pragmatisme aux différents contextes et exigences du fil d’actualités. Sans en diminuer le rôle important des diplomates comme vecteur d’échange informationnel intégré multidimensionnel avec les pays de leurs accréditations respectives, et ce sans précipitation malencontreuse ni hésitation incompréhensible. A bon suiveur bon décryptage !

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