jeudi 17 juillet 2014

HASSAD LE MINISTRE MAROCAIN DE L’INTÉRIEUR, S’ENORGUEILLIRA-T-IL D’AVOIR DIT TOUT HAUT CE QUE D’AUTRES PENSENT TOUT BAS ?

EST-CE QUE HASSAD S’AFFRANCHISSANT DES LOUVOIEMENTS, CONTINUERA-T-IL D’ENTREPRENDRE OPÉRER ET DIRE LES CHOSES?

       De par le monde, si la toile Internet est utilisée voire exploitée entre autre comme moyen d’investigation par les services sécuritaires antiterrorisme avec plus où moins de succès, c’est que les groupuscules et/où cellules terroristes-jihadistes possèdent des techniques de prospection de propagande et de recrutement souvent plus élaborées. Cependant, au Maroc, la base d’exploitation n’est-ce de chercher le moyen de séparer les cellules jihadistes en pro-activation, de celles en dormance parfois saccadée usant de machinerie inter et intra connectivité comme leurre. Ce que surveillent et font suivre avec professionnalisme les cybers-techniciens pisteurs des cellules antiterroristes, usant de techniques leur permettant d’extraire une où plusieurs activités qui leur paraissent points chauds selon l’échelle d’évaluation de dangerosité et d’éminence de passage à l’acte. N’est-ce cela qui a poussé les chefs jihadistes à en vouloir au Maroc, surtout Daech et Alqaida au Maghreb islamique et en Afrique dans leur essence de ce qu’ils sont en vrai dans leurs choix d’objectifs et cibles à atteindre ? Ne supportant le rayonnement du Maroc à l'international, au vu qu'il est l'un des rares pays de la zone à en posséder l'expertise de lutte antiterroriste bien avant le souffle printanier arabo-amazigho-africain. Ayant à maintes reprises mis les terroristes de tout bord hors état de nuire, usant de sa panoplie diversifiée du volet sécuritaire maîtrisé sur sa terre de tolérance, eu égard de son état économique social culturel cultuel et politique.          

       Mais alors, pourquoi ce charivari à propos de l’annonce de la situation-synthèse-analyse concernant la menace terroriste ciblant le Maroc dans ses responsables et institutions ? N’est-ce en application des hautes orientations royales conjuguée à la forte volonté du peuple marocain, que le ministère de l’Intérieur de concert avec les services de sécurité interne et externe dans l’attente de l’installation du CSS Conseil Suprême de Sécurité, a élaboré cette stratégie de dire les choses et affirmer sans vergogne la lutte antiterroriste implacable par le Maroc ? Sauf peut être que Hassad le titulaire de ce maroquin, n’est pas allé de main morte dans sa déclaration en ON à la chambre des députés. Annonçant à qui veut l’entendre qu’il n’apprécie guère que des associations oublient que l’Etat dans sa lutte anti terroriste, il ne fait qu’assurer la sécurité à tous les citoyens sans aucun agenda politicien derrière.

       Néanmoins, n’est-ce cela qui a prêté confusion dans les rangs de ces quelques associations, ayant sous leur coiffe le miroir impactant leur mémoire sur le retour d’un passé trop composé. A même de déclarer qu’elles sont blessées et outragées qu’on doute de leur patriotisme, étant donné que leur arithmétique politique parait pour Hassad, sorte de creuset d’informations négatives vis-à-vis de la marche de l’Etat. Evidemment, est-ce que le fait qu’elles se considèrent parmi les acteurs incontournables pour aller de l’avant, ne les met parfois en mode interférence sur la convergence dans la définition de l’Etat de droit surtout dans l'affaire du Sahara marocain ? Parce que d’après Hassad, même contrastant dans la réussite de la politique suivie pour la stabilité du pays, elles ne font voir cette image un moyen de corriger quoique ce soit, si ce n’est utiliser leurs relations en externe pour dénigrer le pays. D’autant plus, n’est-il vrai que cette convergence inventée depuis le règne Hassan II ne cesse de s’élargir aujourd’hui, devenant en quelque sorte symbole de résolution politico-géostratégique pour le Maroc, qu'en plus ayant d’autres qualités de protection de ses intérêts. N’est-ce cela que l’on pourrait éventuellement qualifier, tactique intuitive dissolvante des contrevérités lancées ici et là, et ce, pour mettre les différentes représentations des jihadistes en contraste visible à tout un chacun dans leurs divisions d’idées ?

