LA RÉSOLUTION 2285 DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU,
SERAIT-ELLE LE SOLEIL DANS LES COULISSES DES TRACTATIONS SUR L’OFFRE MAROCAINE
D’AUTONOMIE ?
Il n’a jamais
existé sous aucun Secrétaire Général de l’ONU d’exemple où les changements
d’attitude aient été aussi brusques même en fin de mandat. Aussi, ces données n’ont-elles conditionné toute la vie onusienne, particulièrement
entre le Secrétariat Général et le Maroc depuis le début de sa lutte diplomatique de
recouvrement de ses souverainetés comme en 1971-1975. D’où l’on peut dire
aujourd’hui au Maroc, la vigilance fonctionne bien ! Ayant pour objectif
de traquer les serviteurs des pays faux amis petits et grands économiquement et non politiquement
parlant, qui sont éparpillés dans les paradis des instances internationales. Ce
qui a demandé de l’Etat-Maroc, la présence d’une véritable action diplomatique pour
montrer sa réactivité dans toutes les situations cherchant à le discriminer. Sachant bien que l'effort diplomatique et tactique se poursuive également dans d'autres voies, le Maroc en s'aidant de ses courants des lignes sociétales civiles il doit passer à la vitesse supérieure pour tenir en respect ses ennemis. Même si, autant le dire avec franchise, il ne peut se permettre d’élever une autre génération de diplomates dont certains parmi eux ne pourraient être sélectionnés nulle part ailleurs pour ce job, parce que non formatés voire inadaptés à la guerre diplomatique du temps présent.
Néanmoins, quand
on scrute les explications officielles des votes des membres du Conseil de
Sécurité, on comprend que l’attitude de Ban Ki Moon n’est pas fortuite ni accidentelle.
Mais, qu’elle est télécommandée par les USA, sur initiative de Christopher Ross
et les tireurs de ficelles au Secrétariat du Conseil de Sécurité américain au Pentagone et au Département d'Etat. Dont le but,
sans doute, de l’application du processus permettant de rentrer dans un cycle
fort complexe d’annihilation du rayonnement du Maroc qui dérange parce que atypique. C’en quoi, quand de plus
on soumet les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU à des pressions, pour avoir des positionnements non
interactifs sur un projet de résolution maladroit, et, donc, par conséquent sans
effets sur la paix mais seulement destructifs d’alliance historique et stratégique
avec le Maroc, la situation devient presque inextricable alors que ce dernier ne cesse
de rappeler à qui veut l’entendre ‘’jamais sans son Sahara’’. De ce fait,
peut-on en conclure que c’est l’observance de cette instrumentalisation imbécile
sinon idiote lors des tractations sur le projet de résolution américain dans
ses premières moutures, qui en a révélé l’existence chez d’autres membres une
volonté permettant de reconvertir la tension entre le Maroc et Ban Ki Moon, en
sérénité par prise de responsabilité dans le respect de la charte
onusienne ?
Ceci constaté, il
est vrai que le Maroc a connu en 2013 des rapports tendus avec les USA par
suite de leur essai d’élargir les prérogatives de la Minurso pour la
surveillance des droits de l’homme dans les provinces du Sahara marocain. Lui
laissant voir ce qu’il n’a jamais prévu et pensé de leur part, dont la
révélation de la vérité de ce montage honteux est devenue maintenant visible à tout un
chacun. Comme quoi, pour le Maroc les contraintes de son leadership régional ne
lui apportent pas que des éloges et considérations d’accomplissement, mais
aussi jalousie et animosité même des grands pays avec lesquels pourtant il a de
bons liens. N’est-ce là où on voit que c’est un tournant majeur à l’encontre
des USA concernant leur positionnement décevant dans l’affaire du Sahara
marocain, ayant permis aux observateurs nationaux avertis d’ouvrir la boite de
pandore sur les vérités à propos des personnes impliquées dans cette ‘’complotite’’
abjecte ? Parce que, personne ne comprendrait que le couvercle soit levé sur
Ban Ki Moon, ses sbires et pas sur les corruptibles incorrigibles antis Maroc
au sein du cercle restreint fermé de l’administration Obama. C’est en ce sens,
que la logique veut qu’on aille plus loin côté marocain dans la médiatisation
du déroulé des négociations après cette épreuve-catharsis avec les USA Angola Uruguay
et Venezuela. D’ailleurs, à cet égard, tant qu’on ne sait toujours pas pourquoi
les USA sont allés jusqu’à vouloir poignarder dans le dos le Maroc, il n’en serait
pas opportun d’instaurer un nouveau contact-contrat de confiance qui ne constituerait
aucune expression de leur crédibilité sur le dossier du Sahara marocain.
