COMMENT A LA LUMIÈRE DE CETTE CRISE DONT SE DÉGAGE LE
SOUCI DU PROFIT AU DÉTRIMENT DE L’ALLIANCE HISTORIQUE, CARACTÉRISER LA TRAÎTRISE DES USA ?
Après le
positionnement anti Maroc des USA malgré quelques annonces rassurantes ici et là, et les préoccupations marocaines strictement
d’ordre politique qui s’en sont suivies, est maintenant arrivé le temps des
comptes évoquant le thème central de l’alliance stratégique Maroc-USA. Parce qu’au
sein de l’administration Obama, le Maroc est considéré comme à demi oublié
derrière, dont, Ban Ki Moon en a joué le premier lanceur de torpilles contre
lui, devant beaucoup sur ce point, à la pensée de Christopher Ross. Qui a, au
demeurant, reconnu d’ailleurs, dans l’une de ses déclarations sa tache
grandiose de former le nouveau espace sahraoui. Comptant le mettre à la
disposition des aspirations de l’administration américaine qu’elle soit
républicaine ou démocrate, pour pouvoir articuler-désarticuler la région comme
bon lui semble en fonction de la temporalité et la conjoncture.
A cet effet, au-delà
la résolution du Conseil de Sécurité en cette fin Avril 2016 concernant le
Sahara marocain, personne ne peut nier que le Maroc a de l’amertume vis-à-vis
des USA qu’il considérait un pays ami. Au sens qu’à l’avenir il n’a de choix
que de repenser ses affinités relationnelles historiques avec ce pays, en s’en
défendant non systématiquement mais avec rigueur diplomatique actualisée sans
l’abaisser potentiellement. D’autant plus, le dessin actuel sur la future résolution
du Conseil de Sécurité de l’ONU reflète fort mal les positionnements des pros
et antis Maroc, puisque l’espace est envahi par la bataille des USA contre la France
l’Espagne le Royaume Uni et la Russie sur le devenir de la composante civile de
la Minurso. Ce qui développe une atmosphère bizarre autour des USA, d’un coté de
courtisanerie si ce n’est de soumission à l'exemple du Venezuela Angola Uruguay et Nouvelle Zélande, et de l’autre, de résistance sinon rébellion comme le cas du Sénégal Egypte Malaisie et autres réduisant la volonté d’imposer au Maroc des sanctions voire mesures coercitives dans le temps
et l’espace.
Dorénavant, le
Maroc dans ses stratégies montrées au Sommet de Riyad pour contrecarrer toute
manipulation quelle qu’elle soit, elles doivent être axées sur l’amélioration
de ses diversifications relationnelles basées sur la confiance en ses propres capacités
de dépasser les incidents et provocations. Même si, quelques analyses et
explications de certains experts et observateurs marocains, se montrent par mégarde
presque rassurantes à ce propos vis-à-vis des USA, n’en n’ayant retenu aucune
leçon de cette tension délibérément induite pour affaiblir le Maroc et sauver hypocritement
momentanément l’Algérie des sables mouvants dont elle s'y est longtemps empêtrée. Et oui, maintenant n’est-ce
clair comme l’eau de roche que la pratique diplomatique au Foreign Office
américain sous Obama-Kerry-Reis dans l’affaire du Sahara marocain, est plus
axée sur les modes opératoires d’inhibition de la vigilance et/où de la
résistance marocaine ? Corroborant, ce qu’ils ont fait en 2011 pour qu’on
puisse faciliter l’accès des islamistes à l’Exécutif comme partout dans le
monde arabe au moment du soi-disant printemps, les ayant sponsorisés en les inscrivant
à leur insu dans l’agenda de leur machiavélisme d’édification des étapes du démembrement
de toute la région. Tout cela, dans l’espoir de voir naître par exemple au
Maroc, l’affrontement direct entre civili-laïcs gauchisants et islamistes modérés-immodérés,
même sachant que la propriété essentielle de sauvegarde de son unité stabilité
et pérennité, est orientée sur l’efficacité. Laquelle, de surcroît, est majorée
de gouvernance adéquate préventive des risques de turbulences qui sont souvent l’apanage d’intervenants externes. Sauf que cinq ans après, ils réitèrent leur
action préméditée, pour déstructurer la programmation accélérée de mise en
marche de l’autonomie dans la régionalisation avancée au Sahara marocain. Et
ce, en passant le témoin à Ban Ki Moon, pour l’exécution de leur plan usant du
subterfuge-protocole d’actualisation de préceptes onusiens d’avant 2004. D’ailleurs
n’est-ce à cause de ça, que le Roi du Maroc a insinué dans son discours
mémorable de Riyad, que leur démarche-complot est tributaire de leur désir de
démembrer notamment le Maroc puis l’Algérie et donc de provoquer le tremblement
de la région Euro-méditerranée-Maghreb et bande sahélo subsaharienne-africaine ?
