MAIS POURQUOI LES PARLEMENTAIRES MAROCAINS CONTINUENT-ILS A S’Y RISQUER
LA DÉCEPTION,
ENTRE GÉNÉROSITÉ ET CONVOITISE DANS LE MONTAGE-FAÇONNAGE DE LEURS DÉLEGATIONS
FACE AU DÉROUTANT PARLEMENT EUROPÉEN ?
N’est-ce pas que tout travail
diplomatique d’un parlement qui se respecte, aussi diversifié soit-il, en quête
de redorer l’image du pays à l’international nécessite clairvoyance dans l’organisation
de ses délégations en s’essayant à la chancellerie internationale ? Comme
ça sa renommée dépasserait de loin toutes sortes de bruits se répandant dans
l’esprit des marocains sur ses propositions de la composition des membres des
délégations qui accompagnent la chancellerie dans ce travail. Sinon, s’il
s’avère qu’il est victime pitoyable des préférences partisanes non qualifiées
pour lire entre les lignes et faire des réponses adéquates et ciblées, les Djines comme les Yinses sur terre en mer et
dans l’air ne pardonneraient ces circonstances teintées d’occultisme envers les
compétences.
Cela exige bien entendu des chefs de
délégations à délaisser l’emphase et l’écumage phraséologique, pour s’attaquer
à des faits diplomatiques fondés sur l’anticipation et la clairvoyance faisant
appel à la vivacité dans la compréhension et à l’esprit de déduction. Sachant
que le Maroc est jalousé à bien des égards à propos de sa singularité et
exemplarité d’octroi des droits aux migrants même les européens. Qu’au
demeurant l’Algérie se sentant larguée blessée dans son amour propre, cherche à
utiliser tous les rouages de la diplomatie roublarde. Usant de soi-disant
structure associative d’amitié pour encore convaincre le restant des
parlementaires européens ennemis à persévérer le chimérique groupuscule
polisarien. S’accommodant aux pensées de
certains défaitistes qui donnent à tort plus de crédits au brouhaha monté et
provoqué ici et là au Sahara marocain. Et ce, moyennant petro dinars via des
officines mauritaniennes de transfert de fonds en faveur de toujours les mêmes
comme à Assa Guelmim et ailleurs.
A cet effet, n’est-ce pas grâce au tact
diplomatique de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que le traitement de manière
réellement harmonieuse de beaucoup de volets dans les relations extérieures a
vu le jour ? Fondant un nouveau concept offensif, sorte de noyau d’idées
diplomatiques neuves porteuses d’avenir, en même temps détrônant l’ancien style
ne faisant que repousser les tentatives de nuisances. De fait, en plus, toutes
les méditations et fantasmes sur les mystères de sélection et tri des
compétences en chancellerie marocaine, ne seraient plus création diabolique des
détracteurs, mais la preuve qu’il y a un désir de s’éloigner du laisser-aller
d’antan. Désormais, on le sait maintenant, les termes de la nouvelle
chancellerie marocaine ont changé, laquelle devenue sorte de phare pour liberté
du ton sur notre droit inaliénable au Sahara marocain depuis la lettre royale
pour les ambassadeurs.
Néanmoins, même si, une bonne partie des
tractations en chancellerie se fait par la diplomatie parallèle sous la
direction de gens dévoués, elle reste encore en demi-teinte. C’est d’ailleurs
le cas de la diplomatie parallèle parlementaire MRE société civile et autres,
que normalement ne devront apporter que satisfecit réconfort et surtout
approbation du peuple marocain tout entier. Malheureusement, et c’est maintes
fois vérifié dans des moments en face de parlementaires machiavéliques et
déroutants, surtout les européens que nos députés et conseillers dans une
proportion inquiétante montrent des défaillances d’intégration et maîtrise de
leur inspiration pour expliquer correctement la position du Maroc.
