jeudi 27 août 2015

QUE CHERCHE LE CONSEIL FÉDÉRAL SUISSE, PAR SON MARCHANDAGE SUR LE DOS DU MAROC ?

MAIS, POURQUOI LA SUISSE CETTE PLAQUE TOURNANTE DES TRANSFÈREMENTS DE CAPITAUX DÉTOURNÉS ET BIENS MAL ACQUIS VENANT DU MONDE ENTIER, A-T-ELLE FAIT CELA ?

       La Suisse a-t-elle vraiment pris position pour les visées indépendantistes du Polisario au même titre que pour l’Algérie ? La réponse est oui, car elle a manifesté un soutien apparent en sortant de l’auto rumination clandestine de ses pensées anti Maroc en juin 2015 en faveur du Polisario. Néanmoins, à présent, plus de silence coté des marocains pour dénoncer ce soutien plus lucratif qu’il n’en a l’air ! On peut même dire qu’elle est tombée sur sa tête, suite à l’acceptation de façon unilatérale de l’adhésion du Polisario à la convention de Genève 1949. Menaçant de facto les liens économiques commerciaux et surtout financiers forts qu’elle a avec le Maroc, à l’exemple de la filière des traitements des déchets industriels et aussi du relèvement du niveau de la coopération et des assurances sans omettre les relations diplomatiques longtemps normalisées sans tension ni soubresaut. D’ailleurs, n’est-ce là où le Maroc doit toujours rester vigilant dans tous ses rapports avec des pays mercantilistes animés par le seul appât du profit ?

       C’aurait été mieux pour la Suisse de ne pas tomber dans ce piège en formulant des observations et des avis en matière de cette représentation, et donc de ne pas supporter cette demande d’adhésion du Polisario. Aussi, même étant soucieuse de la seule dimension de financiarisation de ses mégaprojets qui font le bonheur des banquiers seulement par la création de la valeur en papier, ne devait-elle assurer sa neutralité sur la base des données sur le terrain onusien, sans tenter de marchander avec l’Algérie sur le dos du Maroc ? A cet égard, il est vrai qu’on ne peut ne pas dire que la mise en œuvre de cette machination-mésaventure ne s’inscrit aucunement dans un cadre illégal, en plus ne visant qu’à remettre en question la résolution 2218 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Et pourtant, la fédération helvète sait qu’il n’y a pas de texte lui conférant le droit de s’octroyer ce genre de puissance décisionnelle sans s’en référer aux modalités de fonctionnement de la dite Instance. Autrement sinon, on pourrait penser qu’elle a une mission bien douteuse se basant sur positionnement anti  Maroc. Surtout face à l’expression du désagrément du pouvoir algérien, qui aurait mis sa manne colossale de devises détournées en circulation dans les circuits financiers fermés au nom du subterfuge du secret bancaire, mais laissant le peuple algérien dans le manque absolu à tout point de vue. Sauf que, même avec ça, il n’en demeure pas moins que le pouvoir algérien continue d'apparaître si rabougris structurellement vis-à-vis du déploiement et adaptabilité de la diplomatie marocaine réaliste offensive et probante reconnue par la communauté internationale.

       Cependant, alors que la diplomatie marocaine affichait un air triomphaliste, pourquoi la Suisse a-t-elle provoqué ce coup de théâtre semblant remettre en question la marocanité du Sahara ? Notamment, si l’on se réfère à l’appui de tous les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU pour l’exemplarité marocaine, dans le respect des droits de l’homme sans ambages ne facilitant la tache de l’Algérie officielle pour autant. Parce que, par ce positionnement basé sur de futiles calculs d’épiciers, elle parait mener une guerre sournoise contre le Maroc, surtout à travers les répercussions dans les chancelleries. Au point que son geste est d’ores et déjà décrié officiellement énergiquement par le Maroc, sachant qu’elle ne connait que le langage de la fermeté argumentée et non l’indignation tout court même structurellement construite. Rappelons-nous au moment du clash avec Kadhafi, du bras de fer avec la France et des consultations avec les USA sur l’évasion fiscale, n’a-t-elle changé d’avis ne voulant perdre ses avantages commerciaux et financiers dans chacun de ces cas ?


       En tout cas son geste est incompréhensible, au vu qu’elle est impliquée avec le Maroc en tant que quatrième investisseur étranger dans beaucoup de thème de l’économie de l’innovation. En l’occurrence, les énergies renouvelables (Solar-Impulse), le développement durable (filières d’Argan et de Cactus-figue de Barbarie), la gestion de l’eau de l’environnement et pollution de l’air (curage et dégazage), le transport, la chimie, l’électronique, l’agro-industrie et recherche d’offre référencée au Maroc de produits agro-innovants bio stimulants bio fertilisants et bio pesticides, la pharmacie, et l’hôtellerie-tourisme. Sans oublier les échanges interparlementaires fructueux, dont la Suisse en a toujours salué les importants efforts consentis par le Maroc pour arriver à une solution politique négociée sous les auspices des Nations Unies. Mais, après tout, ou sont-ils les commentateurs politiques pour fustiger ce tripatouillage de la conscience marocaine ? En réalité, ne doivent-ils au fait de cette mésaventure du CFS (Conseil Fédéral Suisse), crier au scandale de propagande pour le Polisario ? A bon suiveur bonne lecture !  

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