Cependant, si les
choses n’évoluent pas au pire, les marocains doivent normalement profiter de la
résolution…du Conseil de Sécurité d’Avril 2016, pour annoncer que le prochain
défi c’est comment faciliter et accélérer le retour des séquestrés des camps de
Lahmada ? N’est-ce dans ce sens, en collaboration avec les pays CCG, en plus d’autres ONG
internationales probes et honnêtes ils se démèneraient ensemble à leur assurer
intégration digne pour avoir confiance en l’avenir parmi les leurs ? Même
si, c’est vrai, de telles préoccupations peuvent apparaître comme celles d’un
pays qui cherche à assurer son développement, seulement dans cette perspective
politique. D’où certes il n’est plus utile, alors, de refuser toute référence
au recensement dont rêva subitement Ban Ki Moon en fin de mandat onusien, ne
sachant qu’il est bel et bien enterré par suite des tergiversations de
l’Algérie. En revanche, si recensement ne signifie pas seulement noyer le
poisson dans l’esprit de Ban Ki Moon et ses manutentionnaires, il est évident
qu’ils n’en regretteraient aucunement les formulations allant de pair avec l’étatisation
préconçue au niveau de sa planification et exploitation sur le terrain.
Ainsi, l’ont peut
dire y a-t-il plus révélateur de nostalgie de retour parmi les siens, que
lorsque on entend un enfant dans les camps de la honte se poser des questions
sur les opportunités de retour vers la mère-patrie ? Qu’au demeurant,
elles forment une véritable profession de foi de marocanité profonde,
consacrant l’orientation définitive vers ce chemin pour ne plus rester à la
merci des petites aides reçues de l’extérieur. C'est-à-dire de pouvoir récolter
les fruits de la marocanisation des esprits chez les séquestrés malgré-eux et
la réappropriation collective des grandes avancées sociales économiques
culturelles spirituelles et sécuritaires que connaissent les provinces du Sud dans
la régionalisation avancée. Par rapport aux discours mensongers de lutte
soi-disant anti impérialiste d’un temps révolu, n’ayant provoqué
qu’enrichissement invraisemblable des uns toujours les mêmes au détriment des
autres très nombreux, dans des conditions d’exploitation désastreuse sans
respect ni de la dignité humaine ni des droits fondamentaux de l’homme.
Voilà pourquoi,
nombreux sont les polisariens de haut rang qui voient les choses évoluer en
faveur du Maroc, que les USA semblent ne pas accepter ni tolérer. Espérant par
là, plus de complications dans le traitement de cette affaire pour que personne
n’ait l’occasion de recourir à la facilitation de retour au Maroc. N’est-ce là
où les autres amis du Sahara au Conseil de Sécurité de l’ONU en ont décelé l’amorce
de la boucle de fermeture par les USA, du droit inaliénable du désir de retour
volontaire sans contraintes pour ne pas ébranler les calculs de son agenda de déstabilisation
préconçue ? Et ce, sous prétexte fallacieux
de recommandations d’utiliser des couloirs officiels protecteurs, alors qu’il s’agisse
vraiment d’hémorragie conditionnée vu les spécificités de chacune des voies
utilisées pour rejoindre la mère-patrie déjà en pleine effectivité de l’offre d’autonomie
dans la régionalisation avancée. A bon suiveur bonne lecture !
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