N’EN PENSEZ PAS QUE LA DÉLATION DU CORPORATISME EXISTANT
DANS LES STRATES DES SERVICES SÉCURITAIRES, EST CAPABLE DE COMMANDER A ELLE
SEULE LA REVIGORATION DE LA DROITURE ET LA PROBITÉ.
Aujourd’hui plus qu’hier, la mise à niveau
du corps de police est manifestement l’objectif à atteindre par la nomination
de Hammouchi à la tête de la DGSN en plus de la DST. Aussi, tout au long des
derniers jours le réseau du Net volet marocain n’a pas désempli, atteignant des
pics sur les futurs chamboulements pointilleux en ce qui concerne la formation politique
théorique et pratique de la police nationale. En tout cas cela montre l’intérêt
grandissant des marocains à cet événement valant le détour sur les probables
validations de vielles promesses, ne pouvant que révéler l’autre visage
éclatant de la police. Parce que les citoyens se plaignant, y voient déjà le
début de la chasse de l’esprit de cartel en politique que certains essayent
d’imposer à la marche du pays.
A cet égard, n’en
déplaise au sortant dès lors que tout le monde est d’accord qu’il y aura sûrement
des initiatives administratives fraîches de mise en pratique d’exigences morales
et comportementales des politiques. Non pas par la volonté de les surveiller où
les épier et, d’en redresser les pratiques ayant conduit au refus d’adhésion
des marocains aux partis politiques. Mais, parce que ça permettra aux policiers
eux-mêmes tous les grades confondus, d’entrer dans le nouveau concept de la
nouvelle police usant de diverses techniques d’anticipation sur les actes
répréhensibles quels qu’ils soient. Et ce, loin des fausses illuminations d’il
y a peu de temps ayant gangrené quelques wilayas de sûreté sur le territoire du
Royaume, car s’étant fortement émoussées de l’application de la loi en la façon
deux poids deux mesures.
Cependant, dans
cette pré-phase d’observance en l’occurrence pour redéfinir l’approche
marocaine de cette réorganisation qui s’annonce, c’est très simple, tout y a
été pesé et soupesé en mieux à l’occasion de la douzième année commémorative
des attentats terroristes du 16 Mai 2003 à Casablanca. D’autant plus n’est-ce
aussi une occasion de sensibilisation à l’engagement sociétal pour la marche
sereine et tranquille de ce département très sensible, même sachant qu’il n’a
plus de secret pour le public ? Et que, c’en est fini des jonglages par
des mots creux sur les événements chauds de la corruption, la délation et la
stigmatisation des journalistes voire même des services entre eux. N’est-ce cela
qui a pendant longtemps fait saper les rêves des marocains, par suite des
colmatages administratifs allant parfois jusqu’à l’étouffement des
affaires ?
Tellement, pour
les suiveurs de la chose publique, les ténors de partis chef du gouvernement
compris ne peuvent plus continuer de fantasmer sur on ne sait quel pacte
définissant leurs relations avec certains façonneurs des pensées de l’Etat. Parce
qu’évidemment, en la circonstance politique actuelle, cette soi-disant concession
de l’Etat sans doute répondant à leur imaginaire, est devenue de taille comme
le démontrent leurs élucubrations et insinuations d’ici et là. Effectivement,
les choses dites de la sorte, ça ne pourrait que renforcer le PJD de continuer
à faire table rase sur les coalisés, l’opposition, les syndicats, la société
civile et les Oulémas non affiliés se trouvant arc-boutés par ses dogmes. Même,
n’ayant eu que 18% des suffrages comptabilisés par rapport à la votation
exprimée le 25 Novembre 2011, voire seulement 12% de l’ensemble des inscrits
sur les listes électorales de l’époque. D’autant plus, qu’on ne le veuille où
pas, à les entendre on croirait qu’il y eut une attirance vers un façonnage
politiquement guidé qu’en effet aurait placé le PJD en sur-éminence par rapport
à tous les partis politiques. Et donc, semble-t-il aurait fait de sorte que
l’attention soit portée sur le chef pour raison de cicatrices makhzénophiles
basro-dépendantes d’un temps pas si lointain. Dans le but de déplacer la
fixation sur l’Etat au moment du souffle printanier amazigho-arabe, en le
rendant pour le commun une sorte d’entité abstraite par delà sa vraie maîtrise des événements. Sauf que, cette historiette-consécration du PJD se
caractérisant de fait par un non sacre électoral, n’était-elle inventée
seulement pour la réhabilitation des islamistes ? Au point que la tendance
pjdiste-hard actuelle fait encore des siens, usant d’emphase-religiosité
tendant à devenir une référence politique dominante, mais non rassurante sur
l’avenir du Maroc.
Ainsi
aujourd’hui n’éclate-t-il aux yeux de tous les observateurs politiques, le
véritable sens du choix de Hammouchi pour inverser cette idée reçue, sur ce soi-disant
pacte-express sorti pour restreindre le rayon d’action du M20F ? Dès lors que
le hic, c’est qu’avec le temps ce transfèrement s’il avait lieu, il n’a offert
aucune illustration en bonne gouvernance, si ce n’est seulement la recherche
d’un statut de sacralité par ce chef pjdiste. D’abord dans le décor rituel à
connotation de recherche d’images pieuses, sur l’appartenance religieuse alors
que l’Islam est constitutionnellement la religion d’Etat. Ensuite dans le
casting des collaborateurs même ceux incompétents, les faisant passer pour
Oulad Achaab intègres mais malheureusement n’ayant joué qu’aux Zoros-Zozos
sociaux des temps modernes. Et ce n’est pas la Bessonation du champ politique à
la Sarkosy s’ajoutant à l’Ouafation exécutée en deuxième mouture, qui pourrait
absoudre les appréhensions d’affermissement de ce genre d’idées. Encore un recel
des consciences qu’on cherche à adopter et qui remonte à la nuit des temps,
même si les islamistes marocains ne sont pas des plus créatifs dans ce domaine.
Parce qu’on en a vu de toutes sortes par le passé sous la direction de Basri,
visant par ailleurs de former des politiques sous la férule de l’opportunisme
aux ordres des agents d’autorité.
C’est vrai aujourd’hui,
pour les observateurs de l’évolution sécuritaire marocaine dans l’attente de la
mise en place du Conseil Suprême de Sécurité (article 54 de la constitution), cette
nomination n’est plus à justifier. Au point qu’on peut affirmer sans se tromper
que le Maroc sécuritaire se normalise par sa portée de compétence mondialisée à
grande vitesse. Aussi, de fait, ne peut-on dire qu’il cultive désormais ses nouvelles
marques d’approche-anticipation anti terrorisme et cybercriminalité, anti recel et trafic
organisé comme l'évasion de devises et autres comptes étrangers non déclarés non fiscalisés, anti délinquance tel Tcharmil et anti cartel de l’immigration
clandestine la drogue les armes les faux médicaments la pédophilie et autres, lui permettant
de s’affirmer partout avec responsabilité et engagement pensé dans les moindres
détails ? D’ailleurs, à titre d’exemples, les services sécuritaires de la
France l’Espagne les pays CCG et le FBI, n’en savent-ils que pour lutter
mieux contre toute cette dangerosité des temps actuels, ils sont obligés de se
mettre à l’habillage sécuritaire marocain ? N’EST-CE LA UN RECIT A BIEN
LIRE ET COMPRENDRE ?
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