mardi 19 mai 2015

DÉSORMAIS LE MAROC VOIT PLUS GRAND EN MATIÈRE SÉCURITAIRE EN INTERNE COMME EN EXTERNE !

N’EN PENSEZ PAS QUE LA DÉLATION DU CORPORATISME EXISTANT DANS LES STRATES DES SERVICES SÉCURITAIRES, EST CAPABLE DE COMMANDER A ELLE SEULE LA REVIGORATION DE LA DROITURE ET LA PROBITÉ.

       Aujourd’hui plus qu’hier, la mise à niveau du corps de police est manifestement l’objectif à atteindre par la nomination de Hammouchi à la tête de la DGSN en plus de la DST. Aussi, tout au long des derniers jours le réseau du Net volet marocain n’a pas désempli, atteignant des pics sur les futurs chamboulements pointilleux en ce qui concerne la formation politique théorique et pratique de la police nationale. En tout cas cela montre l’intérêt grandissant des marocains à cet événement valant le détour sur les probables validations de vielles promesses, ne pouvant que révéler l’autre visage éclatant de la police. Parce que les citoyens se plaignant, y voient déjà le début de la chasse de l’esprit de cartel en politique que certains essayent d’imposer à la marche du pays.

       A cet égard, n’en déplaise au sortant dès lors que tout le monde est d’accord qu’il y aura sûrement des initiatives administratives fraîches de mise en pratique d’exigences morales et comportementales des politiques. Non pas par la volonté de les surveiller où les épier et, d’en redresser les pratiques ayant conduit au refus d’adhésion des marocains aux partis politiques. Mais, parce que ça permettra aux policiers eux-mêmes tous les grades confondus, d’entrer dans le nouveau concept de la nouvelle police usant de diverses techniques d’anticipation sur les actes répréhensibles quels qu’ils soient. Et ce, loin des fausses illuminations d’il y a peu de temps ayant gangrené quelques wilayas de sûreté sur le territoire du Royaume, car s’étant fortement émoussées de l’application de la loi en la façon deux poids deux mesures.

       Cependant, dans cette pré-phase d’observance en l’occurrence pour redéfinir l’approche marocaine de cette réorganisation qui s’annonce, c’est très simple, tout y a été pesé et soupesé en mieux à l’occasion de la douzième année commémorative des attentats terroristes du 16 Mai 2003 à Casablanca. D’autant plus n’est-ce aussi une occasion de sensibilisation à l’engagement sociétal pour la marche sereine et tranquille de ce département très sensible, même sachant qu’il n’a plus de secret pour le public ? Et que, c’en est fini des jonglages par des mots creux sur les événements chauds de la corruption, la délation et la stigmatisation des journalistes voire même des services entre eux. N’est-ce cela qui a pendant longtemps fait saper les rêves des marocains, par suite des colmatages administratifs allant parfois jusqu’à l’étouffement des affaires ?

       Tellement, pour les suiveurs de la chose publique, les ténors de partis chef du gouvernement compris ne peuvent plus continuer de fantasmer sur on ne sait quel pacte définissant leurs relations avec certains façonneurs des pensées de l’Etat. Parce qu’évidemment, en la circonstance politique actuelle, cette soi-disant concession de l’Etat sans doute répondant à leur imaginaire, est devenue de taille comme le démontrent leurs élucubrations et insinuations d’ici et là. Effectivement, les choses dites de la sorte, ça ne pourrait que renforcer le PJD de continuer à faire table rase sur les coalisés, l’opposition, les syndicats, la société civile et les Oulémas non affiliés se trouvant arc-boutés par ses dogmes. Même, n’ayant eu que 18% des suffrages comptabilisés par rapport à la votation exprimée le 25 Novembre 2011, voire seulement 12% de l’ensemble des inscrits sur les listes électorales de l’époque. D’autant plus, qu’on ne le veuille où pas, à les entendre on croirait qu’il y eut une attirance vers un façonnage politiquement guidé qu’en effet aurait placé le PJD en sur-éminence par rapport à tous les partis politiques. Et donc, semble-t-il aurait fait de sorte que l’attention soit portée sur le chef pour raison de cicatrices makhzénophiles basro-dépendantes d’un temps pas si lointain. Dans le but de déplacer la fixation sur l’Etat au moment du souffle printanier amazigho-arabe, en le rendant pour le commun une sorte d’entité abstraite par delà sa vraie maîtrise des événements. Sauf que, cette historiette-consécration du PJD se caractérisant de fait par un non sacre électoral, n’était-elle inventée seulement pour la réhabilitation des islamistes ? Au point que la tendance pjdiste-hard actuelle fait encore des siens, usant d’emphase-religiosité tendant à devenir une référence politique dominante, mais non rassurante sur l’avenir du Maroc.

       Ainsi aujourd’hui n’éclate-t-il aux yeux de tous les observateurs politiques, le véritable sens du choix de Hammouchi pour inverser cette idée reçue, sur ce soi-disant pacte-express sorti pour restreindre le rayon d’action du M20F ? Dès lors que le hic, c’est qu’avec le temps ce transfèrement s’il avait lieu, il n’a offert aucune illustration en bonne gouvernance, si ce n’est seulement la recherche d’un statut de sacralité par ce chef pjdiste. D’abord dans le décor rituel à connotation de recherche d’images pieuses, sur l’appartenance religieuse alors que l’Islam est constitutionnellement la religion d’Etat. Ensuite dans le casting des collaborateurs même ceux incompétents, les faisant passer pour Oulad Achaab intègres mais malheureusement n’ayant joué qu’aux Zoros-Zozos sociaux des temps modernes. Et ce n’est pas la Bessonation du champ politique à la Sarkosy s’ajoutant à l’Ouafation exécutée en deuxième mouture, qui pourrait absoudre les appréhensions d’affermissement de ce genre d’idées. Encore un recel des consciences qu’on cherche à adopter et qui remonte à la nuit des temps, même si les islamistes marocains ne sont pas des plus créatifs dans ce domaine. Parce qu’on en a vu de toutes sortes par le passé sous la direction de Basri, visant par ailleurs de former des politiques sous la férule de l’opportunisme aux ordres des agents d’autorité.


       C’est vrai aujourd’hui, pour les observateurs de l’évolution sécuritaire marocaine dans l’attente de la mise en place du Conseil Suprême de Sécurité (article 54 de la constitution), cette nomination n’est plus à justifier. Au point qu’on peut affirmer sans se tromper que le Maroc sécuritaire se normalise par sa portée de compétence mondialisée à grande vitesse. Aussi, de fait, ne peut-on dire qu’il cultive désormais ses nouvelles marques d’approche-anticipation anti terrorisme et cybercriminalité, anti recel et trafic organisé comme l'évasion de devises et autres comptes étrangers non déclarés non fiscalisés, anti délinquance tel Tcharmil et anti cartel de l’immigration clandestine la drogue les armes les faux médicaments la pédophilie et autres, lui permettant de s’affirmer partout avec responsabilité et engagement pensé dans les moindres détails ? D’ailleurs, à titre d’exemples, les services sécuritaires de la France l’Espagne les pays CCG et le FBI, n’en savent-ils que pour lutter mieux contre toute cette dangerosité des temps actuels, ils sont obligés de se mettre à l’habillage sécuritaire marocain ? N’EST-CE LA UN RECIT A BIEN LIRE ET COMPRENDRE ? 

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