MAIS, POURQUOI LA SUISSE CETTE PLAQUE TOURNANTE DES TRANSFÈREMENTS DE CAPITAUX DÉTOURNÉS ET BIENS MAL ACQUIS VENANT DU MONDE ENTIER,
A-T-ELLE FAIT CELA ?
La Suisse a-t-elle
vraiment pris position pour les visées indépendantistes du Polisario au même
titre que pour l’Algérie ? La réponse est oui, car elle a manifesté un
soutien apparent en sortant de l’auto rumination clandestine de ses pensées anti
Maroc en juin 2015 en faveur du Polisario. Néanmoins, à présent, plus de
silence coté des marocains pour dénoncer ce soutien plus lucratif qu’il n’en a
l’air ! On peut même dire qu’elle est tombée sur sa tête, suite à
l’acceptation de façon unilatérale de l’adhésion du Polisario à la convention
de Genève 1949. Menaçant de facto les liens économiques commerciaux et surtout financiers
forts qu’elle a avec le Maroc, à l’exemple de la filière des traitements des
déchets industriels et aussi du relèvement du niveau de la coopération et des
assurances sans omettre les relations diplomatiques longtemps normalisées sans
tension ni soubresaut. D’ailleurs, n’est-ce là où le Maroc doit toujours rester
vigilant dans tous ses rapports avec des pays mercantilistes animés par le seul
appât du profit ?
C’aurait été
mieux pour la Suisse de ne pas tomber dans ce piège en formulant des
observations et des avis en matière de cette représentation, et donc de ne pas
supporter cette demande d’adhésion du Polisario. Aussi, même étant soucieuse de
la seule dimension de financiarisation de ses mégaprojets qui font le bonheur
des banquiers seulement par la création de la valeur en papier, ne devait-elle
assurer sa neutralité sur la base des données sur le terrain onusien, sans
tenter de marchander avec l’Algérie sur le dos du Maroc ? A cet égard, il
est vrai qu’on ne peut ne pas dire que la mise en œuvre de cette
machination-mésaventure ne s’inscrit aucunement dans un cadre illégal, en plus ne
visant qu’à remettre en question la résolution 2218 du Conseil de Sécurité de
l’ONU. Et pourtant, la fédération helvète sait qu’il n’y a pas de texte lui
conférant le droit de s’octroyer ce genre de puissance décisionnelle sans s’en
référer aux modalités de fonctionnement de la dite Instance. Autrement sinon,
on pourrait penser qu’elle a une mission bien douteuse se basant sur
positionnement anti Maroc. Surtout face
à l’expression du désagrément du pouvoir algérien, qui aurait mis sa manne
colossale de devises détournées en circulation dans les circuits financiers
fermés au nom du subterfuge du secret bancaire, mais laissant le peuple
algérien dans le manque absolu à tout point de vue. Sauf que, même avec ça, il n’en
demeure pas moins que le pouvoir algérien continue d'apparaître si rabougris
structurellement vis-à-vis du déploiement et adaptabilité de la diplomatie marocaine
réaliste offensive et probante reconnue par la communauté internationale.
Cependant, alors
que la diplomatie marocaine affichait un air triomphaliste, pourquoi la Suisse a-t-elle
provoqué ce coup de théâtre semblant remettre en question la marocanité du
Sahara ? Notamment, si l’on se réfère à l’appui de tous les membres du
Conseil de Sécurité de l’ONU pour l’exemplarité marocaine, dans le respect des
droits de l’homme sans ambages ne facilitant la tache de l’Algérie officielle
pour autant. Parce que, par ce positionnement basé sur de futiles calculs
d’épiciers, elle parait mener une guerre sournoise contre le Maroc, surtout à
travers les répercussions dans les chancelleries. Au point que son geste est d’ores
et déjà décrié officiellement énergiquement par le Maroc, sachant qu’elle ne
connait que le langage de la fermeté argumentée et non l’indignation tout court
même structurellement construite. Rappelons-nous au moment du clash avec
Kadhafi, du bras de fer avec la France et des consultations avec les USA sur l’évasion
fiscale, n’a-t-elle changé d’avis ne voulant perdre ses avantages commerciaux
et financiers dans chacun de ces cas ?
En tout cas son
geste est incompréhensible, au vu qu’elle est impliquée avec le Maroc en tant
que quatrième investisseur étranger dans beaucoup de thème de l’économie de l’innovation.
En l’occurrence, les énergies renouvelables (Solar-Impulse), le développement
durable (filières d’Argan et de Cactus-figue de Barbarie), la gestion de l’eau
de l’environnement et pollution de l’air (curage et dégazage), le transport, la
chimie, l’électronique, l’agro-industrie et recherche d’offre référencée au
Maroc de produits agro-innovants bio stimulants bio fertilisants et bio
pesticides, la pharmacie, et l’hôtellerie-tourisme. Sans oublier les échanges
interparlementaires fructueux, dont la Suisse en a toujours salué les importants
efforts consentis par le Maroc pour arriver à une solution politique négociée
sous les auspices des Nations Unies. Mais, après tout, ou sont-ils les
commentateurs politiques pour fustiger ce tripatouillage de la conscience
marocaine ? En réalité, ne doivent-ils au fait de cette mésaventure du CFS
(Conseil Fédéral Suisse), crier au scandale de propagande pour le Polisario ?
A bon suiveur bonne lecture !
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