vendredi 4 octobre 2013

« …ET MAINTENANT APRES UN RETARDEMENT DÉCONCERTANT LE PJD ET LE RNI SE GROUILLENT POUR RETAPER LA MAISON GOUVERNEMENTALE DANS L’OMBRE ET SUR RUINES LAISSÉES DU TYPHON ISTIQLAL »

FINALEMENT, TOUTE UNE TAYLORISATION D’ACTES DE BRUITAGE EN SEMI-ENTENTE ET DE PACTES DE SERRAGE EN CATIMINI, ENTRE MEZOUAR ET BENKIRANE POUR EN ARRIVER PRESQUE À UN GOUVERNEMENT DE SOUS-TRAITANCE ET RAFISTOLAGE !

       Voilà que Mezouar doit prouver à tout le monde que sa baisse de crinière et son choix sont légitimes. Et que les idées se chevauchant dans son esprit afin de satisfaire sa soif de domination, il les avait conçu depuis son essai avorté de tractation du G8. A première vue par cette prédisposition, ne peut-on pas dire qu’il anticipait sur la tragédie politique Benkirane-Chabat ? Qu’en effet n’est autre si on regarde de plus près qu’une historiette dramatique pour eux, et pour la politique au Maroc en général. Tandis que, les données réelles perpétuellement remaniées et mêlées à leur intégration fictionnelle par-delà le déroulement du fil d’actualités, c’est un but bien précis, celui dépeindre leurs destinées individuelles en proie à leurs tendances contradictoires entre intrigue et désamour.

       Mais Mezouar est fait ainsi, quand bien même il aurait été libre dans ses choix, il ne faudrait aucunement y voir le moindre paradoxe dans ses réflexions auxquelles il s’y est consacré au cours de son apprentissage. Parce qu’en fait, c’est juste une série d’essais de ses conceptions sur la possibilité d’exercer sa volonté s’inscrivant dans la droite ligne de son idéalisme politique. Ce à quoi il s’y est affirmé et continue à le faire jour après jour auprès des siens avec maestria.  Non seulement par ses choix de personnes à la ministérialité mais par sa volonté de paraître l’artisan infatigable d’une politique de structuralisme socio libéral. Même sachant pertinemment que c’est un champ de bataille entre les antis et pros de sa soumission à ce devoir qu’il qualifie lui-même de glorification. Mettant en même temps à rude épreuve le fonctionnement idéal du RNI par cette taylorisation d’actes et pactes avec Benkirane. Grâce à laquelle, comme lui prédisent certains observateurs, il remporterait probablement la victoire finale parce qu’apparemment se solderait par la déroute du PJD. Lequel montrant déjà des signes d’essoufflement et fatigue vu ses résultats déconcertants aux élections législatives partielles, comme à Moulay Yacoub face au PI et à Settat face au MP. Par ailleurs, n’est-ce pas que ceci annonce des turbulences voire du rififi entre PJDistes et MPéistes en duel d’influence à la Chabat, les uns par rapport aux autres.

       Evidemment tout ceci se présentera et se concrétisera encore plus dans le futur proche, comme un film docu-fiction corroborant l’influence des rivalités au grand jour par rapport aux haines sournoises sur le mérite de chacun des partis coalisés du gouvernement Benkirane II. C’est vrai, ce n’est que par cette nouvelle donne qu’on puisse aussi juger voir évaluer l’activité de ce gouvernement qui s’annonce, soit en tant qu’entité éclairée de rassemblement, où, carrément niche de désappointement par suite aux vexations et brimades pouvant venir d’un coté comme de l’autre. Certes, il est souhaitable que les nombreux défis à relever, devraient briser les liaisons de fascination en son sein qui n’apporteraient rien à la cohésion gouvernementale. Comme aussi celles gratuitement pourfendeuses du benkiranisme ne pouvant qu’ajouter de l’huile sur le feu. C’est pourquoi sans doute avec les RNIstes au gouvernement, Benkirane se fera l’ajusteur de la coexistence paisible entre coalisés, et n’aura plus le front plissé, l’œil malicieux et la bouche emphatique à profusion parfois jusqu’à la contradiction. N’a-t-on pas dit « celui qui veut avoir des œufs doit supporter le caquètement des poules » ?

