N’EST-CE LA OU LA COOPÉRATION SOURCE DE NOUVELLE
CROISSANCE, EST AU CŒUR DES DÉFIS STRATÉGIQUES MAROC-AFRIQUE ?
L’heure de
vérité en Afrique a sonné entre, rapprochement au Maroc allant de l’avant dans
tous ses contacts et fidélité à l’Algérie grippée ne cherchant qu’à les
distendre. A cet effet, la tournée royale en Mai 2015 au Sénégal Guinée-Bissau
cote d’ivoire et Gabon, n’est pas seulement une utopie mobilisatrice du rêve
marocain pour le co-développement de raison et coopération du cœur. Elle est
aussi, l’expression vraie de la dimension raisonnable de la crédibilité de Sa
Majesté au sein de la communauté internationale, car voulant augmenter les
chances de la configuration d’une Afrique sereine paisible croyant aux
potentialités de ses populations. Avec comme horizon, bâtir un courant de
nouvelles idées de cooptation d’avenir dont l’Afrique a besoin passant
désormais entre autre par le Maroc évidemment. Dès lors que dans ce contexte tôt ou tard, l’esprit de gouvernance à la Boutaflika couplé de terreur
de ses Généraux nababs, tirera sa révérence pour enfin l’Afrique en verrait son
avenir ne plus être truqué ni truffé de mensonges algériens.
De fait, si le Roi du Maroc montre une confiance aussi déterminée en ses capacités, c'est parce qu'il a de la visibilité dans ses contacts et dans sa mobilité. Ainsi, la
montée en force de la volonté royale de se rendre souvent en Afrique a ses
indications les plus palpables chez les populations africaines. Par conséquent,
c’est dans ce sens que le souverain marocain se concentre sur les pays vraiment
amis dans lesquels son aura est plus marquée et de longue date sans soumission conditionnée où inconditionnée à quiconque. Et ce, en restant fidèle à sa vision à laquelle il a été toujours sensible, pour façonner plus
de partenariats stratégiques se résumant dans l’efficacité d’action ne manquant d'ambition. Dont tout le monde en parle de la célérité
d’exécution dans la continuité contre vents et marées, particulièrement de la part des minotiers de la com et de l'emphase même en interne des institutions. D’autant plus, les marocains, qu’on ne le veuille où pas, étaient
de tout temps plus proche de l’Afrique, au-delà de la notion de pré-carré comme
aire de leur influence cultuelle civilisationnelle. C'est vrai qu'aujourd'hui le Roi du Maroc en est à une énième tournée rassurant sur le destin commun en consacrant les
mêmes efforts dans les échanges constituant le socle de l'entente Maroc-Afrique. En plus faisant le pari de la démocratie avec passion éclairée, sans oublier que ce sont les utopies qui font
avancer les peuples. Autrement dit c’est chercher, comment le Maroc continuera à animer
le champ diplomatique africain, même sachant que l’Algérie et ses satellites pro-polisariens
ne seraient jamais d’accord de décrocher? N’est-ce pas la solution c'est ne leur donner aucun crédit en sortant de leur jeu de ruse à la linéarité controversée, particulièrement en
s’éloignant de leurs palabres n’aboutissant qu’à des sommets de l’UA aux bilans
mitigés accompagnés parfois de dérapages déconcertants ? En ce sens, surtout, c'est aussi en continuant de proposer sa vision harmonieuse tangible
intelligente et crédible caractérisant son substrat-pragmatisme, pour la lutte contre leur conjecture dans la conjoncture africaine actuelle
surchargée de menaces terroristes.
