N’EST-CE LE MOMENT POUR LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE DE
TENTER DE RAISONNER L’ALGÉRIE A NE CONTINUER AVEC SES PRÉSIDENTS AFRICAINS SUIVEURS
DANS LA DÉPRAVATION POLITIQUE CONTRE LE MAROC ?
Dès à présent, on
peut dire que la reconquête de l’esprit africain grâce aux exploits
diplomatiques marocains, apparait l’action la plus exaltante du règne Mohamed
VI. A cet effet, quelles sont la stratégie et la tactique diplomatique de cette cooptation politique adoptées par le Maroc vis-à-vis de l'Afrique, de mettre en doute la passion irresponsable
de l’UA dans l’affaire du Sahara marocain ? Parce que, d’autant plus, au dernier sommet de
l’UA du 25 Juin 2014 le vingt troisième à Malabo, des présidents ne reconnaissant pas la RASD s’étant tus n'ayant rien vu ni entendu à propos de cette énième manœuvre politicienne algérienne. Qu'heureusement d'autres aigris ne cautionnant pas les incartades de l'UA, se sont insurgés en attaquant les pays initiateurs
de cette posture multi faciale la considérant irréfléchie tordue et trompeuse alors
que le Maroc s’apprêtait à rejoindre le bercail. Mais, cette UA, cette chose, ne sait-elle que son aveuglément mal intentionné la fait mourir davantage à l'international ? Pourquoi alors s’encombre-t-elle
de blabla et mensonges pour ne s’ouvrir aux accroissements des vérités
historiques en s’inscrivant sereinement dans une prise de conscience légaliste
en dehors de l’idéologie séditieuse ? N’est-ce pas qu’à l’ONU, on en prêche
déjà la faisabilité et la viabilité politique économique et sociale de la
proposition marocaine devenue symbole pour avoir suscité un intérêt incontournable ?
Et oui, cependant,
aujourd’hui la géographie du Grand Maghreb dont l’origine se perd dans la nuit
des temps, se montre plus attrayante en tant qu’entité socio-économique
culturelle et cultuelle. Or de ce point de vue, il n’est pas question de
considérer l’utopie politicienne algérienne d’y avoir réalisé et entretenu une
chimère dans les camps de Tindouf la spoliée, de continuer à vouloir créer un
Etat fantoche comme chose réalisable au Sahara marocain. Car il s’agirait là de
déclenchement d’hostilités directes voire d’établissement d’un foyer de guerre
déclarée sans merci, s’additionnant à la tension déjà préexistante dans toute
la zone maghrébine sahélo-subsaharienne-africaine. Et donc, ce n’est évidemment
pas cette soi-disant contre offensive de l’UA voulant ouvrir un nouveau champ d’exploitation
de sa curiosité téléguidée au Sahara marocain, qui empêcherait le Maroc d’affirmer son
droit inaliénable d’appliquer la régionalisation avancée sur tous ses
territoires.
En effet,
l’Afrique n’a plus de secrets pour le Maroc parce qu’il se trouve désormais déjà
dans la relance de ses grandes explorations politiques socio-économiques
culturelles en terre africaine. N’est-ce d’ailleurs en cela qu’il a marqué des
succès pratiquement révolutionnaires par les tournées royales, avec entre autre
la mise en chantier de partenariats gagnant-gagnant à tous les niveaux et dans
les domaines les plus divers? Toutefois, l’une des caractéristiques
essentielles de cette réussite marocaine, n'est-elle l’adoption d’une offensive de
mouvements diplomatiques sans front stable notamment? A même d'en convoquer les ambassadeurs de les informer de ne pas collaborer avec quiconque où soi-disant envoyé-représentant de l'UA pour le Sahara marocain. D’abord en s’éloignant de
l’esprit sélectif pour déstabiliser les ennemis et vaincre leurs initiatives affreuses et blessantes vis-à-vis de la conscience des marocains. Ensuite, en se
partageant avec lucidité et clairvoyance leurs zones d’influence par la création de conditions idéales de
substitution, sans laisser les acquis se figer dans une quelconque structure
bureaucratique. Parce que c'est vrai, si ces réalisations tardent d’aboutir, elles n’en
seront pas permises à mettre à jour les thèmes fondamentaux du co-développement
complet Maroc-Afrique. Notamment pour le Maroc en tant que plateforme financière
et hub pour les pays développés et autres émergents du Bric. Surtout ceux désirant la
co-localité d’investissements, car voulant tirer profit partagé du rythme de croissance
de certains pays africains qui les font rêver. Particulièrement en infrastructure agriculture
élevage pêche tourisme mines santé recherche BTP logistique écologie enseignement formation
professionnelle commerce et industrie etc...