Voilà, ceci
étant dit, le plus important dans la communication onusienne après l’adoption
de la résolution 2285 est sans doute le fait que le représentant de la France,
ait confirmé qu’un pas certain vient d’être fait vers la solution politique
acceptable sur la base du principe d’autonomie. Une information importante, comme
un soleil qui révèle que des discussions tendues entre les cinq membres
permanents ont clairement convergé sur l’essentiel de la thèse marocaine. Surtout,
pour ne plus rafraîchir certains détails du projet de résolution américain, que
comportaient les moutures des premières intentions. Même si, la Russie s’en est
abstenue de soutenir la formulation finale, en plus, sans pour autant
incriminer la position des uns et des autres mais seulement rappelant que le
Maroc doit faire davantage en faveur de l’autre partie. En provoquant l’incompréhension chez certains
observateurs marocains en herbe voire des experts novices naïfs, comprendra qui voudra !
D’autant qu’elle l’ait fait omettant ses engagements avec le Maroc d’il n’y a même pas un
mois, tout simplement car aspirant à l’accélération du processus d'autonomie sous des garanties...!!! Et ce, au vu d’autres raisons géopolitiques et économiques substantielles avec à la clé, un premier contrat juteux de nucléarisation de l’Algérie, que l’on pourrait le qualifier comme
paravent du risque terrifiant de sa ‘’syrianisation’’ dans un proche avenir. Mon Dieu le
pire pour la région est devant, et pour cause, le débarquement à Moscou de
Sellal le gaffeur premier ministre algérien chez son homologue et frère Medvedev
deux jours avant le vote, toujours pour plus d'armement à même l'outrance.
Quant à la chine
en fin de présidence tournante de ce mois d’avril 2016, son objectif non dit
officiellement, c’est de lever toutes les zones d’ombre sur le rapport Ban Ki
Moon injustement partial et sur l’avant projet de résolution concocté avec
arrière pensée par les USA. Par ailleurs, dans le même cadre le Japon n’en a-t-il
pris en compte, ce que représente le Maroc comme valeur sûre de lutte
antiterrorisme, qu’est plus est, le faisant dans le respect des droits sans
aventurisme ni calcul ? Contrairement à l’Algérie l’ayant blessé au plus
profond de sa chair par la gestion de l’hécatombe d’In Amenas par les
sécuritaires algériens, voulant nettoyer les soupçons de leur interdépendance
avec la nébuleuse Aqmi. Sauf que, pour être complet, n’est-ce pas la France et
l’Espagne, qui ont vraiment épluché le projet de résolution américain ? En
désamorçant ses intonations virulentes anti-Maroc, et aussi faisant disparaître ses connotations dont le Sénégal l’Egypte et la Malaisie en ont vu à raison une
sorte de convocation-truanderie intolérable à l’encontre du Maroc. Finalement,
encore un laps de temps de quatre vingt dix jours avec ses aléas et dangers, pour
s’en convaincre mutuellement entre le secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon
et le Maroc. Notamment, sur les modalités acceptables à prendre qui permettront
de diminuer les conséquences de l’épreuve de force pour le retour de la
composante civile de la Minurso, dans la sérénité sous des conditions claires
et précises sans passe-passe ni tracas ni fracas dans le temps et l’espace. A
bon lecteur bon décryptage !