       Certes ce nouveau gouvernement n’aura de choix que de marcher à pas soutenus, de par l’influence de l’approche du Roi qui l’initiera à la culture du travail d’arrache pied avec ambition et abnégation. N’est-ce pas que la marche royale sur beaucoup de volets est en pleine accentuation, secouant le monde entier notamment le Maghreb l’Afrique le Moyen-Orient l’Europe sans excepter les pays BRICS ? Par conséquent, dès lors que ce gouvernement sait que le souverain marocain suit avec passion le cours des événements, les imprégnant de nouvelles idées sur les partages des avis, des opinions et surtout les tendances avec célérité d’octroi des droits sociaux économiques culturels cultuels  écologiques et politiques, il ne pourrait traîner les pieds et faire le plagiste du gouvernement Benkirane I.

       Et oui, cette démarche royale novatrice n’est autre qu’un signal fort de l’avènement du nouveau concept de la puissance du raisonnement socio-économique et politique faisant fi des ramassis d’exploitants d’autrui, des opportunistes, des vendeurs de leurs âmes. Tout en attribuant plus de reconnaissances aux humbles et fabricants du Maroc des grands défis mondialisés, de par leurs engagements spécifiques diversifiés. En plus, n’est-ce pas qu’aux dires des observateurs étrangers ayant constaté qu’au cours de ses nombreux déplacements hors Maroc notamment en Afrique, Sa Majesté le Roi Mohamed VI est devenu le porte-parole le plus écouté. Prenant et montrant son courage à même de frôler l’épuisement avec une remarquable conscience politique de faire ouvrir tous les pays africains amis et/où en voie de le devenir, à la donne géostratégique marocaine de lutte antiterroriste sans hésitation ni tremblement. En ce sens, l’Afrique entière se mettant à l’heure de Rabat, commence à apprendre le défi loin des  directives du mal de jadis qui l’ont mis longtemps à user des haines ethniques et ne faire que guerres atroces.

       En tout état de cause, voilà ce que désirent les marocains du gouvernement Benkirane II en l’occurrence. Qu’il garde les yeux ouverts, de sorte qu’en plus il ne soit pas découragé par les insuccès des interventions à tire larigot des deux années passées. Et, que ses activités politiques partisanes ne l’empêcheraient pas d’appréhender les réformes nécessaires selon une méthodologie participative à cadence raisonnable claire. Bien sur tout en poursuivant la mise en effectivité de la constitution pour laquelle les marocains se sont passionnés. Parce que l’ombre hantée des cris de détresse et les voyants allumés de mauvaise gouvernance, font encore palpiter les cœurs des marocains : A savoir par rapport à sa gestion du temps politique, ses usages de l’emphatisme de codification du chemin à suivre presque de religiosité en sous-cutanée, son incompétence à déceler par anticipation les mystères du langage diplomatique vu sa nonchalance partisane, sa déshérence non respectueuse des vrais défis de l’enseignement, ses couacs gestionnaires touchant au pouvoir d’achat des démunis, ses hostilités à front ouvert avec l’opposition institutionnelle, ses flous sur le vrai calendrier de mise en œuvre de la régionalisation avancée malgré l’apport déterminant du CCSE-E et CNDH sur bien des volets, ses tergiversations à prendre les décisions courageuses et honorables pour les diplômés chômeurs et enfin  sa prévalence d’usage de vision à double foyer de surcroît dépendante d’agendas politiques extérieurs qu’à cet égard n’ayant provoqué que rupture criardes avec toutes les forces politiques du pays n’aimant ni ardoganisation ni morsiésation et encore moins ghannouchisation où autres.


       Finalement, les marocains ne voudraient que leur gouvernement du temps présent ne soit plus célèbre que celui de la première mouture trop benkiranisée, qu’en hypothéquant davantage l’avenir du Maroc. Ce qui malheureusement susciterait sans aucun doute l’indispensable intervention des instances internationales financières, en concomitance d’un climat politico syndical grondant. Pour cela, et ce n’est nullement trop tard, si Benkirane ne se sent plus le courage de faire mieux même ayant installé son deuxième conglomérat gouvernemental rien que pour protéger son amour propre, il n’aura qu’à rendre les clefs et vivre le sursaut marocain comme un quidam envahi de ses refoulements. Car, d’autres politiques au diapason de l’économie mondialisée pourraient relever ce défi, comme ça à toute fin utile, le gouvernement qui s’en suivrait se portera et se verra en bonne et prompte posture. 

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