CES
DISCOURS ROYAUX DE LA
NOUVELLE ÈRE, FACE AUX EFFETS PERVERS D’ABORD DES RATAGES
DIPLOMATIQUES, PUIS DES MAUVAISES ACTIONS DES
GOUVERNANCES LOCALES PROXIMALES ET SURTOUT DES JEUX POLITICIENS GOUVERNEMENTAUX
OU AUTRES.
L’EVOLUTION DES DISCOURS ROYAUX DATE DEPUIS LE LANCEMENT DU NOUVEAU
CONCEPT DE L’AUTORITÉ À CASABLANCA EN 1999 AU LENDEMAIN DE L’AVÈNEMENT DU RÈGNE DE SA MAJESTÉ MOHAMED VI.
L'évolution des discours royaux est en ce sens déterminante, d'autant plus prenant acte du déroulé événementiel à tout point de vue à l’échelle nationale régionale et internationale. Ainsi, d’année en année, les champs de ces
discours royaux sont investis par la politique l’économie sociale et les appels
à la bonne gouvernance de proximité. Tout simplement parce que le souverain
marocain ne voulait pas que ces disciplines restent obscures apanage d’un
cercle fermé d’experts et de gens manipulateurs politiciens. Et de ce fait,
elles demeurent non intégrées par la majorité des marocains, au-delà des
aspects formels de l’organisation de la représentation de tous les acteurs
socio-économiques et politiques sur le terrain. En conséquence de quoi, malheureusement, certains de ces politiciens continuent de n’apporter aucune valeur appréciable à titre d'exemple dans
la diplomatie parlementaire parallèle, et aussi dans
les gestions des villes comme au rural pour les conseillers communaux. Alors que normalement, elle devrait
s’animer par le renouvellement des intervenants politiques et la restructuration de compétences référées à des savoir-faire
usant d’outils plus harmonisés et cohérents. Surtout en ce moment pour la mise en exécution de la régionalisation
avancée dont le CCSE-E en a déjà posé les grandes lignes.
Certes, il ne s’agit pas ici de faire
une critique facile sur les limites internes de cohérence entre, gestion des
commissions parlementaires du dossier du Sahara marocain impactant parfois négativement la diplomatie, et programmation non ciblée au sein
des collectivités territoriales en faisant du n'importe quoi. Mais de cogiter les quelques dérapages d’interventions
en plus des omissions, peut être involontaires par les contraintes sur les
finalités d’exécution des programmations et d’effectivité des lois dans l’esprit
de la nouvelle constitution. D’ailleurs
le discours royal au parlement, lequel est considéré managérial prônant
l’initiative en terme de professionnalité par les fins analystes notamment dans les
différents points évoqués, en est indicateur pour en assimiler la portée et
répondre à la carence criarde en matière de bonne gouvernance. Cependant, à cet égard, n’est-ce
pas que le new deal de Sa Majesté en quatorze ans de règne pour faire rentrer nos
politiques dans ce cadre, s’est avéré compatible à l’évolution d’affinement infrastructurel
progressif de l’INDH sur tout le territoire ? Et/où les instruments
surtout de l’économie sociale ont servi les gestions de proximité en bonne
gouvernance à quelques exceptions près, dont nul ne peut ignorer les répercussions
micro-économiques pour les localités. Et oui, n’est-ce pas qu’heureusement à
travers le déroulé des actualités, ces mêmes instruments se sont hissées aussi au
statut-cadre assez honorable des compagnes électorales dans notre pays ? En
l’occurrence, mettant notre pays le Maroc en cohérence dans certains volets de
ses grands défis, et aussi en impossibilité d’agir sur d’autres sans faire varier les
mentalités et corporatismes. Qu’au demeurant la dernière salve des discours
royaux a fait bougé les consciences, dont tout le monde en a reconnu la colère
maîtrisée du souverain, surtout lors de l’ouverture de la troisième session de
la neuvième législature en cours.