       En ce sens, est-ce que le fait d’annoncer, peut être brutalement, qu’il y a une réactivation du jihadisme terroriste ciblant le Maroc, est en soit un dérapage de non respect des droits humains, où, carrément un retour à l’Etat sécuritaire d’antan ? Ne peut-on pour une fois comprendre que la vigilance doit être de mise en ce moment de foisonnement de modes d’emplois par la sous-traitance et l’entraide transactionnelle entre factions islamistes terroristes de par le monde, événements films vidéos et transcriptions téléphoniques faisant foi ? C’est d’ailleurs là, où, la dangerosité de cette situation de menace effective terroriste sur le sol marocain, prend toute sa dimension en prospective et investigation pour anticiper leurs actes malveillants. Car de plus en plus de jeunes marocains y adhèrent, dont à peu près 1222 en Syrie et en Irak sans omettre la charge en perpétuel turn-over des européens d’origine marocaine. Ceux-là pouvant arriver sur le territoire national sans visas au préalable, d'où ce risque dont parle Hassad parce qu'ils sont difficilement identifiables et pas aisé d'en faire la traçabilité de leurs déplacements et contacts.

       D’aucuns ne pensent qu’une prise en compte de procédures claires et adaptées à la situation pour assurer une meilleure accessibilité au dispositif référentiel des terroristes, ne doit-elle être rapide et efficace ? Déjà d’après Hassad, le recensement non exhaustif usant de cloisonnement des données épiages écoutes filatures et repérages des points de chute, montre entre 1500 à 2000 jihadistes s’y sont allés au Jihad casse-pipe, qu’à ce jour à peu près 200 sont morts. En tout état de cause, les marocains n’en comprendraient aucunement le moindre laisser-aller à l’encontre de ces jihadistes, dont certains sont carrément installés dans les arcanes décisionnels des différentes factions islamistes. Même si, il n’y a pas lieu de s’alarmer au vue de la préoccupation normale au quotidien des services de sécurité par la raison d’Etat, et non l’émotion dans l’Etat qu’au demeurant ce qu’a dénoncé Hassad en subliminaire s’adressant ce jour là aux députés. Dont certains, effectivement, ne doivent-ils se faire recycler la mémoire ayant des années durant profiter de la manutention du ministère de l’Intérieur sous Basri ? Notamment, d'abord ceux qui furent utilisés pour brouiller la marche forcée pour le bien du pays, profitant de la première vraie confusion pour prendre place dans les arcanes de l'Etat. Puis pour ceux qui se voyaient réélire au détriment de la volonté des populations, alors qu’aujourd’hui ils montrent un autre visage et nous la jouent politiciennement respectueux des droits même des terroristes. N'est-ce dans l'esprit de les voir tous dans leur vrai rôle, que l'on doit se poser des questions sur la sphère "political system" actuelle canalisant leur expression. Sont-ils conscients de ce qu'ils font? Le font-ils sans contrainte même cultuelle au vue du style de vie qu'ils mènent ? S'en débarrasseraient-ils un jour de ce lestage d'opportunisme et saprophytisme selon les situations?  

       Finalement, pourquoi ces députés ont-ils oubliés que de nombreux groupuscules avaient été démantelés auparavant sans l’ombre d’une protestation ? Au point que maintenant on en sait plus sur leur technique de financiarisation de leurs relais et points de chute changeant en permanence et s’intégrant dans une structuration de méfiance. D’autant plus cette vigilance, ne se fait-elle encore par ces mêmes services sécuritaires marocains usant de professionnalisme, s’affranchissant de toute tutelle politique que celle de la loyauté sans faille à la royauté ? Vraiment, n’est-ce pas le monde à l’envers qui commence à prendre place au Maroc, par ce climat de suspicion à propos de tout ce qu’entreprend le ministère de l’Intérieur en cette période préélectorale ? Dont les tapeurs des Bendirs déchiquetés voire troués par l'euphorie des coups se sont vus ressusciter, attisant les débats sur le projet de loi de la régionalisation avancée, ne sachant que les choses doivent se faire sûrement mais sans précipitation ni lenteur.     

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