samedi 22 août 2015

L’OPINION DE LA RUE, SERA-T-ELLE ÉLECTORALEMENT EN PHASE AVEC LES DÉFIS DE LA DEUXIÈME RÉVOLUTION QUI S'ANNONCE ?

ÉLECTEURS DE TOUS LES BORDS, DÉFENDEZ-VOUS EN VOTANT MASSIVEMENT CONTRE LES DÉMAGOGUES LES OPPORTUNISTES ET LES POPULISTES ! 

       Maintenant que les feux de la campagne électorale sont allumés, que les estrades et tribunes de propagandes sont installées et les tracts mis en distribution, va-t-on encore commettre les mêmes erreurs que par le passé ? D’autant, il est vrai qu’au moment des campagnes électorales, le politique ne croit pas se souvenir de ses actes déconcertants pour la population pour se représenter devant-elle. Au contraire, il ne pense seulement qu’à sa longévité publique, au point de se faire ratatiner ses neurones en renvoyant son propre échec sur les adversaires. A cet effet, ne pourrait-on dire qu’il ne supporte la vie sans mandat électif, au vu qu’il est très impliqué dans les visions du passé presque à la limite du mythe d’Icare qui naquit de ses propres cendres ?

       A cet égard, la question qu'on est en droit de se poser, est-ce que l’électeur marocain dans le rural comme en ville, ne veut plus continuer à supporter le bric-à-brac de gestion des services communaux déficients et anarchiques ? Cependant, dans ces conditions, est-il nécessaire de rappeler que le politique fait tout son possible pour réinvestir les consciences des électeurs parfois de manière illicite sans se soucier, ni des frontières éthiques partisanes ni des limites comportementales ? Sans doute, parce qu’il se prétend toujours le seul vrai porteur de l’espoir dont en  rêvent les habitants de sa circonscription électorale. C’est ainsi qu’il se sent fort de sa stratégie rodée et de ses ambitions illimitées, en mettant à profit sa communication basale traditionnelle pour essayer de renouveler son bail électif.

       Mais voilà, dans son discours à l’occasion du soixante deuxième anniversaire de la révolution du Roi et du peuple, le Roi du Maroc s’est montré pédagogue clair incisif et surtout sans aucune obscurité dans le ton et la teneur de ses remarques sur les gestes excessifs radicaux populistes emphatiques immoraux voire illicites des quelques postulants à la charge élective. Presque un y’en a marre en subliminaire, de voir les partis politiques toutes tendances confondues, continuer à vouloir faire élire les tricheurs les usurpateurs les faussaires et les professionnels électoraux démagogues, pour qu’ensuite on entend des observateurs gloser sur la valeur ajoutée et pertinence d’élection de candidats incompétents. Une grande leçon d’appel à la vraie effectivité de la démocratie participative territoriale de proximité, par les bons choix des conseillers intègres et compétents pour éviter les mauvaises prestations de services par la suite. Et, dont conséquemment, Sa Majesté en a réitéré son souhait de voir le Maroc du renouveau s’embarquer dans la temporalité de la deuxième révolution, celle de mise en effectivité du chantier grandiose de la régionalisation avancée. N’est-ce là l’élément qui pourrait ajouter un plus d’identification des meilleurs candidats se trouvant dans les arènes, même en présence de bruitages généralisés pour inverser les tendances d’un coté comme de l’autre ?

       N’empêche comment y parvenir ? La réponse est justement dans le discours royal du 20 Août 2015, pour sortir de l’aléatoire avec des conseils communaux provinciaux et régionaux capables de maîtriser l’accompagnement de la logistique institutionnelle à même de la rentabiliser davantage. Oui, il s’agit d’émerveillement qui certes se traduit par cet appel royal à la participation au vote, pour les électeurs marocains en faisant confiance rien qu’aux potentialités compétentes disponibles correctes et honnêtes. C’est aussi un grand signal pour les candidats même ceux droits et innocents (hommes et femmes), de savoir que la charge élective n’est plus une affaire de bon plaisir comme avant, mais un devoir de travailler d’arrache-pied avec sérieux et abnégation les intérêts administratifs sociaux économiques culturels et même sociétaux des électeurs selon des programmations réalistes sans parlotte ni emphase. Et c’est là le génie de ce discours d’anticipation, sur les questions de lutte contre les dépravations et les sous-entendements aboutissant aux irrégularités de gestion. Qu'au demeurant pourraient s’avérer catastrophiques à tout point de vue pour les collectivités territoriales, surtout pour la feuille de route des grands défis de la régionalisation avancée.