Néanmoins, si on
exploite toutes les informations émanant des différents observateurs analystes
depuis le départ du Maroc de l’OUA au sommet de Nairobi 1984 faisant la
politique de la chaise vide, on en comprendrait cette affabulation bigarrée du restant de
l’UA de Feu Kadhafi et ses acolytes présidents zélés, d’avoir nommé un envoyé
spécial en dépit de ses liens algéro-dépendants pour le Sahara marocain. A cela
s’ajoute l’idéologie de son refus de la charge du système-mécanisme de la
mémoire commune maghrébine même sous la présidence du président mauritanien.
Surtout, que ce dernier a mis au devant de la variabilité de ses flux relationnels avec le Maroc, des fabrications
diplomatiques de façade par ailleurs ne représentant que la fonctionnalité à
minima sentant la rente dinar-petro-gazière. N’est-ce là au contraire, ce que
l’on peut appeler le déni historique de l’UA cautionné par des présidents amnésiques vis-à-vis de l’action directe marocaine, laquelle, se
situant dans la ligne mobilisatrice de ses moyens pour les différents mouvements
de libération dans toute l’Afrique ? Dont le vécu de Nelson Mandela dans les fermes d'entrainement militaire en oriental marocain au coté des algériens et autres maghrébins ne fait aucun doute. Aussi, ne
peut-on voir dans cette extravagance de l’UA, qu’elle mêle à son thème
psychédélique d’expansion de ses prérogatives sans en avoir ni le droit ni les
compétences juridiques où morales, les attouchements inconscients de ces quelques présidents
champions de l’entêtement et du refus de l’objectivité ? Dont parmi les
plus en vue, on trouve la notion de dénonciation quasi-automatique de ce conglomérat présidentiel pro pouvoir algérien, se montrant toujours en décomposition morale
par rapport à tout ce qu’entreprend le Maroc. D’abord parce qu’un malheur de
plus lui est tombé sur la tête, ne pouvant supporter la place prépondérante que
prend le Roi du Maroc dans le concert mondial. En plus oubliant les vertus de
la tradition de co-fondation de l’OUA dont le Maroc fut l'un des instigateurs, s'ajoutant au soutien patriotique
marocain sans réserve au cours de la guerre d’indépendance de l’Algérie ce pays si cher aux
yeux des marocains.
A cet égard, en
l’espace de quinze ans de règne de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, outre l’intérêt de la détermination politique
des flux d’informations relatées par le CNDH et CESE tels, accroissement des
libertés et nouveaux droits sociétaux commerciaux économiques culturels et
cultuels, n’a-t-il été véhiculé en plus une multitude d’enseignements pratiques
et précieux pour la bonne gouvernance africaine, dont le discours royal au
Forum économique d’Abidjan fait foi ? Voilà pourquoi après les échecs
successifs de l’UA à plusieurs stades, il ne lui reste qu’à se réveiller et à
penser une nouvelle stratégie au lieu d’essayer de survivre sur les cendres du
souffle printanier arabo-africain. D’autant plus, pourquoi continue-t-elle à croire que par cet essai
d’installation aventureuse d’un mozambicain ex président en chômage notoire,
elle pourrait parvenir à ces désirs d’avoir une présence administrative? Et qu'ensuite, comme ça elle resterait dans ligne idéologique sud-africaine nigériane
mozambicaine et aussi de leurs suiveurs africains
inconditionnels aspirant assurer à l’Algérie une jetée sur l’atlantique. En
tout cas c’est un souci qui anime la nouvelle vague de présidents africains pragmatiques
à l’exemple de Macki Sall et d'autres bien sur, ayant amendé le communiqué final du dernier sommet, exhortant en filigrane la présidence de sortir l’Afrique de ce marasme idéologique du temps révolu de l’Algérie-connexion
dinar-dépendante.
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