A L’EMISSION « LIQAE KHASS » BENKIRANE N’A PAS RECONNU QU’IL
S’AGISSE DE MOUTURE GOUVERNEMENTALE RECOMPOSÉE PRESQUE ILLOGIQUEMENT A
CONTRE SENS DE L’ESPRIT CONSTITUTIONNEL.
Est-ce vrai qu’elle est semblable à
celle disloquée auparavant ? Peut être que non, vu l’étrange composition
que cette mouture. 39 membres correspondant à une sorte d’Académie
d’Hybridation, véritable conglomérat où
réside en plus un pole technocratico-consanguino-affairiste trop cossu. Dont Benkirane se targue
d’avoir chargé le CGEM de mettre de l’ordre dans la ruche de l’économie en
nommant l’un de ses capitaines les plus en vue. En tout cas, on le sait
maintenant, depuis longtemps au Maroc la carte politique est nuancée du fait
d’apports de courage et ténacité de gens de grande valeur de tous les bords. Notamment ceux s’étant passés par l’état psychogène des années de plomb, ayant fait leur preuve dans la gestion des affaires de l'Etat.
Ce qu’aujourd’hui Benkirane n’arrive pas
à intégrer dans son propre raisonnement, vu sa méthode impulsive essayant d’aiguillonner à son avantage ce
cumul fructueux sans en avoir la carrure historique. Ne sachant même pas
mesurer la déception de la majorité des marocains se déroulant devant ses yeux
à propos de sa nouvelle formation gouvernementale. D’où des pronostics
défavorables venant de toutes parts, vu que Benkirane est resté malheureusement dans ses
choix de son équipe, régi par le code moral des préférences dues, entre autre, à l’affluence
et influence des familles au dépens de l’élite sociale dans les partis voire
sociétale dans la société civile. Que d'ailleurs Sa Majesté avait anticipé les tançant les secouant lors de la prise de photo souvenir, pour que cette équipe soit capable de s’atteler au travail avec sérieux et abnégation. N'est-ce pas que, les walis et gouverneurs qui vont arriver ne se conformeraient aucunement à l'existence mouvementée du gouvernement, mais seulement à la dynamique royale qu'on le veuille où pas? En plus, personne n'a intérêt de laisser le tajine gouvernemental cramer juste pour affaires politiciennes entre factions et fractions. D'où l'insistance royale de faire sortir les lois de programmation de l'action du gouvernement en concomitance à celles du statut de l'opposition.
D’ailleurs aux indiscrétions venant de
l’intérieur des instances du PJD, il n’est pas arrivé à convaincre ses
détracteurs à propos de cette mouture gouvernementale. En plus, et surtout, par
sa position qui associe la langue de bois et le style de fer dont il a fait
preuve vis-à-vis des journalistes qui ne se sont pas laissés intimidés. C’est
navrant de le voir encore figé dans ses positionnements autoritaires, le
mettant face aux contrastes de ses comportements et dires qu’au demeurant
n’offrant du point de vue intellectuel qu’un raisonnement d’occupation du
terrain politique sans plus. A même de se voir de temps en temps tisser un faisceau
de soupçons approximatifs sur ses ennemis politiques à propos de leur
incompétence de le faire tomber. Usant par ailleurs de communication brouillonne, et de
distillation d’informations pour exploitation majeure en s’appuyant
essentiellement sur les contrevérités. De sorte qu’il se montre quelqu'un qui n’a rien assimilé de son
nouveau niveau de vie, se targuant n’avoir pas changé.
Ô Benkirane n’a plus le don fatal aux
journalistes ! En effet pour subvenir à ses fins politiciennes, il a
essayé de les contraindre à se mettre sur la défensive, allant jusqu’à vouloir
travailler leur mental par sa fougue inappropriée. Hélas pour lui, il n’est pas
arrivé à les maîtriser, parce que l’activité de ces journalistes interviewers
contradicteurs ne s’est pas faite en préparation comme excursion d’agrément. En tout cas de sa
part, c’était fait simplement pour partager son emprise sur eux ensemble, et, intuitivement pour ne pas laisser de traces de ses recombinaisons
politiciennes. Procédant à une fouille saccadée de leur subconscient pour les
déstabiliser, afin d'aboutir non seulement de les pousser dans leur limite mais à leurs idées
conservées intactes.
