mercredi 2 octobre 2013

QUEL DOMMAGE, ENCORE DES RATAGES DANS LES ESSAIS PARALLÈLES DE LA DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE MAROCAINE !

MAIS POURQUOI LES PARLEMENTAIRES MAROCAINS CONTINUENT-ILS A S’Y RISQUER LA DÉCEPTION, ENTRE GÉNÉROSITÉ ET CONVOITISE DANS LE MONTAGE-FAÇONNAGE DE LEURS DÉLEGATIONS FACE AU DÉROUTANT PARLEMENT EUROPÉEN ?

       N’est-ce pas que tout travail diplomatique d’un parlement qui se respecte, aussi diversifié soit-il, en quête de redorer l’image du pays à l’international nécessite clairvoyance dans l’organisation de ses délégations en s’essayant à la chancellerie internationale ? Comme ça sa renommée dépasserait de loin toutes sortes de bruits se répandant dans l’esprit des marocains sur ses propositions de la composition des membres des délégations qui accompagnent la chancellerie dans ce travail. Sinon, s’il s’avère qu’il est victime pitoyable des préférences partisanes non qualifiées pour lire entre les lignes et faire des réponses adéquates et ciblées, les  Djines comme les Yinses sur terre en mer et dans l’air ne pardonneraient ces circonstances teintées d’occultisme envers les compétences.

       Cela exige bien entendu des chefs de délégations à délaisser l’emphase et l’écumage phraséologique, pour s’attaquer à des faits diplomatiques fondés sur l’anticipation et la clairvoyance faisant appel à la vivacité dans la compréhension et à l’esprit de déduction. Sachant que le Maroc est jalousé à bien des égards à propos de sa singularité et exemplarité d’octroi des droits aux migrants même les européens. Qu’au demeurant l’Algérie se sentant larguée blessée dans son amour propre, cherche à utiliser tous les rouages de la diplomatie roublarde. Usant de soi-disant structure associative d’amitié pour encore convaincre le restant des parlementaires européens ennemis à persévérer le chimérique groupuscule polisarien. S’accommodant aux  pensées de certains défaitistes qui donnent à tort plus de crédits au brouhaha monté et provoqué ici et là au Sahara marocain. Et ce, moyennant petro dinars via des officines mauritaniennes de transfert de fonds en faveur de toujours les mêmes comme à Assa Guelmim et ailleurs.

       A cet effet, n’est-ce pas grâce au tact diplomatique de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que le traitement de manière réellement harmonieuse de beaucoup de volets dans les relations extérieures a vu le jour ? Fondant un nouveau concept offensif, sorte de noyau d’idées diplomatiques neuves porteuses d’avenir, en même temps détrônant l’ancien style ne faisant que repousser les tentatives de nuisances. De fait, en plus, toutes les méditations et fantasmes sur les mystères de sélection et tri des compétences en chancellerie marocaine, ne seraient plus création diabolique des détracteurs, mais la preuve qu’il y a un désir de s’éloigner du laisser-aller d’antan. Désormais, on le sait maintenant, les termes de la nouvelle chancellerie marocaine ont changé, laquelle devenue sorte de phare pour liberté du ton sur notre droit inaliénable au Sahara marocain depuis la lettre royale pour les ambassadeurs.

       Néanmoins, même si, une bonne partie des tractations en chancellerie se fait par la diplomatie parallèle sous la direction de gens dévoués, elle reste encore en demi-teinte. C’est d’ailleurs le cas de la diplomatie parallèle parlementaire MRE société civile et autres, que normalement ne devront apporter que satisfecit réconfort et surtout approbation du peuple marocain tout entier. Malheureusement, et c’est maintes fois vérifié dans des moments en face de parlementaires machiavéliques et déroutants, surtout les européens que nos députés et conseillers dans une proportion inquiétante montrent des défaillances d’intégration et maîtrise de leur inspiration pour expliquer correctement la position du Maroc.