Néanmoins, en faisant la part des choses n’est-il vrai, que depuis son intronisation en 1999 le Souverain marocain,
s’est ouvert sur l’Afrique par les liens culturels-cultuels et civilisationnels,
sur le Maghreb naturellement par la géographie et l’histoire commune et sur les
pays arabes notamment le CCG par le sang et le culturel commun via la langue la
religion voire récemment par le renforcement du partenariat sécuritaire
privilégié ? D'ailleurs c'est simple, il suffit de passer en revue par exemple les réalisations marocaines en Afrique de ces dernières années, pour comprendre que le Maroc a multiplié les ouvertures avec ancrage de proximité de développement durable. Dont aujourd’hui, les populations de tous ces espaces
constatent avec plaisir que les tournées royales cadencées, contiennent
toujours ce devoir d’engagement sans restriction ni résignation. N'est-ce pas le
Maroc ne se doutant de ses potentialités, est conscient de ce qu’il a à faire pour imposer sa hauteur de vue, face aux conjonctions d’événements politiques en
Afrique au Maghreb et au Moyen-Orient ? En plus, aujourd’hui c’est encore plus
clair pour lui, du fait que ses soutiens traditionnels voudraient l’accompagner
dans son retour en force au sein de l’UA (Union Africaine). Dès lors, qu’il a
montré son bon vouloir de les faire bénéficier de ses mesures diplomatiques
concordantes pour le développement africain par les partenariats gagnants-gagnants sectoriels multidirectionnels.
Evidemment, il y
a une multitude de manières d’analyser l’approche royale sur cette situation
africaine par les temps qui courent. D’abord avant tout, sur la sécurité
cultuelle des pays amis en les approvisionnant de l’expertise marocaine, par la
formation des Imams et prédicatrices selon le rite sunnite d’obédience malékite.
Ensuite, sur la coopération commerciale économique et sociale en les faisant
profiter des atouts marocains, notamment en matière de structuration de la pensée de la
créativité et investissement dans l’esprit de l’INDH et même au-delà. S'ajoutant au volet politique, en particulier sur le respect des constitutions institutions et
droits de l’homme, sans aucun référentiel d’ingérence où arrières pensées. En effet,
n’est-il vrai qu’en ces temps de montée de xénophobie et inconscience voire
immaturité politique de par le monde, le Maroc a fait preuve de maîtrise par ses efforts colossaux dans tous les domaines pour l’amélioration du vécu de son
peuple et de ses hôtes issus de l’immigration ? N’est-ce d’ailleurs ce que
constatent les décideurs politiques et économiques africains, à propos du désir
marocain d’élargir la portée de ses efforts à toute l’Afrique ? Qu’en
effet, pour la plupart, ne comprenant toujours pas les joutes et vociférations algériennes
usant des mêmes refrains politiciens portant la haine vis-à-vis du Maroc, pour
soi-disant justifier on ne sait quels argumentaires d’un temps révolu.
Eh oui, ce que ne voudraient les
marocains, c’est passés les moments forts de la tournée royale, la diplomatie
se remettrait en sédation post-ruminement des succès des signatures des
protocoles de coopération. En ce sens ne doit-elle impérativement continuer sur sa lancée
tracée sans relâchement ni compromission, pour le suivi et l’exécution des
programmes établis d’un commun accord avec les pays hôtes? Parce que très précisément, il s'agit d'une politique de soutien direct favorable à la croissance génératrice de richesses locales préservant en plus les équilibres sociaux et territoriaux. Evidemment, sans oublier de se
mettre au diapason du nouveau cycle diplomatique à l’ONU UE USA UA France Royaume Uni Espagne Chine Russie
Arabie Saoudite Maghreb et Amérique Latine, bien sûr en sortant de quelques clonages
donnant l’impression que ce sont toujours les mêmes que l’on prend soin de reformater. Ce faisant la responsabilité du gouvernement est de s'adapter au rythme royal à travers cette nouvelle vision des relations économiques de ne pas rester sur la défensive. Car le temps diplomatique change vite, n’étant plus long comme d’antan où on
parlait de la production de la vérité intemporelle. Tellement, bientôt il sera
équivalent au temps politique électoral réel et même pourrait être serré par
les échéances programmatiques des organisations internationales. Bon suiveur
bonne lecture !
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