samedi 12 juillet 2014

BENKIRANE N’EST ARRIVÉ A CONVAINCRE PERSONNE PAR SON DISCOURS AU PARLEMENT DU 08 JUILLET 2014, QU’EN EFFET A FAIT PSITT !

A QUOI RIME LE JEU POLITICIEN DE BENKIRANE DE VOULOIR PARLER DU BILAN DE SA GOUVERNANCE A L’EXÉCUTIF, ET NON LE FAIRE PAR LA DÉMONSTRATION ?

       Pourquoi Benkirane sans le dire clairement, s’apprête-t-il à ressayer de relever le défi de l’exécutif, alors qu’il ne l’ait pas réussi auparavant ? Pour comprendre cela, je vais vous raconter une histoire incroyable mais vraie ! « Il était une fois un gouvernement de quarante membres dans un Royaume apparemment paisible. Et/où, les parlementaires se voyaient sans cesse se confronter au chef du gouvernement et aussi entre eux. Bien sur, tout en profitant dans leur sphère d’influence, des lois d’une situation de double constitution, des séances plénières et aussi en commissions pour se réunir s’associer parler et écrire pour certains en toute liberté. Voire même, pour d’autres, à aller se montrer dans des postures de quémandeurs voire pasticheurs sur les réseaux sociaux. Mais le hic, c’est que le gouvernement ne satisfaisait pas le peuple, ne sachant pas qu’il pouvait le changer au moment des élections.

       Sauf qu’un matin il se réveilla en sursaut carrément en sueur profuse ! Ayant vu dans ses rêves, une sorte de conspiration sociopolitique montée contre lui. Au point que toutes ses actions sont diversement contrées, par le patronat les partis politiques les syndicats les artistes les intellectuels la société civile telles les associations des femmes les corps socioprofessionnels tels les avocats les greffiers et même quelques juges, et ce, lors des débats sur les écrans des chaines de télévisions. En conséquence de quoi, il prit peur de n’avoir pas compris à temps, que l’opinion publique désirait l’amélioration de sa condition de vie économique et aussi le progrès social qu’elle ne voyait pas venir. Tellement qu’après, il aperçut la fronde réelle commencer à prendre forme dans tout le pays, ce qui poussa le chef à vouloir défendre son bilan avec beaucoup de salive et autant d’encre pour peu de résultats.

       Evidemment ce discours resta sans lendemain, dès lors qu’une part de ses coalisés ne ce sont sentis concerner par ce plaidoyer de mi-cursus raté. En plus, il n’a été suivi que 4% de l’ensemble des téléspectateurs dispatchés sur toutes les télévisions nationales du pays ce soir là, soit une audience catastrophique. Et c’est en cela, l’opinion publique du royaume n’a de cesse que de chercher un code de défense selon la loi avec des circonstances aggravantes pour le châtier. Lui et ses complices au parlement pour manquement à la parole donnée. Parce que, si non, c’est les innocents que l’on risque d’accuser de vouloir porter atteinte à l’ordre de sa gouvernance établie à défaut, et ce, dans des circonstances de confusion au sein des partis politiques ayant abouti au détournement de la volonté du peuple»

       Finalement, tout un chacun actuellement pourrait se voir le défenseur social pour demander le châtiment électoral de ces ambitieux pjdistes politiciens et leurs suiveurs coalisés. Car sur le fond, cette histoire renseigne sur le ton choisi dans le discours de Benkirane, de par les clichés dont il espérait stimuler l’ardeur de sa majorité gouvernementale au parlement, même se voyant obliger de faire encore un remaniement ministériel pour éjecter certains ministres ayant montré plus qu’une légèreté dans leur fonction. En effet, c’est un discours à la diction façon Feu Ali Yata mais sans chiffrage ni étalage des insuffisances rendant impossible toute compréhension du sens politique économiquement parlant. D’où un certain nombre d’erreurs au niveau de sa contenance politique, allant de pair avec le manque de technicité comptable source des difficultés rencontrées dans la gestion des affaires de l’Etat par le PJD.

       Evidemment la confirmation de cet état-défaut du discours est aisée à faire, permettant à tout un chacun de comprendre en partie les détails à propos de la précipitation de Benkirane de venir devant les députés et conseillers en même temps le jour du 10 Ramadan. Pour lui, n’était-il donc fort souhaitable de trouver un jour d’événement temporel d’activité intensive, au cours duquel il tenterait de créer un effet placebo de rassemblement des parlementaires autour de lui ? Sauf que le résultat escompté de cette manœuvre fut pitoyable, si l’on se réfère aux décryptages des analystes politiques, le qualifiant démagogique et égocentrique jusqu’aux plus graves symptômes. Une fois de plus ne s’agit-il de Taboujadite politique de sa part, conjuguée à son insuffisance de dédifférenciation entre ses choix politiciens soulevant des controverses envenimées ?

      Néanmoins, il est très facile de montrer quelle énorme distance sépare le fonds du discours de Benkirane tel qu’il a été formulé au parlement le 08 Juillet 2014, et la réalité sur le train. Ainsi, de ce point de vue, le passif de l’exercice gouvernemental depuis les élections législatives anticipées du 25 Novembre 2011, est semble-t-il lourd de conséquence sur le plan social et économique. Déjà, il n’est pas arrivé par ailleurs à convaincre à propos de ses engagements d’avant le 25 Novembre 2011. Dès lors que la classe moyenne est affaiblie, que les démunis s’en trouvent plus enfoncés, que l’entreprise est bombardée d’enfumage ayant élargi ses malentendus, que l’attractivité du Maroc est toujours en dessous de toutes les espérances censées normalement dévorer les peurs et booster les initiatives des investissements etc... Mais pourquoi du reste, ça ne marche pas ? N’est-ce parce que, sa gestion des affaires de l’Etat est liée à la structure politique de son parti le PJD, constituant sans aucun doute l’un des problèmes politiques du nouveau Maroc ?


       Dans ce discours sans la méthode, l’homme a libéré sa pensée de l’angoisse due aux recadrages subtils que lui a faits Sa Majesté le Roi Mohamed VI, Surtout le discours d’Aid Al Alaarch 2013. De sorte que sa nécessité de satisfaire par l’étalement de son bilan avant le 30 Juillet 2014, ne suppose aucunement l’abondons de sa façon de s’accomplir. N’est-ce pas comme ça, d’une part qu’il a cru pouvoir conduire les parlementaires vers sa soi-disant nouvelle prise de conscience, espérant les incorporer dans ses ambitions ? D’autres part, au niveau de ses instillations politiques et idéologiques choisies avec espièglerie, il n’est plus utile pour lui de continuer de cacher son refus, n’acceptant d’être forcé de choisir entre la solution islamiste et les autres. En ce sens, ne peut-on annoncer que son discours est une véritable profession de foi islamiste-capitaliste avec quelques faux-rebonds de sociale-charité ? N’a-t-il par la même occasion ouvert des parenthèses où l’autocensure et la surveillance de ses mots alourdissaient davantage son autoritarisme ? Croyant que la vie politique marocaine repose entre ses mains, lui le chef incontesté et incontestable chez les siens en plus de quelques uns de sa coalition conjoncturelle des biens et besoins. Mais quelle place tient-il son nouveau défi dans sa perspective islamiste, concernant, l’Education Nationale l’Enseignement Supérieur et Recherche la Culture le Sport la Santé le Transport les Affaires Sociales la Formation Professionnelle l’Aménagement Territorial le Monde Rural et notamment l’Habitat avec l’hécatombe des maisons qui tombent comme au quartier Bourgogne à Casa la meurtrie ?  

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