vendredi 11 octobre 2013

LE NOUVEAU GOUVERNEMENT BENKIRANE II EST-IL NÉ PAR DÉRIVATION N’AYANT PLUS D’OSSATURE POLITIQUE ?

VRAIMENT CE CASTING OU BENKIRANE APRES AVOIR SUBI  FRAYEUR ISTIQLALIENNE ENTRE DÉRIVES ET TRAHISONS, N’EST A L'ÉVIDENCE PAS ACCROCHEUR.

       Après l’effondrement de la première coalition gouvernementale, la nouvelle semble ne plus avoir d’existence politique, laquelle totalement saucissonnée en zone d’occupation des postes seulement. Et, dont le chef de l’Exécutif en l’occurrence Abdelilah Benkirane botte désormais en touche ne remplissant qu’une fonction honorifique. Car ne bénéficiant plus du statut spécial que normalement lui octroi la constitution, mais seulement d’apriorismes. Désormais, il ne pourrait apuré les contentieux qu’au demeurant naîtraient sans doute des litiges de fonctionnement, parce qu’il est en minorité ayant lâché du terrain au profit de forces plus fortement structurées. N’est-ce pas qu’il est sûrement entrain de voyager dans sa tête, rêvant et pleurant voire soupirant avec ressentiment que son remariage dans de telles conditions est vraiment un abandon et trahison envers les marocains qui avaient voté pour le PJD ?

       Aussi, l’éclosion de tant de ministères ne permettra aucunement au gouvernement Benkirane II de se distinguer de celui Benkirane I, à la fois dans sa fonctionnalité et dans ses inspirations n’ayant provoqué déjà que déception et écœurement vis-à-vis de ce nouveau montage-ratage gouvernemental. Dont malheureusement le Maroc va en subir les premières retombées politiques, vu que ce chef de gouvernement n’a fait montre que de TABOUJADITE par laquelle il ne pourrait faire face aux mécontentements de l’opposition de la société civile des intellos des journalistes syndicats et autres. En plus, parce que loin s’en faut, il aura à passer son temps à user de pompages et colmatages des brèches par suite à l’énorme soufflerie déjà mise en place par les chevaliers de la discorde et leurs billettistes.

       Quel strabisme conjugué de myopie politique à même de frôler la naïveté ! D’une part par l’adoucissement-transfiguration du devenir diplomatique marocain risquant de nous jouer des tours parce que le temps d’effectivité de la régionalisation avancée nous est compté. Et, d’autre part par l’usage benkiranéen de théâtralité-transgression presque pathétiquement bouleversante même révélant une jeune dans toute sa plénitude et maturité politique. D’ailleurs pour en arriver à ça, finalement, Benkirane a montré ses limites d’intégration des données, n’ayant rien compris ni saisi de la profondeur de la lettre recadrage de notre diplomatie, dont on l’espère il saura rattraper le coup après le discours de la colère maîtrisée à l’ouverture de la troisième session parlementaire de la législature en cours. Et delà ne plus rester attaché à son optimisme débordant n’ayant pas pris acte de la rude et impitoyable réalité des tractations onusiennes auparavant. Dont le timoré Othmani commençait à s’en habituer, mais sans être en parfaite harmonie avec le positionnement officiel de l’Etat dans l’affaire des frères musulmans égyptiens. Rien que pour ça les observateurs avertis lui prédisaient un débarquement de la battisse shellaenne des affaires étrangères. Chose que d’ores et déjà risquerait de vivre à son tour Benkirane, de se faire éjecter lui aussi de la chefferie du gouvernement incessamment sous peu si les choses se corsent dans l’affaire du Sahara marocain, afin qu’il puisse se résoudre enfin à faire les voyages dont il rêve.

       C’est vrai qu’avant, de par la formation du gouvernement Benkirane I l’influence PJDiste y prédominait, par contre de nos jours sous Benkirane II elle est devenue clairement technocratico-consanguino-affairiste dépendante. En cela, ce n’est pas le signe d’un gouvernement apaisé, plutôt une sorte de mélange détonnant d’une variété rarissime, dont les conséquences risqueraient d’être dramatiques, parce que cette composition pléthorique masque d’emblée la visibilité identitaire, qu’étrangement par ailleurs ne rentrant même pas dans le moule sacré de défense des libertés. Surtout des couacs avec la presse, la société civile et aussi les individus de surcroît non en age majeur comme dans le cas du baiser sur Facebook.

       Mais, pourquoi ce gouvernement présente cet aspect dilué et dilaté encore plus dangereux pour sa cohésion sa stabilité et sa cohérence dans les sorties médiatiques ? Même si, sa plus grande originalité c’est peut être d’avoir réussi à implanter une oasis en nombre de femmes ministres déléguées, repeignant sa devanture pour atténuer les critiques acerbes des observateurs à son vis-à-vis. En tout état de cause, l’homme où la femme ministre aujourd’hui n’est plus ce collaborateur muet, au contraire il (elle) doit jouer son rôle  important de technicité d’influence politique partisane, même au sein de cette équipe super dimensionnée dédoublée et sous équipée, ce qui annonce des remodelages et redistributions des prérogatives et compétences. Sinon c’est du cynisme des uns et des autres risquant de devenir l’anathème dans les entourages immédiats que l’on verrait surgir certainement à profusion.


       Néanmoins, comme ce qu’a préconisé Sa Majesté aujourd’hui même dans son discours devant le parlement, que ce gouvernement fasse tout pour l’effectivité des lois constitutionnelles attendues et débloquer les marges de déconcentration administrative relevant de ses compétences, en s’éloignant des micmacs politiciens. Pour qu’ensuite la décentralisation soit une valeur ajoutée à la régionalisation avancée désormais en attente d’exécution, et conséquemment mettre nos ennemis en posture déshonorante pour eux à l’international. Ce qui demande réactivité et vigilance dans le traitement de notre cause nationale par tout un chacun, en anticipant sur leurs lectures et essais de déstabilisation de notre ligne de conduite. C’est une guerre ouverte que normalement nous devons gagner en se référant à l’esprit de la marche verte et à la méthodologie de prévoyance sans nous parler à nous-mêmes seulement. Le gouvernement Benkirane est maintenant averti des priorités à affronter dans le cadre du consensus participatif national, parce que ce n’est nullement sain de continuer de mettre tous le monde dos à dos. Il en a beaucoup trop fait sur la contribution de chacune des composantes sociétales de par son comportement autiste d’avant faisant régner les soupçons et la rumeur. A bons decrypteurs en sous-entendu je vous salut tous! 

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