lundi 4 mai 2015

N’EST-IL ARRIVÉ LE TEMPS DE DÉPASSEMENT DES TONS POLITIQUES DÉSOLANTS, PRENANT PIED MÊME AU PARLEMENT ?

A QUOI RIME CETTE MAUVAISE RÉSONANCE D’INSULTES DANGEREUSES ENTRE CHEFS DE PARTIS MAROCAINS ?

       Il y a quinze ans les jeunes de 21 ans au Maroc découvrirent l’importance de la politique, où brillait le nom de Youssefi Abderrahman à la primature. Malgré que son œuvre en responsabilité politique à coté d’un jeune Roi, était moins souvent l’objet de publications. Malheureusement, ce n’est nullement le cas aujourd’hui où il y a exclusivement évocation des autosatisfactions à tire larigot de la part de quelques ténors de la majorité chef du gouvernement compris et l’opposition. Peut-être, par peur pour les uns qu’ils soient catalogués comme conglomérat de protestataires zélés, et d'hypocrites allant jusqu’à se transcender dans le populisme navrant en sillonnant les villes pour les autres. Alors que les souffrances demeurent criardes en arrière-pays très peu fréquenté des uns comme des autres.

       Au fond, au lieu de redonner confiance aux jeunes d'aujourd'hui de 18 ans par la raison de la constitution, tous ces acteurs politiques préfèrent constamment soulever des insinuations et vaquer au plaisir de la délation parfois injustifiée. Ne s’agit-il finalement d’un foisonnement d’immaturité politique initiée en sous-entendu de leur part, bravant de surcroit le consensus de moralité comportementale ? Parce que lorsqu’on tente d’expliquer ce mode de désamour entre les protagonistes cachant un nid de crabes, on en sort avec l’urticaire. D’ailleurs pour ceux de la majorité, ils croient mener la vie dure à l’opposition à la façon d’Al Mouaatazilats des temps modernes, en réunissant les témoignages axés vers les tapeurs des ''Bendirs'' afin de les partager sur les réseaux sociaux sans tenir compte des vraies souffrances de la population. Alors que pour les autres, n’acceptant ni l’orthodoxie des raisonnements de certains pjdistes ni le contrebalancement de quelques ppséistes bigarrés, ils s’attachent en priorité à la création de doute sur les aspects les plus variés de l’action politique de toute la majorité. C’est dire que le Maroc doit effacer cette image excessive, non seulement pour ne pas tomber dans le tourbillon de l’arbitraire quelle que puisse être sa finalité de religiosité ou pas. Mais aussi pour ne pas s’engluer dans l’intolérance par des langages blessants destructeurs de tout établissement de confiance dans le futur.

       Certes, cela ne justifie pas au demeurant le retour à l’inertie au sein de l’hémicycle, du fait que les contraintes politico-stratégiques du moment l’exigent. Néanmoins, pourquoi les observateurs en sont arrivés à souligner par ci par là, seulement les lacunes dans la nouvelle trajectoire politique marocaine ayant un lien avec la gouvernance de l’ensemble de l’Exécutif actuel ? Sans tenir compte de la renaissance palpable sur le terrain sous l’action royale directe soutenue et diversifiée, qui vaut au pays tant de considérations évoquant le survol pléthorique du nouveau Maroc. A ce titre, ne peut-on dire, les structures caverneuses de l’Exécutif gouvernemental mitées de ses diverticules d’incompétence administrative, sont les conséquences de cette mauvaise appréciation de scepticisme ? Vraiment, pourquoi l’Exécutif en chef sous la constitution du 01 Juillet 2011, ne favorise-t-il pas encore la chasse de ces comportements au lieu de continuer de donner l’image d’un sanctuaire sacré sans s’y conformer à ses obligations ? N’est-ce pas vrai que Sa Majesté le Roi Mohamed VI juste après son intronisation, fit l’un de ses premiers relevés de vaillance étatique en s’attachant à situer l’ensemble de son action dans la chronologie de la conscience évolutive de son peuple ? Sans l’usage d’allusion ni distorsion de parole, contrairement à certains de par leurs styles non envieux, restant piteusement en contradiction avec la probité. Car ils sont classés voire classables dans l’échelle de l’irresponsabilité de conversion emphatique non ingénieuse comme mode de leur vie politique. Par conséquent, n’est-il loin le temps où le gouvernement traversait hautainement les couloirs des institutions, parce que maintenant il ne fait que jouer à l’équilibriste face aux nombreuses affaires éclatant comme des popes cornes au vu de leurs fracas ?

