N’est-ce là une situation qui risquerait de tuer toute
lueur d’espoir d’entente Maroc-Algérie ?
Après le
discours royal d’Aid Al Arch 2015, faut-il s’étonner de l’augmentation de la
virulence diplomatique algérienne contre le Maroc ? Et bien non !
D’autant plus, on ne saurait évoquer les préparatifs prospectifs douteux déjà entamés
sur la frontière coté algérien sans mentionner, malheureusement, leurs effets préoccupants
à plusieurs niveaux coté marocain. Qu’évidemment, au demeurant, ne font qu’ébranler
la retenue diplomatique marocaine jusque là consciencieusement contrôlée au
cœur décisionnel en concertation avec les partis politiques. Et dont le pouvoir
algérien en raison de son désir de renforcement des turbulences régionales, ne
cherche qu’à en limiter la continuité ne sachant qu’en réalité ça fortifie le
capital sympathie du Maroc. N’est-ce là un comportement relevant du sentiment d’irresponsabilité
qui pousse ce pouvoir haineux et rancunier à commettre de tels dérapages, en
référence à ses modalités
d’instrumentalisation et manipulation dans l’affaire du Sahara marocain ?
Cependant, tout
ceci montre assez remarquablement une grave erreur par manque de profondeur et
de réflexion, tellement les dérapages se suivent et se ressemblent paraissant si
pathétiques pour cacher ses déconvenues financières et économiques. Notamment, en croyant comme ça, la retenue diplomatique marocaine ne
puisse se faire plus sentir dans la concurrentiabilité loyale dans tous les
domaines du développement du Maroc. Alors qu’au contraire, ça donne des ailes
aux décideurs marocains pour appeler à l'investissement étranger car comprenant la posture kamikaze du pouvoir
algérien une confirmation de sa défaite dans le concert international. Même si,
le président Bouteflika semble s’entêter à renouveler la configuration-fonctionnalité
de sa horde pour pomper le capital-excédent de l'offre de l'autogestion dans l'affaire du Sahara marocain. Tout simplement, dans le but affiché de s'imposer au Maroc qui a désormais une grande maîtrise des structuralités et orientations en la matière, et ce de l’avis du Conseil de
Sécurité de l’ONU d’Avril 2015. N'est-ce parce que ce pouvoir ne sait toujours pas qu’une résolution onusienne
est dite en phase et sans ambages, lorsqu’elle s’intercale dans l’intervalle
des fluctuations des positionnements allant dans le même sens session après
session ? Sauf que, malheureusement, il continue dans son aveuglement à même
de se singulariser dans des affaires guignolesques telle l’interdiction aux
stations radios de passer les chansons marocaines.
A cet effet, c’est vrai que le pouvoir algérien table
sur les contradictions et la nonchalance du gouvernement marocain actuel en
matière des grandes idées. Mais, dans le même temps il a une peur bleue des
recadrages du Souverain marocain, le faisant toujours souffrir jusqu’à aller se
consoler dans ses exercices préférés de rétropédalage politiciens. Evidemment,
de ce point de vue, ne peut-on dire que le Maroc est le seul pays de la région prêt,
d’abord de mettre à profit son expérience de mise à niveau sécuritaire révélant
son nouvel état d’esprit non par les mots mais par les actes. Puis de renforcer
sa tendance vers plus de justice équité et adaptation dictées par les exigences
socioéconomiques culturelles et politico-sécuritaires-cultuelles du moment. Voilà pourquoi,
le Maghreb cet espace relationnel pitoyable, doit impérativement jouer
l’apaisement dans toutes ses prérogatives en tant qu’entité régionale unitaire
sécurisée. Ce qui lui assurerait à coup sûr d’être le contrepoids décisionnel
régional par la relance vers sa puissance économique sur fonds de triomphes
marocains. Notamment, pour ne plus continuer de payer le lourd tribut de la
mésentente, en voyant d’année en année le passif s’alourdir au fur et à mesure
que l’Algérie continuerait d’incarner ce que la stabilité du Maghreb a de pire.
En l’occurrence, l’indifférence à la compétition loyale remettant en cause les
bénéfices politiques pour l’intérêt commun, malgré la réactivité de quelques opérateurs
économiques pour ne pas céder à la panique quelle qu’elle soit.
Seulement, la question en pareille condition n’est-elle, s’agit-il
d’un moment voire tournant fatidique pour le Maghreb au-delà du zoom prospectif sur
les vraies chances de s’en sortir ? Car il faut bien le dire, ces derniers
temps il y eut bien des secousses fiévreuses ethno-sociales dans beaucoup de
Wilayas, dont les algériens en ont donné le ton de ce qui attend les généraux
algériens s’ils n’obtempèrent pas. Et, dont leur attitude le long de la
frontière reflète leur volonté de passer au clash déconcertant, que le Maroc
essaye de juguler tant bien que mal pour ne pas s’y être fourvoyé. N’est-ce, ce
qu’on appelle dans le jargon onusien, ne pas jeter de l’huile sur le feu, même
si l’indignation de l’opinion publique marocaine s’en est faite trop pressante
pour mettre fin à ces agissements ? En effet, l’Etat-Maroc y en a vu un
mauvais calcul se cristallisant sur un constat d’enraidissement des néophytes,
voire d’enhardissement des apprentis novices en politique ne sachant se contrôler,
surtout dans le contexte particulier de l’enclenchement du processus électoral
que le monde entier scrute et surveille de plus près. D’où, il n’est pas exclu
de voir d’autres turpitudes dangereuses pour la provocation matérialisée par la
sous-traitance intermède de Daech, qui pourraient se situer même sur nos
territoires comme le cas d’Atlas-Asni à Marrakech. Ce qui demande encore plus
de vigilance et renforcement d’instruments permettant d’anticiper sur ce risque
terroriste, dont l’Algérie pourrait en profiter pour ratisser large dans ses
attaques contre le Maroc.
Néanmoins, que
les choses soient claires, le Maroc victorieux diplomatiquement bataille après
bataille n’a de choix que de se montrer en position de force pour parer à toute
éventualité de paroxysme et tension-conflagration incontrôlable. De ce fait, conséquemment, n’est-ce là un
atout déterminant pour lui, d’engranger les bénéfices de son leadership économique
et politique, pour contraindre Bouteflika et ses généraux à diminuer leur
prétention de maintien de leur rêve dans le Sahara marocain ? Et ce, en
vue que le Maroc puisse, primo continuer à imposer le tempo de l’évolution de la
contribution onusienne sans malaises, selon les données de son offre d’autogestion
dans le cadre de la régionalisation avancée désormais déjà en route. Et secundo
d’instaurer définitivement les instruments de cyber sécurité, qui laisseront
fonctionner davantage les mécanismes de son projet sociétal singulier moderne
et authentique. De surcroît respectant les droits universels fondamentaux sans désorientation ni hésitation, dont en témoignent nombreux supports médiatiques sérieux reconnus à l'international. A bon entendeur salut !
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