       En ce sens, le blocus que le lobby parlementaire européen anti marocain, essaye d’imposer en s’infiltrant par sa méthode pendule- calendrier comme ce qu’ont fait les quelques espagnols dans l’idée d’entraver la démarche marocaine de la régionalisation avancée. Se targuant et annonçant que les tractations politiques, dès lors, prises par leurs homologues marocains comme une matière première pour investissement rapportant notabilité statutaire et rentabilité pécuniaire, elles ne pouvaient être rationnelles. Et c’est là où le bas blesse, tout simplement, parce que quelques uns des nôtres n’avantagent uniquement que leurs intérêts personnifiés mêmes divergents. Montrant ainsi qu’ils ne diffèrent ni dans le fond ni dans la projection de leurs désirs respectifs à exercer la diplomatie parallèle officieuse pour leur réputation seulement. De fait, ne font-ils pas montre d’un structuralisme mental ne visant que cette conciliation saugrenue de leurs points de vue, loin de toute résilience ? Continuant à se parler à eux-mêmes, parce qu’incompétents de faire bouger les lignes par le raisonnement structuré au sein des diverses plateformes lobbyings en Europe notamment du Nord.

       Finalement, n’est-ce pas qu’il s’agisse de mauvaise politique diplomatique parlementaire « Qadae wa Qadar » faisant fi des attentes ? Que malheureusement le peuple continue malgré lui à subir et vivre encore de par cette désorganisation irrationnelle dans leurs tractations partisanes entre groupes parlementaires en vue des constitutions des délégations allant à l’étranger pour faire du tourisme. Laquelle, par ailleurs, n’était-elle pas instaurée depuis belle lurette selon la même méthodologie n’ayant rien apporté de probant à la chancellerie officielle et aussi celle officieuse parlementaire ? Sauf qu’aujourd’hui, heureusement, la dynamique royale ayant augmenté de vitesse dans son travail visionnaire moderne, est là pour faire changer cet état d’esprit. D’ailleurs de ce point de vue, il s’agit en plus de sorte d’adjuvant qui s’appelle l’émulation en vue d’établissement de normes de rendement pour le plus grand bénéfice du pays.

       C’est vrai, vu comme ça du fait du rapprochement même dans la douleur entre RNI et PJD, la gouvernance diplomatique changera fondamentalement. Parce que ne pourrait échapper par ce changement de braquet à la refonte d’approche de restructuration, dont le discours royal  de Bamako en est l’exemple de cette méga vision marocaine vivante.        Cependant, n’est-ce pas que voilà un fabuleux exemple de défi à relever dans tous les domaines de gestion diplomatique fine de proximité, en substituant les accointances et privilèges des futurs décideurs ambassadeurs consuls et autres collaborateurs de l’ombre par du troc à l’usage de bonne gouvernance diplomatique, notamment dans le défrichement des opportunités économiques en terres étrangères sur la base de partenariat gagnant-gagnant ?


       Et même si, les RNIstes qui avaient bonne garde dans l’opposition échangeant volontiers communément leurs reproches acerbes au gouvernement Benkirane I par le raisonnement et le réalisme sur sa nonchalance diplomatique, si rien n’est rattrapé ils s’en trouveraient eux aussi en mauvaise posture. Mais à les écouter, certainement ils y feront attention, vu que cela les aiderait à transcrire de nouvelles idées sans vergogne. Du moins en faisant fructifier ce ton politique nouveau et style d’engagement structurant loin de toute inadvertance où inattention dans la gestion des crises diplomatiques. N’est-ce pas que le mois d’Avril 2014, où, possiblement l’on verrait encore d’autres mystères de l’Ouest, ne devrait pas nous tétaniser ? Au contraire maintenant que les grandes lignes de notre diplomatie en Afrique Europe Asie et aux Amériques et ailleurs, sont claires marquant une grande offensive, on ne pourra plus subir l’effroi et l’émoi de 2013. 

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