        C’est vrai d’aucuns ne peuvent nier que « blamhal taytkal boudenjal », sauf une fois cuit s’il n’est pas mangé à temps, il devient ranci et donc peut provoquer suffocation et irritabilité. D’autant plus, qu’on ne nous réitère plus le coup de singularité marocaine même si c’est vrai, parce qu’on ne le veuille où pas il y a une volonté-mission en sous-entendu de déferler sur les recoins de l’Etat. Dès lors que cette transmission déjà essayée sous d’autres cieux, elle s'attelle en ce temps présent à renflouer les nouvelles idées de religiosité de la mort-sacrifice au nom de Dieu et croyances en le martyr pour la préparation d’une deuxième vague beaucoup plus mordante. A cet égard, ne peut-on s’exclamer, Etat-Maroc réveille-toi et sort de tes analyses de reconstitution de la domestication d’autrefois du champ politique ! Ne remarque-tu pas, par ta vaillance légendaire qu’il y a ici et là l’invention d’un langage qui se veut pour le commun seulement d’échange de diatribes ? Alors qu’il est en fait à visées de pénétration de ré islamité à l’ancienne par les uns, ne se bornant qu’à ressusciter les courants dormants, même ceux d’autrefois par hasard revenus dernièrement. Evidemment pour les autres, il se heurte au différend de taille relevant du fait accompli en matière des mauvaises gouvernances d’antan, entre les politiques de la nouvelle vague légitimiste et ceux consumés rescapés voire rechapés, dont l’histoire du Maroc contemporain en garde des cicatrices gestionnaires.

       Avec la montée de toutes ces idées s’emparant progressivement de toutes les structures étatiques, le projet du progrès ’'Al Hadatha'' sciemment intégré dans les articles de la constitution sera dépassé. Parce que n’inspirant que peu de gens dans la majorité parlementaire, au point que le MP et le RNI commencent déjà à faire débuter en leur sein, une précoce précaution de ne pas se laisser murer en tant que coalisés n’ayant que peu d’influence en la matière. Cependant, bizarrement, pourquoi le PPS (Parti du Progrès et du Socialisme) se laisse-t-il guider vers ce dessein, ne disposant plus dans ses rangs les plus avancés de relais intermédiaires crédibles pour faire les objecteurs de conscience ? Après tout, ne se montre-t-il lui aussi créateur de turbidité relationnelle avec l’opposition institutionnelle, en soutenant même froidement le dernier clash benkiranéen au parlement ?

       En ce sens, qui mieux que le chef du gouvernement pour piloter l’opération de réserve avec hauteur de vue dans sa gouvernance ? Au lieu d’aller très loin publiquement dans une colère injustifiée, jusqu’à traiter ses opposants d’effrontés et insolents-faussaires usant de gros mots, à même d’avoir fait entrer le vocable ‘’Assafaha’’ au parlement marocain. Mais qui sait, en s’engageant dans cette dynamique échangeuse d’opprobres, ne se prépare-t-il à se replier dans l’opacité ? Qu’en effet certains observateurs qualifient ce détail, comme peut-être son ''last'' baroud d’honneur en tant que chef du gouvernement. Sans doute, ce sera l’essence réelle de la raison dans le futur proche ! Parce que l’avenir marocain n’est plus dans l’immobilisme politique, il est dans le mouvement et la mobilisation tout azimut avec récépissé attestant l’exigence royale toujours en accord avec l’aspiration du peuple. A bon entendeur salut !             

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