AU MAROC DANS L’ETAT ACTUEL DES CHOSES, NUL PARTI
POLITIQUE NE PEUT ÉGALER LA DÉMARCHE ROYALE VERS LA MODERNITÉ DU FAIT DU SOUTIEN
TOTAL DU PEUPLE !
Maintenant au
Maroc, qui veut provoquer la rupture de la concorde entre marocains, en faisant
fi de l’esprit de la constitution du 01 juillet 2011 ? Autrement, qui veut
tuer l’élan marocain par des dérapages fâcheux entravant les avancées
significatives enregistrées dans le volet politico-sociétal ? Un
questionnement qu’on est en droit de se poser, et qui a à voir qu’on ne le
veuille ou pas avec la résistance des marocains(es) à l’assimilation des règles
de soumission. Mais est-ce si simple ? Dès lors que pour le chef du
gouvernement marocain Ssi Abdelilah Benkirane la distinction entre politique pragmatique
et celle de réserve notamment sur les leviers de religiosité, n’a pas de
sens ? Ne tenant compte ni de l’échelle d’appréciation pouvant varier en
fonction des situations, ni des rapports de forces sur le terrain. Pourtant, il
sait que seul le commandeur des croyants au Maroc en l’occurrence Sa Majesté le
Roi, a cette autorité religieuse de par le biais de la transmission séculaire
de la Beiaa, en plus de la constance renforcée de sa concrétisation
constitutionnelle. Qu’en effet, conséquemment sans contrainte ni décalque sur
quoi que ce soit, 98% des marocains y ont adhéré par référendum du 01 Juillet
2011.
On constate donc
que, malgré le rejet des marocains des extrémismes religieux ou autres, le
choix de certains pjdistes dont Benkirane à continuer de se cantonner dans le
terrain religieux au nom de leur passé non répudié, n’est pas anodin. Au point
qu’à Aljazira chez le frérot Mansour, il se targua d’avoir sauvé l’Etat-Maroc
d’un anéantissement annoncé, seulement par cet héritage d’une relation
particulière avec les marocains. Excuser du peu, tellement, inconsciemment
aussi, au conseil du gouvernement du jeudi 15 Mai 2015, il a fait émerger
l’idée que sa séparation douloureuse de ses ministres pjdistes est en soit un
acte d’apaisement voulu par Dieu. Se rattrapant ensuite dans sa confusion
autoritairement préméditée, en enchaînant que leur destin singulier marqué d’un incident de parcours est devenu insoutenable pour la sérénité dans l’action du
gouvernement. C’est dire qu’avec les siens, leur rédemption est bien dans leur esprit
confrérique ne tenant compte d’aucune responsabilité en gouvernance, si ce n’est
de renverser la tendance vers la modernité et le progrès dont aspirent les
marocains.
Vraiment que
veut-il insinuer, concrètement par cette incarnation usant de théocratie-confusion
en jouant à la dualité du prétendu religieux et du temporel politique. Même
si, d’après lui, c’est un soulagement pour ses ministres de par les
attaques de la presse tous bords confondus. Particulièrement celle on-line sur
le Net, en plus de ce qu’il appelle avec désinvolture autres choses qu’il n’a
osé qualifier ‘’turpitudes’’ contre l’équipe gouvernementale toute entière. Mais
pourquoi reste-t-il dans sa raideur, d’autant plus, partout dans le monde les
remaniements et/où recadrages d’un gouvernement font partie de la procession
des hommes et femmes qui laissent ou ne laissent pas de traces ? Peut-être
parce qu’il sait dans ce cas précis, autant les circonstances n’étaient pas
mystérieuses autant les démissions auparavant annoncées par ses soins dans une
discrimination entre coalisés, portaient à équivoque même s’étant faites dans le
cadre de l’article 47 de la constitution.
