jeudi 28 avril 2016

APRES LA RÉSOLUTION…DU CONSEIL DE SÉCURITÉ FIN AVRIL 2016, CE QUI COMPTE C’EST L’ETAT D’ESPRIT DES MAROCAINS.

COMMENT A LA LUMIÈRE DE CETTE CRISE DONT SE DÉGAGE LE SOUCI DU PROFIT AU DÉTRIMENT DE L’ALLIANCE HISTORIQUE, CARACTÉRISER LA TRAÎTRISE DES USA ?

       Après le positionnement anti Maroc des USA malgré quelques annonces rassurantes ici et là, et les préoccupations marocaines strictement d’ordre politique qui s’en sont suivies, est maintenant arrivé le temps des comptes évoquant le thème central de l’alliance stratégique Maroc-USA. Parce qu’au sein de l’administration Obama, le Maroc est considéré comme à demi oublié derrière, dont, Ban Ki Moon en a joué le premier lanceur de torpilles contre lui, devant beaucoup sur ce point, à la pensée de Christopher Ross. Qui a, au demeurant, reconnu d’ailleurs, dans l’une de ses déclarations sa tache grandiose de former le nouveau espace sahraoui. Comptant le mettre à la disposition des aspirations de l’administration américaine qu’elle soit républicaine ou démocrate, pour pouvoir articuler-désarticuler la région comme bon lui semble en fonction de la temporalité et la conjoncture.

       A cet effet, au-delà la résolution du Conseil de Sécurité en cette fin Avril 2016 concernant le Sahara marocain, personne ne peut nier que le Maroc a de l’amertume vis-à-vis des USA qu’il considérait un pays ami. Au sens qu’à l’avenir il n’a de choix que de repenser ses affinités relationnelles historiques avec ce pays, en s’en défendant non systématiquement mais avec rigueur diplomatique actualisée sans l’abaisser potentiellement. D’autant plus, le dessin actuel sur la future résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU reflète fort mal les positionnements des pros et antis Maroc, puisque l’espace est envahi par la bataille des USA contre la France l’Espagne le Royaume Uni et la Russie sur le devenir de la composante civile de la Minurso. Ce qui développe une atmosphère bizarre autour des USA, d’un coté de courtisanerie si ce n’est de soumission à l'exemple du Venezuela Angola Uruguay et Nouvelle Zélande, et de l’autre, de résistance sinon rébellion comme le cas du Sénégal Egypte Malaisie et autres réduisant la volonté d’imposer au Maroc des sanctions voire mesures coercitives dans le temps et l’espace.

       Dorénavant, le Maroc dans ses stratégies montrées au Sommet de Riyad pour contrecarrer toute manipulation quelle qu’elle soit, elles doivent être axées sur l’amélioration de ses diversifications relationnelles basées sur la confiance en ses propres capacités de dépasser les incidents et provocations. Même si, quelques analyses et explications de certains experts et observateurs marocains, se montrent par mégarde presque rassurantes à ce propos vis-à-vis des USA, n’en n’ayant retenu aucune leçon de cette tension délibérément induite pour affaiblir le Maroc et sauver hypocritement momentanément l’Algérie des sables mouvants dont elle s'y est longtemps empêtrée. Et oui, maintenant n’est-ce clair comme l’eau de roche que la pratique diplomatique au Foreign Office américain sous Obama-Kerry-Reis dans l’affaire du Sahara marocain, est plus axée sur les modes opératoires d’inhibition de la vigilance et/où de la résistance marocaine ? Corroborant, ce qu’ils ont fait en 2011 pour qu’on puisse faciliter l’accès des islamistes à l’Exécutif comme partout dans le monde arabe au moment du soi-disant printemps, les ayant sponsorisés en les inscrivant à leur insu dans l’agenda de leur machiavélisme d’édification des étapes du démembrement de toute la région. Tout cela, dans l’espoir de voir naître par exemple au Maroc, l’affrontement direct entre civili-laïcs gauchisants et islamistes modérés-immodérés, même sachant que la propriété essentielle de sauvegarde de son unité stabilité et pérennité, est orientée sur l’efficacité. Laquelle, de surcroît, est majorée de gouvernance adéquate préventive des risques de turbulences qui sont souvent l’apanage d’intervenants externes. Sauf que cinq ans après, ils réitèrent leur action préméditée, pour déstructurer la programmation accélérée de mise en marche de l’autonomie dans la régionalisation avancée au Sahara marocain. Et ce, en passant le témoin à Ban Ki Moon,  pour l’exécution de leur plan usant du subterfuge-protocole d’actualisation de préceptes onusiens d’avant 2004. D’ailleurs n’est-ce à cause de ça, que le Roi du Maroc a insinué dans son discours mémorable de Riyad, que leur démarche-complot est tributaire de leur désir de démembrer notamment le Maroc puis l’Algérie et donc de provoquer le tremblement de la région Euro-méditerranée-Maghreb et bande sahélo subsaharienne-africaine  ?