En ce sens, le blocus que le lobby
parlementaire européen anti marocain, essaye d’imposer en s’infiltrant par sa
méthode pendule- calendrier comme ce qu’ont fait les quelques espagnols dans
l’idée d’entraver la démarche marocaine de la régionalisation avancée. Se
targuant et annonçant que les tractations politiques, dès lors, prises par
leurs homologues marocains comme une matière première pour investissement
rapportant notabilité statutaire et rentabilité pécuniaire, elles ne pouvaient
être rationnelles. Et c’est là où le bas blesse, tout simplement, parce que
quelques uns des nôtres n’avantagent uniquement que leurs intérêts personnifiés
mêmes divergents. Montrant ainsi qu’ils ne diffèrent ni dans le fond ni dans la
projection de leurs désirs respectifs à exercer la diplomatie parallèle
officieuse pour leur réputation seulement. De fait, ne font-ils pas montre d’un
structuralisme mental ne visant que cette conciliation saugrenue de leurs
points de vue, loin de toute résilience ? Continuant à se parler à
eux-mêmes, parce qu’incompétents de faire bouger les lignes par le raisonnement
structuré au sein des diverses plateformes lobbyings en Europe notamment du
Nord.
Finalement, n’est-ce pas qu’il s’agisse
de mauvaise politique diplomatique parlementaire « Qadae wa Qadar »
faisant fi des attentes ? Que malheureusement le peuple continue malgré
lui à subir et vivre encore de par cette désorganisation irrationnelle dans
leurs tractations partisanes entre groupes parlementaires en vue des
constitutions des délégations allant à l’étranger pour faire du tourisme.
Laquelle, par ailleurs, n’était-elle pas instaurée depuis belle lurette selon
la même méthodologie n’ayant rien apporté de probant à la chancellerie
officielle et aussi celle officieuse parlementaire ? Sauf qu’aujourd’hui,
heureusement, la dynamique royale ayant augmenté de vitesse dans son travail
visionnaire moderne, est là pour faire changer cet état d’esprit. D’ailleurs de
ce point de vue, il s’agit en plus de sorte d’adjuvant qui s’appelle
l’émulation en vue d’établissement de normes de rendement pour le plus grand
bénéfice du pays.
C’est vrai, vu comme ça du fait du
rapprochement même dans la douleur entre RNI et PJD, la gouvernance
diplomatique changera fondamentalement. Parce que ne pourrait échapper par ce
changement de braquet à la refonte d’approche de restructuration, dont le
discours royal de Bamako en est
l’exemple de cette méga vision marocaine vivante. Cependant, n’est-ce pas que voilà un
fabuleux exemple de défi à relever dans tous les domaines de gestion
diplomatique fine de proximité, en substituant les accointances et privilèges
des futurs décideurs ambassadeurs consuls et autres collaborateurs de l’ombre
par du troc à l’usage de bonne gouvernance diplomatique, notamment dans le
défrichement des opportunités économiques en terres étrangères sur la base de
partenariat gagnant-gagnant ?
Et même si, les RNIstes qui avaient
bonne garde dans l’opposition échangeant volontiers communément leurs reproches
acerbes au gouvernement Benkirane I par le raisonnement et le réalisme sur sa
nonchalance diplomatique, si rien n’est rattrapé ils s’en trouveraient eux
aussi en mauvaise posture. Mais à les écouter, certainement ils y feront
attention, vu que cela les aiderait à transcrire de nouvelles idées sans
vergogne. Du moins en faisant fructifier ce ton politique nouveau et style
d’engagement structurant loin de toute inadvertance où inattention dans la
gestion des crises diplomatiques. N’est-ce pas que le mois d’Avril 2014, où,
possiblement l’on verrait encore d’autres mystères de l’Ouest, ne devrait pas
nous tétaniser ? Au contraire maintenant que les grandes lignes de notre
diplomatie en Afrique Europe Asie et aux Amériques et ailleurs, sont claires
marquant une grande offensive, on ne pourra plus subir l’effroi et l’émoi de
2013.
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