        Néanmoins, pourquoi certains protagonistes politiques y compris le chef du gouvernement marocain ont-ils  auparavant dit qu’on fait les élections avec ce qu’on a ? Parce qu’en procédant ainsi, il n’ont fait que baliser la route aux prétendants de l’ancienne méthode d’élection selon la symphonie de la triche pour les candidats et de la tentation pour les électeurs encore dans la nostalgie électorale du passé. Où, peut-être voulaient-ils user d’esprit obscur pour la destruction des traces d’éventuelles compromissions des tenants et aboutissants entre partis politiques, que la transhumance des dernières minutes a confirmé ? Sauf que, le rêve c’est qu’un jour, le chef du gouvernement doit s’expliquer très clairement sur les dispositions prises pour clarifier les quelques dissimulations sur ce dossier électoral. Même si, le ministère de l’Intérieur veille au grain s’opposant déjà à ceux dans ses rangs qui se préparent à la campagne électorale à l’ancienne. D’ailleurs, à ce propos, le ministère de l’Intérieur ne cherche-t-il avant tout dans cette façon d’aborder les choses, de montrer aux siens qu’il s’apprêtait à ne se donner en offrande le cas échéant ? Ainsi, quels que soient les résultats, on demandera certainement des comptes au chef du gouvernement de part et d’autre, surtout ceux qui n’auraient pas gagné. De sorte que l’on peut y voir aussi l’ampleur de leur naïveté de ne pas comprendre que les temps ont changé, au vu de leur refus d’accepter leur défaite. A même de se sentir fait berner par leurs camps jusqu’à même de demander qu’on leur restitue leurs subsides de renflouement des caisses de leurs partis respectifs.

       C’est vrai, tout montre que les électeurs marocains notamment les jeunes sont sensibles à cette démarche royale adoptée à quelques jours de la date du scrutin 04 Septembre 2015, dont la finalité permettra de les pousser à voter massivement. A dire vrai, c'est la fin d'une ère et le début d'une autre, dont tout le monde sait que ce sont les électeurs qui apporteront au pays plus de mérite de respect et de considération, au-delà de ce qu’ils lui doivent. Non pas seulement parce que la démarche royale obéit aux principes fondateurs du renouveau marocain dans la transparence et cohésion sociétale, mais aussi du fait qu’elle fait partie intégrante des valeurs authentiques de l’identité boostée marocaine. Ainsi, sur  ce même terrain Sa Majesté a montré une grande détermination à s’opposer par tous les moyens de souveraineté, aux nouveaux apprentis-terroristes de la sous-traitance machiavélique, dont certains ne voudraient qu’entacher le processus électoral dès lors qu’ils essayent de s’infiltrer à travers les frontières.


       Malheureusement face à la dangerosité de la situation, certains novices analystes confondant inconsciemment le précepte d’humanisme n’en voient que le coté charitable, en les considérant seulement des chercheurs au péril de leur vie de pays d’attache comme le Maroc pour ne pas dire d'asile qu'il ne sera jamais. Alors qu’en fait preuve à l’appui, il s’agit bien pour certains d’apprentis-terroristes et/où chantres confirmés porteurs du mal grondant dans toute la région en l’occurrence le phénomène terrorisme trans-étatique et transnational. Finalement, le Maroc n’a de leçon à ne recevoir de personne sur le traitement des étrangers qui se trouvent sur son sol. Il en a démontré récemment et même à travers l’histoire son respect des étrangers, pour qu’ils puissent vivre dignement sans aucune restriction ni tracasseries dans leurs droits. Que par ailleurs, il en est l’exemple parfait de pays tolérant hospitalier et humain, mais seulement dans le respect de ses lois ses coutumes et surtout du champ cultuel sunnite d’obédience malékite notamment. Car faisant partie de sa construction religieuse tentaculaire à travers les siècles, au point d’être aujourd'hui un rempart solide contre les mélodies de nuisance émanant de tous les intégrismes. A bon suiveur bonne lecture !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire