dimanche 31 mai 2015

APRES LA SÉDUCTION ET LA CONVICTION, EST ARRIVÉ LE CHANGEMENT DE BRAQUET MAROCAIN EN AFRIQUE !

FINALEMENT N’EST-CE LE CHOIX D’UN PARCOURS AU STANDARD POLITICO-ECONOMIQUE ENVIABLE DU TEMPS PRÉSENT ?

       Le Roi du Maroc a le mérite d’ouvrir de nouvelles voies Sud-Sud porteuses d’exigences géopolitiques de sécurisation et de développement durable en Afrique. Mettant en avant ses obligations (Allouzoumiates) politiques et cultuelles en l’occurrence, pour le changement de la typologie de la pensée africaine usant de gouvernance plus sereine et transparente. Au point qu’il soit surnommé à l’international ‘’Mohamed VI l’Africain-icône’’ représentatif de l’africanité vraie par son militantisme pour le renouveau africain. Et, autant par le fait de tenir parole, en attendant que l’Occident ex colonisateur fasse de même et sortir de l’ambivalence de ses rapports avec l’Afrique. A cet égard, personne ne peut contester qu’il soit maintenant le plus célèbre chef d’Etat africain que n’importe quel autre chef de sa génération. Ainsi par la force des choses, il n’est pas exagéré de dire qu’il est plus réaliste et visionnaire se projetant dans l’avenir, parce qu’ayant un sens politique percutant qui lui vaut son aura par-dessus tout.

       D’ailleurs, jusque-là ses interventions programmées en Afrique avec montage-partenariat financier solide et suivi d’exécution méticuleux, en ont fait l’idole de millions d’africains. Il n’y a qu’à voir comment il est reçu ovationné et respecté partout où il se rend, provoquant un sursaut d’orgueil en Afrique toute entière. Car bousculant de fait la conscience des décideurs économiques et politiques africains, les persuadant même de changer pour se hisser au rang des défis qui attendent le continent. N’est-ce d’ailleurs ce que les journalistes africains en ont déduit dans leurs nombreux reportages et écrits pléthoriques, par objectif placé et visé depuis les discours au Forum économique d’Abidjan 2014 et celui lu à l’ONU en séance plénière de la même année. C’est vrai que ça a procuré fierté marocaine immense et, parallèlement gloire africaine valant grande promesse de renouement avec le souffle d’indélicatesse à l’égard de tout esprit sangsue à la façon des ex colonisateurs. La vérité est que l’Afrique ne peut compter désormais que sur elle-même, en s’éloignant du blocage des mutations tant espérées par ses peuples diversifiés. Tellement, la nouvelle génération des décideurs s’étant sortis de leurs statuts d’assistés voire de mineurs, elle n’a plus besoin que d’accélérateurs à la façon marocaine de mise en place de partenariats gagnants-gagnants par des projets concrètement mobilisateurs et prometteurs de croissance dans la dignité.   

       Evidemment, de toutes les visites royales en Afrique, celle entamée le 20 Mai 2015 au Sénégal Guinée Bissau Cote d’Ivoire et Gabon accentue la vitesse de matérialisation stratégique de la vision de l’avenir de la coopération Sud-Sud. Ainsi, dans la lignée à grands succès de toutes les visites, l’ambition s’articule autour de la bonne réputation du Souverain marocain menant à la concrétisation de projets structurants sur le terrain. Parce que, mobilisant les potentialités différentiées et claires au préalable reprenant le concept  de la ‘’réal-politic’’ de part et d’autre, pour leur financement fondé sur les partenariats équitables gagnants-gagnants. Effectivement, de fait, ce qui montre mieux le désir des africains à contracter ces partenariats avec le Maroc, c’est leur intéressement sans équivalent aux visites royales. Car voulant tous se lancer à travailler au standard de l’INDH marocaine rentable, et au modèle cultuel-sécuritaire enviable. Même si, cela fait grincer d’autres volontés de transmission d’autres types d’échanges côté concurrence de par le monde à l’exemple de la Chine la Turquie et l’Inde. Au demeurant voyant les banques et instances financières marocaines déjà hissées à la première position, se taillant avec audace la part qui leur revient dans ce défi de croissance externe.

       Maintenant il faut le dire et le répéter que l’Afrique s’étant remise de ses émotions post-guerre civile, a dû s’en rendre compte combien son chemin vers le développement est difficile sans l’accompagnement du Maroc. Elle ne se voit plus contrainte d’écouter les balivernes voire litanies de l’Algérie et ses manutentionnaires satellitaires, montrant le Maroc occupant autrui. Et d’ailleurs, c’est plus percutant côté marocain de participer à cette croissance en hausse africaine propice à attirer les investisseurs en co-localisation labellisée marocaine. Non seulement pour aider à assurer stabilité politique des pays africains, mais aussi pour désarticuler les transactions encore résiduelles politiciennes sournoises des adversaires pour ne pas dire ennemis du Maroc. Aussi, ce renouveau des liens des marocains avec les africains, est-il une invention du marketing diplomatique du Maroc ? Pas du tout, parce que, de plus en plus d’observateurs du champ politique africain estiment que ce rapprochement est réel, à même d’être devenu objet de leur attention et aussi des chancelleries dans le monde. D’ailleurs, n’est-ce là où les idées des cyniques et manipulateurs du substrat-conscience de l’Afrique, s’en trouveront retoquées par la grâce de ce souffle de coopération-cooptation d’égal à égal instauré par le Maroc ? C’est vrai, aujourd’hui la donne a changé, les implications du rapprochement entre les pays africains et le Maroc sont manifestes, notamment en alliances stratégiques cultuelles sécuritaires et politiques. S’ajoutant, sans orgueil exagéré ni prétention démesurée côté marocain, à leur importance relationnelle en commodités d’échanges-partenariats commerciaux culturels écologiques et économiques. 

       Ce faisant, la puissance du Maroc est d’abord la crédibilité de son Roi Mohamed VI, conjuguée de l’autorité religieuse et spirituelle en tant que commandeur des croyants. Puis l’expertise pléthorique reconnue à l’international en ayant dépassé les disettes d’autrefois pour étendre l’excellence de son expérience et savoir-faire, en tablant sur les partenariats gagnants-gagnants. Particulièrement dans les domaines de Santé Agroalimentaire Pêche Bois Électrification Barrages Eau potable Energie renouvelable Mines Banques Transport et logistique Artisanat Tourisme Formation professionnelle et la Sécurité. Au bout du compte, même avec cette reconnaissance, pourquoi n’aime-t-il pas outre mesure arborer cette puissance pour conforter un soi-disant côté jouissif ? Car, au contraire, il garde sang-froid, restant humble et plausible dans ses actions le menant à faire fructifier ses contacts diplomatiques plus innovants et plus efficients. N’est-ce pour cela, que les hommes d’affaires marocains sont toujours les bienvenus en Afrique et ailleurs, s’étant forgés cette image d’associés sérieux et pragmatiques ?   

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