dimanche 29 juin 2014

A QUAND L’ARRÊT DES POLITIQUES DES LEURRES DES PARTIS MAROCAINS SURTOUT DU PJD ?

EST-CE VRAI QUE LE PROGRAMME COMMUN DES PARTIS MAROCAINS, C’EST LEURS POLITIQUES DES LEURRES ?

       Jadis au sein des partis politiques on trouvait réunis les divers courants de pensées, s’animant dans la tradition sans chamaillerie pour tracer la ligne du parti. Notamment par l’usage d’efforts programmatiques plus où moins grands pour la formation initiatique des adhérents. Sauf qu’en ce temps présent tous les discours des chefs de partis marocains partagent un mélange d’empirisme emphatique, de langue de bois de discordance où anachronisme voire parfois des mensonges. De sorte qu’on les perçoit excepté un ou deux, s’organiser en mode de leurres politiques n’usant que de la circulation de sous-entendus généralement non avérés et sans succès sur le terrain. Toutefois, il est intéressant de noter qu’en vérité pour quelques uns, ils ne sont nullement destinés à invoquer leurs désenchantements du ça et du sur-moi de leurs perversions refoulées. Alors qu’en réalité pour d’autres, c’est une imagination-usurpation qui les touche à des degrés divers frôlant par instant leur mort. Non seulement en fonction de leurs intérêts-référentiels mais par rapport à leurs cotations-différentielles dans l’arc résiduel de la représentativité partisane nationale.

       Certes, ces intonations-démarches n’en effraient pas pour le moment les tenants et aboutissants de l’Etat fort et rationnel qu’apparemment se construit à pas sûrs selon la constitution du 01 Juillet 2011. Mais attention de se laisser berner en se servant du cadre conjoncturel actuel de soi-disant la Char’iya légitimité de suffrage même à 12% sonnant le glas de ce dessein de non logique. De croire que c’est un tout pour la continuité dans la singularité politique marocaine, qu’au demeurant tous les observateurs en scrutent avec minutie le déroulement et les relents de mise en chantier. Car en toute franchise, s’il y a le moindre soupçon du lâché du gouvernail étatique rien que pour faire plaisir à certaines lignes rédactionnelles étrangères, il confirmerait les nécessités de leurs tentatives stéréotypées plus aliénantes d’avant et après leur arrivée aux affaires. N’est-ce cela le risque de faire de la confrontation politique des besoins d’émancipation sociétale, un non sens politique ? Ce que guettent voire attendent les vendeurs de leurs âmes aux ennemis, pour s’en réjouir de voir enfin l’amorce de déstabilisation s’installer au Maroc.

       C’est là précisément que Benkirane apparaît comme fossoyeur de l’espoir, miroitant des schémas sociétaux intelligibles. Vu qu’aujourd’hui, à l’intérieur de la machine-système des lamentations des pjdistes, l’invraisemblable l’entêtement la connivence et la convenance, s’entremêlent entre leurs univers des positionnements scabreux faisant la part belle à leur art politicien opportuniste. En effet, là particulièrement l’analyse de leurs comportements met au jour leur champ d’application sur le devenir sociétal de toujours rester en dualité sous-intentionnellement cachée. Et/où l’idéologique et le programmatique économique d’intérêts seulement pour eux,  s’imbriquent et s’articulent jusqu’en exécution de la politique sociale qu’ils désirent. Qu’effectivement, c’est bien dans l’analyse de cette dualité que l’on peut comprendre certains aspects de cet opportunisme datant d’avant 25 Novembre 2011, s’agissant par exemple de leur refus de se situer au coté de la protestation au moment de l’éclosion du printemps marocain du M20F en 2011 pour cueillir ensuite le fruit mûr. Voire d’encore aujourd’hui dire à profusion à qui veut l’entendre, que Dieu a gratifié le peuple marocain de la venue du PJD à point nommé pour le sauver, même à 12% de représentativité réelle. De sorte que parler d’un quelconque progrès sociétal environnemental régional, n’est pour eux qu’une simple illusion lexicale du point de vue politique.

       Cependant, sur ce point, certains de leurs faits et gestes semblent parler d’eux-mêmes de cette réflexion-gouvernance, dont on peut dire sans polémiquer qu’elle est discutable où même contestable. D'ailleurs pourquoi Benkirane ne sait-il que les probiotiques se trouvant dans le Rayb (Danone) sont une solution aux problèmes de transit intestinal que provoque le stress des augmentations des prix en ce mois sacré du Ramadan ? A cet égard Ghandi n'est pas qui veut, car il a fait montre d'une légèreté dans sa diatribe contre l'amélioration de l'offre aux consommateurs marocains ? N’est-ce pas qu’il y a là un fait déroutant, dont il faudrait en tenir compte pour pouvoir comprendre toute cette matérialisation-dédain des pjdistes, n’engendrant que soumission des hommes et des femmes au lavage de cerveau au nom de nouvelles formulations touchant parfois le champ de la religion ? Car tout simplement, ils sont conditionnés voire normés au structuralisme des frères musulmans, surtout dans le sens de juxtaposition de la production de leurs idées. Ne s’agit-il seulement de leur part d’un manque d’objectivité qui est flagrant, succédant aux actassions de leur véritable filiation en l’occurrence. Comme ce qu’en font certains de leurs députés toujours les mêmes, aimant se montrer par des postures à tire larigot, soit en mulet arpentant les sentiers lugubres de la ruralité évoquant la mauvaise gouvernance de proximité, soit en 4x4 à l’exemple de renverse morale du moment de soutien aux sinistrés de l’incendie d’un supermarché à Nador. Et ce, pour faire la diversion politique à propos de la corruption devenue paroxystique, et aussi des maigres résultats socio-économiques obtenus dont le HCP Bank Al Maghreb en ont fait large diffusion. Ce qui nous rappelle d’autres de l’opposition s’accrochant à l’idée des kiffars de dépénalisation de la consommation personnelle d’Alaachba Almaghribia. En plus s’approchant des petits producteurs dans leur milieu hostile en cette période préélectorale, se mettant pratiquement en position de quémandeurs qui laissent à désirer.


       En revanche, que faire dans ces conditions face à cet interminable jeu du désir du pouvoir par les pjdistes sans rendement ni sur les priorités sociales nécessaires, et encore moins sur les libertés d’expressions qui se voient manger par leur autoritarisme débridé. C’est vrai que la liste de reproches que l’on peut leur faire semble étonnante par la non justesse de leur traitement voire non fidélité dans la transmission de leur vérité n’emportant l’adhésion même des leurs. Mais pourquoi, néanmoins continuent-ils d’utiliser le mensonge comme arme d’esquive, croyant et estimant pouvoir venir à bout du front commun de leurs contradicteurs et frondeurs ? Même si, de temps en temps ils font volte-face dans la froideur du fait du précédent égyptien, et aussi de peur d’être rattrapés par la  glaciation des représentants de l’Etat fort dont ils ont une peur bleue sans vouloir le montrer. FINALEMENT A BAS LES POLITIQUES DES LEURRES, WACH FHAMTOUNI OUALLALA ? 

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