       Cependant, si les choses n’évoluent pas au pire, les marocains doivent normalement profiter de la résolution…du Conseil de Sécurité d’Avril 2016, pour annoncer que le prochain défi c’est comment faciliter et accélérer le retour des séquestrés des camps de Lahmada ? N’est-ce dans ce sens, en collaboration avec les pays CCG, en plus d’autres ONG internationales probes et honnêtes ils se démèneraient ensemble à leur assurer intégration digne pour avoir confiance en l’avenir parmi les leurs ? Même si, c’est vrai, de telles préoccupations peuvent apparaître comme celles d’un pays qui cherche à assurer son développement, seulement dans cette perspective politique. D’où certes il n’est plus utile, alors, de refuser toute référence au recensement dont rêva subitement Ban Ki Moon en fin de mandat onusien, ne sachant qu’il est bel et bien enterré par suite des tergiversations de l’Algérie. En revanche, si recensement ne signifie pas seulement noyer le poisson dans l’esprit de Ban Ki Moon et ses manutentionnaires, il est évident qu’ils n’en regretteraient aucunement les formulations allant de pair avec l’étatisation préconçue au niveau de sa planification et exploitation sur le terrain.

      Ainsi, l’ont peut dire y a-t-il plus révélateur de nostalgie de retour parmi les siens, que lorsque on entend un enfant dans les camps de la honte se poser des questions sur les opportunités de retour vers la mère-patrie ? Qu’au demeurant, elles forment une véritable profession de foi de marocanité profonde, consacrant l’orientation définitive vers ce chemin pour ne plus rester à la merci des petites aides reçues de l’extérieur. C'est-à-dire de pouvoir récolter les fruits de la marocanisation des esprits chez les séquestrés malgré-eux et la réappropriation collective des grandes avancées sociales économiques culturelles spirituelles et sécuritaires que connaissent les provinces du Sud dans la régionalisation avancée. Par rapport aux discours mensongers de lutte soi-disant anti impérialiste d’un temps révolu, n’ayant provoqué qu’enrichissement invraisemblable des uns toujours les mêmes au détriment des autres très nombreux, dans des conditions d’exploitation désastreuse sans respect ni de la dignité humaine ni des droits fondamentaux de l’homme.

       Voilà pourquoi, nombreux sont les polisariens de haut rang qui voient les choses évoluer en faveur du Maroc, que les USA semblent ne pas accepter ni tolérer. Espérant par là, plus de complications dans le traitement de cette affaire pour que personne n’ait l’occasion de recourir à la facilitation de retour au Maroc. N’est-ce là où les autres amis du Sahara au Conseil de Sécurité de l’ONU en ont décelé l’amorce de la boucle de fermeture par les USA, du droit inaliénable du désir de retour volontaire sans contraintes pour ne pas ébranler les calculs de son agenda de déstabilisation préconçue ?  Et ce, sous prétexte fallacieux de recommandations d’utiliser des couloirs officiels protecteurs, alors qu’il s’agisse vraiment d’hémorragie conditionnée vu les spécificités de chacune des voies utilisées pour rejoindre la mère-patrie déjà en pleine effectivité de l’offre d’autonomie dans la régionalisation avancée. A bon suiveur bonne lecture !

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