Quoique cette émission n’a rien apporté
pour l’amélioration de franchissement des obstacles politiques, dans la mesure
où sa façon de canaliser la discussion dans une direction ne l'a nullement aidé à se
cantonner dans son rôle constitutionnel. N’est-ce pas que la tragédie qu’a
vécu Benkirane face aux journalistes poignants et collants, par ailleurs pas
tous, surtout après ses querelles au sein de son parti le PJD,
l’a mis avec ses protégés dans une situation défensive de cantonnement et de
retrait ? Sa colère exprimée par un style non original anti démocratique,
parait le commencement d’un feuilleton politique risquant de l’exclure
définitivement des rangs des hommes d’Etat. Parce que dans ce rôle grotesque et
en même temps tragique pour lui, qu’il a présenté avec insuccès dans sa
première sortie médiatique, l’y a mis hors jeu même étant encouragé par le
peu d’amis (es) qui l’entouraient hors champs des cameras.
Ainsi, si on l’évalue sur la base de ses
moments passés pour la formation de son gouvernement Benkirane II, il pourrait
bien être déclaré l’un des hommes politiques marocains les moins stabilisables. DE cette façon, on dirait qu’il incarne une sorte de mélange de plusieurs variantes selon les
opportunités les unes par rapport aux autres, ne se différenciant que par
le temps de mise en exécution. N’est-ce pas que durant cette émission (Liqae
Khass) sur la chaîne Al Oula, il a réitéré ses exposés d’essais échantillonnages
dans ce sens déroutant ? Dont, lui avec certains de ses inconditionnels,
les croyant encore source primordiale de bonne gouvernance. Alors que cette
méthodologie est désormais considérée par les observateurs aguerris une
sous-production, qu’en fait il n’y a pas si longtemps on en a vu déjà la
connotation politiquement dévastatrice de la valeur des partis. Primo, parce
que la proportion de non clarté obtenue dans les raisonnements, est
malheureusement soumise au processus de décomposition de la confiance aux
politiques. Secundo, parce que c’est là où Benkirane II, comptait concrétiser
ses activités de reconquête des populations à travers la télévision. En usant
de ce qu’il appelle d’ores et déjà la tache d’avenir, mais malheureusement
seulement par le concours aux rêves futuristes trop idéalisés comme à son
habitude.
Mais pourquoi certaines paroles
explicatives de Benkirane frôlaient les non dits voire parfois la contradiction
manifeste. D’abord concernant le cas Othmani, tout le monde sait pourquoi il
s’est fait débarqué des affaires étrangères, car ce poste demande une fidélité
sans faille à la ligne tracée par le souverain et non des prises de latitude à
tire larigot à propos de tels où tels événements. Et dire qu’il s’est sacrifié
rien que pour ne pas gêner la constitution du gouvernement est une niaiserie
politique. Alors que pour Laenser, c’est juste une fidélité à la ligne choisie
depuis l’avènement du nouveau règne de changer le ministre de l’intérieur pratiquement
tous les deux ans ( Midaoui- Jettou- Sahel- Benmoussa- Cerkaoui- Laenser ), et maintenant Hassad pour éviter à ce département la formation de liaisons
infructueuses à tout point de vue et ne
pas tomber dans l’expérience d’avec Basri de l’ancien temps. Parce que dire que
le ministre de l’intérieur s’expose de par sa fonction aux critiques acerbes
sur tel où tel traitement par la bastonnade dont il en supporte seul les
conséquences électorales est une tartuferie politicienne. En plus est-ce que Benkirane
ne sait-il pas que l’Etat marocain a fonctionné à merveille avec un
gouvernement d’expédition des affaires courantes, pendant tout le temps de ses
chamailleries avec Chabat et même au-delà ? Je comprends qu’il n’ait
pas à s’expliquer ouvertement à
profusion, mais faut-il qu’il le fasse sans tromper la conscience des marocains
par ses essais de l’approximation désinvolte.
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