mercredi 23 juillet 2014

OÙ EN EST-ON DU CONTRÔLE ET ACCOMPAGNEMENT DES ASSOCIATIONS DANS LA GESTION DE LEURS PATRIMOINES MATÉRIELS ET IMMATÉRIELS ?

EST-CE VRAI QUE CERTAINS DIRIGEANTS D’ASSOCIATIONS CHERCHENT DE SE HISSER SOCIALEMENT AU RANG DES ARISTOCRATES DE CIRCONSTANCES ET BOURGEOIS FAUX CHÉRUBINS EN USANT DE MOYENS DISCUTABLES ?

       Désormais au Maroc, il a été décrété 13 Mars journée nationale de la société civile, au point de s’attendre à un éclairage royal sur son rôle.  Parce qu’à l’origine c’était l’action socioculturelle montrant l’utilité de sa bonne fonctionnalité en relation avec les différentes structures de l’Etat. Sauf qu’avec le temps comme diront certains, c’est devenu une action opportuniste  des receleurs du marché social pour leur ascension dans l’échelle sociétale ? Qu’en plus, ça leur permet  de fixer leurs adhérents et autres followers sympathisants tout en défendant jalousement leur soi-disant autorité morale de façade vis-à-vis d’eux ? Ainsi, le constat criard paraissant attributif seulement pour ces responsables s’agrippant aux postes de directions dans leurs associations respectives, il ne l’est hélas pas pour d’autres à cause des calculs politiques constamment faits en fonction des différentes contributions...D'où la nécessité de clarifier le cadre juridique de leur financement et champ d'exécution, pour une vraie autonomie de l'action sociale dans la transparence et la bonne gouvernance.

       Ce faisant, que faut-il entendre formellement de tout cela, si ce n’est qu’une minorité parmi ces responsables sont devenus des pions que manœuvrent et manipulent d’autres puissances en interne comme en externe? Parfois, qu’on le veuille où pas, avec franchissement des lignes de la légalité à bien des égards. Toutefois, pour ne pas se tromper sur les finalités des actions de la société civile, il n’est nul convaincant de confondre validité formelle du raisonnement associatif avec la vérité matérielle des faits qui l’accompagnent. N’est-ce donc pour cela, que le ministère de l’intérieur a stoppé dernièrement les aides et financements qui leurs sont alloués par l’Etat et collectivités territoriales? Et ce, dans l’espoir de les ramener à l’idée d’une raisonnable modélisation hors cafouillage préélectoral de ce temps présent. Autrement dit, c’est avant tout pour assurer la cohérence de l’action associative vis-à-vis de la tutelle politique de la société civile, en maîtrisant réellement les contenus des quantifications sans calcul politicien ni recherche de symbolisme d’obédience jusqu’à l’extrême. Eh oui, c’est vrai, personne ne peut nier qu’une part importante de la politique suivie par le ministère tutélaire s’est illustrée par le contraste des approches téléguidées parfois momentanément, et/où, s’agitaient déchaînements et désordres sur les priorités.

       En cela la distance temporelle pour la bonne gouvernance dans ce domaine, ne suppose-t-elle une influence unique et unitaire sur le développement des choix essentiels doués d’impartialité et d’équité ? Parce que, si d’emblée on peut en penser continuité et détermination de l’éventuel éclairage de par l’enthousiasme suscité en se référant aux discours royaux des dernières années, on ne pourrait ne pas en voir une teneur morale et qualité dans l’engagement de l’Etat. Dont paraîtraient certainement un style puissant et un génie des convictions profondes à propos de l’avenir souhaité aux associations patriotes. N’est-ce d’ailleurs de cet éblouissement de ce style, que ce recadrage se montrerait à l’évidence bien structuré en parfaite concordance avec le déroulé du film d’actions royales sur le terrain, que ce soit en interne comme à l’étranger. A même de le faire parvenir au monde entier sous-forme d’hymne à la liberté et au respect des droits et devoirs associatifs s’accomplissant dans la sérénité et la responsabilité loin de toute polémique où manipulation. N’est-ce pas ce que l’on appelle le Maroc nouveau, répondant à l’esprit de la détermination et courage du chef d’Etat, en l’occurrence Sa Majesté le Roi Mohamed VI ? Usant de compétence féconde en matière de gouvernance sans nuance, dûment forçant respect et admiration de la communauté internationale.

       Néanmoins, de par les traits typiques de la charge maniérée du discours  d’Aid Al Aarch 2013, ne peut-on dire que Sa Majesté le Roi Mohamed VI avait dépeint l’action gouvernementale dans un style ramassé direct et précis comme une lame de fond soulevant beaucoup d’interrogations concernant la méthodologie et les résultats obtenus ? Mais est-ce que cet éclairage s’il a lieu, ne serait-il évidemment plein de messages-récits pour une grande part à propos de l’existence de forces accablées nauséeuses, à la fois au sein de la société civile partis politiques et au gouvernement ? En effet, c’est navrant de voir encore et toujours ces forces se figer dans des positionnements d’occupation du terrain politique, sans assurance dans les institutions et sans poursuite de collaboration coordonnée entre-elles. D’autant plus, hélas, n’usant parfois que d’allocutions obscènes veules et de mornes pensées ne produisant que brouillage d’abord dans l’action de l’Etat puis dans leur campement pro ou anti gouvernement. Au point que dans certains cas, ne peut-on affirmer que celles pro gouvernement, ne se comportent-elles donc comme des éléments corrosifs à cette même action gouvernementale ? D’où ils en résultent de temps en temps des glissades dangereuses au sein de ses interstices, qui ne sont pas dignes des conducteurs des affaires de l’Etat ?

       En réalité, ne s’agit-il de trouver lesquels des critères d’évaluation de bonne gouvernance au sein de toutes ces associations, surtout dans celles qui possèdent la validité de construire l’élément humain associatif par les fonctions-charges à accomplir plus que par la nature de l’organisation de leur financement aussi clean soit-il. N’est-ce pas qu’au Maroc ce type d’analyse pourrait aider au décryptage du système associatif dans son ensemble, notamment dans ses rapports avec le gouvernement le patronat les syndicats les corporatismes socioprofessionnels  les médias les partis politiques et même vis-à-vis des groupes de pression et lobbys étrangers ? Dès lors que dans ce contexte, déjà un tel décryptage a été initié sous ordonnance de la cours des comptes ayant le privilège et la compétence de pouvoir l’appliquer rapidement, aussi bien vis-à-vis de l’approche gouvernementale qu’à la vision politique de tous les partis. Finalement pourquoi le Maroc n’est-il pas encore sorti totalement des problèmes associatifs nés des contradictions post-printemps arabo-amazigh ? En plus, à quand donc sa sortie définitive de cette P.O.L.I.T.I.Q.U.E (Palabre Ouverte par Loufoquerie Inventive du Transcodage Inducteur de Quolibets Uniment Énervants) ? A BON ENTENDEUR SALUT !    

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