vendredi 15 mai 2015

POURQUOI LA VIE POLITIQUE PUBLIQUE DE CERTAINS PJDISTES MAROCAINS EST PLUS IMPRÉGNÉE DE RELIGIOSITÉ VISIBLEMENT DISCUTABLE ?

AU MAROC DANS L’ETAT ACTUEL DES CHOSES, NUL PARTI POLITIQUE NE PEUT ÉGALER LA DÉMARCHE ROYALE VERS LA MODERNITÉ DU FAIT DU SOUTIEN TOTAL DU PEUPLE !

       Maintenant au Maroc, qui veut provoquer la rupture de la concorde entre marocains, en faisant fi de l’esprit de la constitution du 01 juillet 2011 ? Autrement, qui veut tuer l’élan marocain par des dérapages fâcheux entravant les avancées significatives enregistrées dans le volet politico-sociétal ? Un questionnement qu’on est en droit de se poser, et qui a à voir qu’on ne le veuille ou pas avec la résistance des marocains(es) à l’assimilation des règles de soumission. Mais est-ce si simple ? Dès lors que pour le chef du gouvernement marocain Ssi Abdelilah Benkirane la distinction entre politique pragmatique et celle de réserve notamment sur les leviers de religiosité, n’a pas de sens ? Ne tenant compte ni de l’échelle d’appréciation pouvant varier en fonction des situations, ni des rapports de forces sur le terrain. Pourtant, il sait que seul le commandeur des croyants au Maroc en l’occurrence Sa Majesté le Roi, a cette autorité religieuse de par le biais de la transmission séculaire de la Beiaa, en plus de la constance renforcée de sa concrétisation constitutionnelle. Qu’en effet, conséquemment sans contrainte ni décalque sur quoi que ce soit, 98% des marocains y ont adhéré par référendum du 01 Juillet 2011.  

       On constate donc que, malgré le rejet des marocains des extrémismes religieux ou autres, le choix de certains pjdistes dont Benkirane à continuer de se cantonner dans le terrain religieux au nom de leur passé non répudié, n’est pas anodin. Au point qu’à Aljazira chez le frérot Mansour, il se targua d’avoir sauvé l’Etat-Maroc d’un anéantissement annoncé, seulement par cet héritage d’une relation particulière avec les marocains. Excuser du peu, tellement, inconsciemment aussi, au conseil du gouvernement du jeudi 15 Mai 2015, il a fait émerger l’idée que sa séparation douloureuse de ses ministres pjdistes est en soit un acte d’apaisement voulu par Dieu. Se rattrapant ensuite dans sa confusion autoritairement préméditée, en enchaînant que leur destin singulier marqué d’un incident de parcours est devenu insoutenable pour la sérénité dans l’action du gouvernement. C’est dire qu’avec les siens, leur rédemption est bien dans leur esprit confrérique ne tenant compte d’aucune responsabilité en gouvernance, si ce n’est de renverser la tendance vers la modernité et le progrès dont aspirent les marocains.

       Vraiment que veut-il insinuer, concrètement par cette incarnation usant de théocratie-confusion en jouant à la dualité du prétendu religieux et du temporel politique. Même si, d’après lui, c’est un soulagement pour ses ministres de par les attaques de la presse tous bords confondus. Particulièrement celle on-line sur le Net, en plus de ce qu’il appelle avec désinvolture autres choses qu’il n’a osé qualifier ‘’turpitudes’’ contre l’équipe gouvernementale toute entière. Mais pourquoi reste-t-il dans sa raideur, d’autant plus, partout dans le monde les remaniements et/où recadrages d’un gouvernement font partie de la procession des hommes et femmes qui laissent ou ne laissent pas de traces ? Peut-être parce qu’il sait dans ce cas précis, autant les circonstances n’étaient pas mystérieuses autant les démissions auparavant annoncées par ses soins dans une discrimination entre coalisés, portaient à équivoque même s’étant faites dans le cadre de l’article 47 de la constitution.