Mais voilà que se manifestent déjà sur
les bancs de l’hémicycle des deux chambres du parlement, les conséquences des effets
pervers de la façon dont a été formée la nouvelle mouture gouvernementale
Benkirane II. De sorte qu’un jeu dangereux est maintenant établi par le fait
accompli de l’intégration du RNI à l’ex-coalition ayant perdu l’une de ses
composantes. Parce que la nouvelle voulant justement s’affranchir de tout le
temps perdu, rien qu’en se définissant comme la conversion d’un conglomérat
désuet devenu caduc en un autre se voyant porteur de biens et/où de valeur
ajoutée politique, une sorte de prêt comme au foot. Sauf que, si on rentre dans
l’esprit de la nouvelle constitution malheureusement non encore effective non
initiée pour ne pas dire réinitialisée, cette opération semble associée aux
marchés contractés en catimini entre Mezouar et Benkirane. C'est-à-dire s’étant
échangés postes et titres, en se hasardant à
donner aux nouveaux acquéreurs l’aval de continuité comme si rien
n’était, ne se préoccupant même pas du vote négatif du RNI auparavant, ni du
retrait de confiance du PI ayant ramasser ses billes ne cautionnant plus.
C’est vrai, si les débats sont devenus
cossus voire vifs ces dernières années à même d’être contradictoires entre
partis politiques, c’est parce bons nombres de gouvernements dont celui à
connotation islamiste Benkirane I, ont appliqué des programmes socio-économiques
dont personne n’en veut. Qu’en fait même en ce moment le conglomérat Benkirane
II, s’apprête à s’y enliser parce que tout simplement ne s’étant pas fait
entraîné dans des conflits d’objectifs sous la tension provoquée par l’arrivée
du RNI et des technocrates. En cela Benkirane, ce qui l’intéresse, c’est de
prolonger son séjour à la chefferie même sans en avoir en main les reines de
commandes. Une mesquinerie politique, juste pour continuer à toute fin utile à
pavaner, ce qui n’a d’égale que chez les avatars doublures au cinéma n’hésitant
pas à exagérer dans leur rôle simplement pour que l’on puisse les rappeler et
les réengager à chaque tournage.
LE GRAND CASA EN QUESTION !
Certaines villes marocaines enchantent
l’imagination parce que sur le chemin du progrès qui mène au rayonnement. Dont
le grand Casablanca même chargé de ce concept, devrait faire plus d’efforts par
la fusion totale des aspects innombrables pour sa promotion à l’international
plus que jamais d’actualité. Capitale économique, centre commercial et
industriel, port africain très important le grand Casa s’est métamorphosé en
quelques années. Il est devenu la métropole moderne de sept millions
d’habitants, le noyau d’une agglomération dont on espère que les réalisations
futures en matière d’urbanisme et de protection de l’environnement soient à la
hauteur des grandes cités du monde.
En effet quel est le but de cette
idée royale visionnaire, sinon d’inciter au dynamisme économique et financier,
à la croissance de cette plateforme casablancaise sur une échelle plus
grande ? D’ailleurs tout un chacun le sait, cela complétera l’avance de
co-localité en matière technologique dans les secteurs aéronautiques électroniques,
et pourquoi pas compensation tractant et tirant de leur torpeur les secteurs
les moins modernes déjà existants. Ainsi, est-ce que le Maroc cette tête de
pont de la pénétration du savoir technologique dans le continent africain
(Mghreb-Afrique de l’Ouest-Afrique centrale), ne réunit-il pas les avantages
pour l’implantation de nouveaux établissements financiers et bancaires ?
La réponse est positive, qu’au demeurant ils sont à valeur d’aujourd’hui au
nombre de vingt cinq grands groupes de la finance internationale à s’y être déjà
établis dans l’ébauche du pole en construction. N’est-ce pas là le symbole du
changement de cap que les casablancais attendaient pour leur ville si vaste,
que même du haut d’une tour ils ne peuvent l’embrasser d’un seul coup d’œil ?
Sachant que sa population se multiplie pendant la journée et se dépeuple au
profit des cités périphériques et quartiers banlieusards à partir de dix huit
heure, voire aussi des villes limitrophes et autres villes nouvelles s’érigeant
telle Zennatta pour la décongestionner.
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