EST-CE VRAI QUE CERTAINS DIRIGEANTS D’ASSOCIATIONS
CHERCHENT DE SE HISSER SOCIALEMENT AU RANG DES ARISTOCRATES DE CIRCONSTANCES ET
BOURGEOIS FAUX CHÉRUBINS EN USANT DE MOYENS DISCUTABLES ?
Désormais au
Maroc, il a été décrété 13 Mars journée nationale de la société civile, au
point de s’attendre à un éclairage royal sur son rôle. Parce qu’à l’origine c’était l’action
socioculturelle montrant l’utilité de sa bonne fonctionnalité en relation avec
les différentes structures de l’Etat. Sauf qu’avec le temps comme diront
certains, c’est devenu une action opportuniste
des receleurs du marché social pour leur ascension dans l’échelle
sociétale ? Qu’en plus, ça leur permet de fixer leurs adhérents et autres
followers sympathisants tout en défendant jalousement leur soi-disant autorité
morale de façade vis-à-vis d’eux ? Ainsi, le constat criard paraissant
attributif seulement pour ces responsables s’agrippant aux postes de directions
dans leurs associations respectives, il ne l’est hélas pas pour d’autres à
cause des calculs politiques constamment faits en fonction des différentes
contributions...D'où la nécessité de clarifier le cadre juridique de leur financement et champ d'exécution, pour une vraie autonomie de l'action sociale dans la transparence et la bonne gouvernance.
Ce faisant, que
faut-il entendre formellement de tout cela, si ce n’est qu’une minorité parmi ces
responsables sont devenus des pions que manœuvrent et manipulent d’autres
puissances en interne comme en externe? Parfois, qu’on le veuille où pas, avec
franchissement des lignes de la légalité à bien des égards. Toutefois, pour ne
pas se tromper sur les finalités des actions de la société civile, il n’est nul
convaincant de confondre validité formelle du raisonnement associatif avec la
vérité matérielle des faits qui l’accompagnent. N’est-ce donc pour cela, que le
ministère de l’intérieur a stoppé dernièrement les aides et financements qui
leurs sont alloués par l’Etat et collectivités territoriales? Et ce, dans l’espoir de
les ramener à l’idée d’une raisonnable modélisation hors cafouillage préélectoral
de ce temps présent. Autrement dit, c’est avant tout pour assurer la
cohérence de l’action associative vis-à-vis de la tutelle politique de la
société civile, en maîtrisant réellement les contenus des quantifications sans
calcul politicien ni recherche de symbolisme d’obédience jusqu’à l’extrême. Eh
oui, c’est vrai, personne ne peut nier qu’une part importante de la politique
suivie par le ministère tutélaire s’est illustrée par le contraste des
approches téléguidées parfois momentanément, et/où, s’agitaient déchaînements et désordres sur les priorités.
En cela la
distance temporelle pour la bonne gouvernance dans ce domaine, ne
suppose-t-elle une influence unique et unitaire sur le développement des choix
essentiels doués d’impartialité et d’équité ? Parce que, si d’emblée on
peut en penser continuité et détermination de l’éventuel éclairage de par
l’enthousiasme suscité en se référant aux discours royaux des dernières années,
on ne pourrait ne pas en voir une teneur morale et qualité dans l’engagement de l’Etat. Dont paraîtraient certainement un style puissant et un génie des convictions
profondes à propos de l’avenir souhaité aux associations patriotes. N’est-ce
d’ailleurs de cet éblouissement de ce style, que ce recadrage se montrerait à
l’évidence bien structuré en parfaite concordance avec le déroulé du film
d’actions royales sur le terrain, que ce soit en interne comme à l’étranger. A
même de le faire parvenir au monde entier sous-forme d’hymne à la liberté et au
respect des droits et devoirs associatifs s’accomplissant dans la sérénité et
la responsabilité loin de toute polémique où manipulation. N’est-ce pas ce que
l’on appelle le Maroc nouveau, répondant à l’esprit de la détermination et
courage du chef d’Etat, en l’occurrence Sa Majesté le Roi Mohamed VI ? Usant
de compétence féconde en matière de gouvernance sans nuance, dûment forçant
respect et admiration de la communauté internationale.
Néanmoins, de
par les traits typiques de la charge maniérée du discours d’Aid Al Aarch 2013, ne peut-on dire que Sa
Majesté le Roi Mohamed VI avait dépeint l’action gouvernementale dans un style
ramassé direct et précis comme une lame de fond soulevant beaucoup d’interrogations concernant
la méthodologie et les résultats obtenus ? Mais est-ce que cet éclairage s’il a
lieu, ne serait-il évidemment plein de messages-récits pour une grande part à
propos de l’existence de forces accablées nauséeuses, à la fois au sein de la
société civile partis politiques et au gouvernement ? En effet, c’est navrant
de voir encore et toujours ces forces se figer dans des positionnements
d’occupation du terrain politique, sans assurance dans les institutions et sans
poursuite de collaboration coordonnée entre-elles.
D’autant plus, hélas, n’usant parfois que d’allocutions obscènes veules et de
mornes pensées ne produisant que brouillage d’abord dans l’action de l’Etat
puis dans leur campement pro ou anti gouvernement. Au point que dans certains
cas, ne peut-on affirmer que celles pro gouvernement, ne se comportent-elles donc
comme des éléments corrosifs à cette même action gouvernementale ? D’où
ils en résultent de temps en temps des glissades dangereuses au sein de ses
interstices, qui ne sont pas dignes des conducteurs des affaires de
l’Etat ?
En réalité, ne
s’agit-il de trouver lesquels des critères d’évaluation de bonne gouvernance au
sein de toutes ces associations, surtout dans celles qui possèdent la validité
de construire l’élément humain associatif par les fonctions-charges à accomplir
plus que par la nature de l’organisation de leur financement aussi clean soit-il. N’est-ce pas
qu’au Maroc ce type d’analyse pourrait aider au décryptage du système
associatif dans son ensemble, notamment dans ses rapports avec le gouvernement
le patronat les syndicats les corporatismes socioprofessionnels les médias les partis politiques et même
vis-à-vis des groupes de pression et lobbys étrangers ? Dès lors que dans ce
contexte, déjà un tel décryptage a été initié sous ordonnance de la cours des
comptes ayant le privilège et la compétence de pouvoir l’appliquer rapidement,
aussi bien vis-à-vis de l’approche gouvernementale qu’à la vision politique de
tous les partis. Finalement pourquoi le Maroc n’est-il pas encore sorti
totalement des problèmes associatifs nés des contradictions post-printemps arabo-amazigh ?
En plus, à quand donc sa sortie définitive de cette P.O.L.I.T.I.Q.U.E (Palabre
Ouverte par Loufoquerie Inventive du Transcodage Inducteur de Quolibets Uniment Énervants) ? A BON ENTENDEUR SALUT !
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