       C’est vrai, il y a peu de temps, le Maroc s’est réveillé sous le choc d’une  attitude privée dont l’évolution n’est pas sans parenté avec la destruction de l’envolée sociétale amorcée il y a presque douze ans. Provoquant un profond désarroi, faisant courir le risque du déséquilibre d’alliance gouvernementale par suite de ce que tout le monde appelle désormais l’affaire du couple ministériel pjdiste. De surcroît, ayant mis en exergue les signes de retour vers les circuits frérots-islamistes, qu’on pensait être fermés depuis l’adoption de la Moudaouana de la famille en 2003. Néanmoins, dans cette affaire si l’on s’en tient qu’aux seuls faits comportementaux compromettant le réveil marocain, ne peut-on la considérer sorte d’ombre des réalités profondes derrière l’écran du populisme à tout vent pjdiste ? Du coup ne s’agit-il d’un trait de culture fondamentaliste dans un but de détruire la Moudaouana et l’impact sur l’image du Royaume à l’international et dont souffrent nos diplomates ? Et, d’où heureusement la réaction immédiate de tout l’arc associatif marocain, a vu surgir de toutes ses profondeurs un élan d’in solidarité avec ce couple de la désolation politique.

       En fait, le hic est dans le mode de fonctionnement entre les institutions sur les libertés que s’auto-octroient les décideurs, surtout les ministres dans l’évacuation de leur schizophrénie par des attitudes non bien calculées politiquement. Au sens où, il ne faudrait omettre d’invoquer les méandres relationnels de tout le panel islamiste light et/où hard, par rapport au déficit en communication de l’Etat-Maroc vis-à-vis du fonctionnement de l’Exécutif actuel sur bien de sujets. D’ailleurs au-delà de la raison politique de certains soi-disant faiseurs d’opinion cherchant d’assouplir l’interprétation, peut-on sérieusement envisager de voir mêler Dieu à l’action politique à un point de non retour du déroulé événementiel gouvernemental ? Mais n’en croyez pas qu’il y a désir d’effacement de la religion des fondements de l’Etat, dont personne ne peut nier que la poussée fondamentaliste s’exprime de plus en plus dans les rangs de tous les islamistes à travers quelques faits marquants. Parce qu’on prêtant attention aux signaux lancés par Benkirane de vouloir s’alléger par l’aide de Dieu des comportements navrants de ses ministres et aussi au sein de sa branche de prédiction liée à l’Exécutif, la rumeur continue de plus belle sur les appréhensions de certains zélés voulant détruire toute mise en conformité constitutionnelle de ’’Almouhassaba Assiyassiya’’.


       En dépit de cette ambivalence des islamistes pjdistes compris, lourde d’incompréhension, il faut savoir que le Maroc n’acceptera jamais ce que l’on pourrait appeler les seconds témoignages inquiétants, ne lançant que nuances conflictuelles à la façon de d‘’Al Khawarijs’’ usant du temporel politique diffus et des essais de l’esprit théocratique traditionnel. C’est en ce sens qu’il est très important pour les Oulémas marocains reconnus, de se mobiliser contre les Fatwas d’obnubilassions par les daechiens se prénommant Jounoud Alkhilafa d’ici et d’ailleurs. Finalement, que les marocains soient tranquilles, la vigilance des services de surveillance notamment DST sous Hammouchi Abdellatif par ailleurs s’étant vu aujourd'hui même octroyer en plus la DGSN, ne laissera pas les petites gens se faire berner dans cette islamité autoritaire pour le moins inspirée des frères musulmans. Et qu’il n’y a pas de risque de faire du Maroc le seul Etat confrérique stable dans le monde musulman et/où, il y’aurait des tentatives de gouvernances parallèles en sourdine ? Aussi, ne peut-on affirmer que la marche du Maroc doté d’une faculté d’intervention spécifique non importée, vers la modernité dans son authenticité vraie est inéluctable ? A BON SUIVEUR BONNE LECTURE ! 

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