C’est vrai, il y
a peu de temps, le Maroc s’est réveillé sous le choc d’une attitude privée dont l’évolution n’est pas
sans parenté avec la destruction de l’envolée sociétale amorcée il y a presque
douze ans. Provoquant un profond désarroi, faisant courir le risque du déséquilibre
d’alliance gouvernementale par suite de ce que tout le monde appelle désormais l’affaire
du couple ministériel pjdiste. De surcroît, ayant mis en exergue les signes de
retour vers les circuits frérots-islamistes, qu’on pensait être fermés depuis l’adoption
de la Moudaouana de la famille en 2003. Néanmoins, dans cette affaire si l’on
s’en tient qu’aux seuls faits comportementaux compromettant le réveil marocain,
ne peut-on la considérer sorte d’ombre des réalités profondes derrière l’écran
du populisme à tout vent pjdiste ? Du coup ne s’agit-il d’un trait de
culture fondamentaliste dans un but de détruire la Moudaouana et l’impact sur
l’image du Royaume à l’international et dont souffrent nos diplomates ?
Et, d’où heureusement la réaction immédiate de tout l’arc associatif marocain,
a vu surgir de toutes ses profondeurs un élan d’in solidarité avec ce couple de
la désolation politique.
En fait, le hic
est dans le mode de fonctionnement entre les institutions sur les libertés que
s’auto-octroient les décideurs, surtout les ministres dans l’évacuation de leur
schizophrénie par des attitudes non bien calculées politiquement. Au sens où,
il ne faudrait omettre d’invoquer les méandres relationnels de tout le panel
islamiste light et/où hard, par rapport au déficit en communication de
l’Etat-Maroc vis-à-vis du fonctionnement de l’Exécutif actuel sur bien de
sujets. D’ailleurs au-delà de la raison politique de certains soi-disant
faiseurs d’opinion cherchant d’assouplir l’interprétation, peut-on sérieusement
envisager de voir mêler Dieu à l’action politique à un point de non retour du
déroulé événementiel gouvernemental ? Mais n’en croyez pas qu’il y a désir
d’effacement de la religion des fondements de l’Etat, dont personne ne peut
nier que la poussée fondamentaliste s’exprime de plus en plus dans les rangs de
tous les islamistes à travers quelques faits marquants. Parce qu’on prêtant
attention aux signaux lancés par Benkirane de vouloir s’alléger par l’aide de
Dieu des comportements navrants de ses ministres et aussi au sein de sa branche
de prédiction liée à l’Exécutif, la rumeur continue de plus belle sur les appréhensions
de certains zélés voulant détruire toute mise en conformité constitutionnelle
de ’’Almouhassaba Assiyassiya’’.
En dépit de
cette ambivalence des islamistes pjdistes compris, lourde d’incompréhension, il
faut savoir que le Maroc n’acceptera jamais ce que l’on pourrait appeler les
seconds témoignages inquiétants, ne lançant que nuances conflictuelles à la façon
de d‘’Al Khawarijs’’ usant du temporel politique diffus et des essais de l’esprit
théocratique traditionnel. C’est en ce sens qu’il est très important pour les
Oulémas marocains reconnus, de se mobiliser contre les Fatwas d’obnubilassions
par les daechiens se prénommant Jounoud Alkhilafa d’ici et d’ailleurs. Finalement,
que les marocains soient tranquilles, la vigilance des services de surveillance
notamment DST sous Hammouchi Abdellatif par ailleurs s’étant vu aujourd'hui même octroyer en
plus la DGSN, ne laissera pas les petites gens se faire berner dans cette
islamité autoritaire pour le moins inspirée des frères musulmans. Et qu’il n’y
a pas de risque de faire du Maroc le seul Etat confrérique stable dans le monde
musulman et/où, il y’aurait des tentatives de gouvernances parallèles en
sourdine ? Aussi, ne peut-on affirmer que la marche du Maroc doté d’une faculté
d’intervention spécifique non importée, vers la modernité dans son authenticité
vraie est inéluctable ? A BON SUIVEUR BONNE LECTURE !
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