samedi 19 octobre 2013

LECTURE DE BASE DU RÔLE EXPRESSIF DÉTERMINANT DU DISCOURS ROYAL AU PARLEMENT AU MOIS D’OCTOBRE 2013 !

CES DISCOURS ROYAUX DE LA NOUVELLE ÈRE, FACE AUX EFFETS PERVERS D’ABORD DES RATAGES DIPLOMATIQUES, PUIS DES MAUVAISES ACTIONS DES  GOUVERNANCES LOCALES PROXIMALES ET SURTOUT DES JEUX POLITICIENS GOUVERNEMENTAUX OU AUTRES.

L’EVOLUTION DES DISCOURS ROYAUX DATE DEPUIS LE LANCEMENT DU NOUVEAU CONCEPT DE L’AUTORITÉ À CASABLANCA  EN 1999 AU LENDEMAIN DE L’AVÈNEMENT DU RÈGNE DE SA MAJESTÉ MOHAMED VI.

       L'évolution des discours royaux est en ce sens déterminante, d'autant plus prenant acte du déroulé événementiel à tout point de vue à l’échelle nationale régionale et internationale. Ainsi, d’année en année, les champs de ces discours royaux sont investis par la politique l’économie sociale et les appels à la bonne gouvernance de proximité. Tout simplement parce que le souverain marocain ne voulait pas que ces disciplines restent obscures apanage d’un cercle fermé d’experts et de gens manipulateurs politiciens. Et de ce fait, elles demeurent non intégrées par la majorité des marocains, au-delà des aspects formels de l’organisation de la représentation de tous les acteurs socio-économiques et politiques sur le terrain. En conséquence de quoi, malheureusement, certains de ces politiciens continuent de n’apporter aucune valeur appréciable à titre d'exemple dans la diplomatie parlementaire parallèle, et aussi dans les gestions des villes comme au rural pour les conseillers communaux. Alors que normalement, elle devrait s’animer par le renouvellement des intervenants politiques et la restructuration de compétences référées à des savoir-faire usant d’outils plus harmonisés et cohérents. Surtout en ce moment pour la mise en exécution de la régionalisation avancée dont le CCSE-E en a déjà posé les grandes lignes.

       Certes, il ne s’agit pas ici de faire une critique facile sur les limites internes de cohérence entre, gestion des commissions parlementaires du dossier du Sahara marocain impactant parfois négativement la diplomatie, et programmation non ciblée au sein des collectivités territoriales en faisant du n'importe quoi. Mais de cogiter les quelques dérapages d’interventions en plus des omissions, peut être involontaires par les contraintes sur les finalités d’exécution des programmations et d’effectivité des lois dans l’esprit de la nouvelle constitution. D’ailleurs le discours royal au parlement, lequel est considéré managérial prônant l’initiative en terme de professionnalité par les fins analystes notamment dans les différents points évoqués, en est indicateur pour en assimiler la portée et répondre à la carence criarde en matière de bonne gouvernance. Cependant, à cet égard, n’est-ce pas que le new deal de Sa Majesté en quatorze ans de règne pour faire rentrer nos politiques dans ce cadre, s’est avéré compatible à l’évolution d’affinement infrastructurel progressif de l’INDH sur tout le territoire ? Et/où les instruments surtout de l’économie sociale ont servi les gestions de proximité en bonne gouvernance à quelques exceptions près, dont nul ne peut ignorer les répercussions micro-économiques pour les localités. Et oui, n’est-ce pas qu’heureusement à travers le déroulé des actualités, ces mêmes instruments se sont hissées aussi au statut-cadre assez honorable des compagnes électorales dans notre pays ? En l’occurrence, mettant notre pays le Maroc en cohérence dans certains volets de ses grands défis, et aussi en impossibilité d’agir sur d’autres sans faire varier les mentalités et corporatismes. Qu’au demeurant la dernière salve des discours royaux a fait bougé les consciences, dont tout le monde en a reconnu la colère maîtrisée du souverain, surtout lors de l’ouverture de la troisième session de la neuvième législature en cours.

       Mais voilà que se manifestent déjà sur les bancs de l’hémicycle des deux chambres du parlement, les conséquences des effets pervers de la façon dont a été formée la nouvelle mouture gouvernementale Benkirane II. De sorte qu’un jeu dangereux est maintenant établi par le fait accompli de l’intégration du RNI à l’ex-coalition ayant perdu l’une de ses composantes. Parce que la nouvelle voulant justement s’affranchir de tout le temps perdu, rien qu’en se définissant comme la conversion d’un conglomérat désuet devenu caduc en un autre se voyant porteur de biens et/où de valeur ajoutée politique, une sorte de prêt comme au foot. Sauf que, si on rentre dans l’esprit de la nouvelle constitution malheureusement non encore effective non initiée pour ne pas dire réinitialisée, cette opération semble associée aux marchés contractés en catimini entre Mezouar et Benkirane. C'est-à-dire s’étant échangés postes et titres, en se hasardant à  donner aux nouveaux acquéreurs l’aval de continuité comme si rien n’était, ne se préoccupant même pas du vote négatif du RNI auparavant, ni du retrait de confiance du PI ayant ramasser ses billes ne cautionnant plus.

       C’est vrai, si les débats sont devenus cossus voire vifs ces dernières années à même d’être contradictoires entre partis politiques, c’est parce bons nombres de gouvernements dont celui à connotation islamiste Benkirane I, ont appliqué des programmes socio-économiques dont personne n’en veut. Qu’en fait même en ce moment le conglomérat Benkirane II, s’apprête à s’y enliser parce que tout simplement ne s’étant pas fait entraîné dans des conflits d’objectifs sous la tension provoquée par l’arrivée du RNI et des technocrates. En cela Benkirane, ce qui l’intéresse, c’est de prolonger son séjour à la chefferie même sans en avoir en main les reines de commandes. Une mesquinerie politique, juste pour continuer à toute fin utile à pavaner, ce qui n’a d’égale que chez les avatars doublures au cinéma n’hésitant pas à exagérer dans leur rôle simplement pour que l’on puisse les rappeler et les réengager à chaque tournage.

LE GRAND CASA EN QUESTION !

       Certaines villes marocaines enchantent l’imagination parce que sur le chemin du progrès qui mène au rayonnement. Dont le grand Casablanca même chargé de ce concept, devrait faire plus d’efforts par la fusion totale des aspects innombrables pour sa promotion à l’international plus que jamais d’actualité. Capitale économique, centre commercial et industriel, port africain très important le grand Casa s’est métamorphosé en quelques années. Il est devenu la métropole moderne de sept millions d’habitants, le noyau d’une agglomération dont on espère que les réalisations futures en matière d’urbanisme et de protection de l’environnement soient à la hauteur des grandes cités du monde.

          En effet quel est le but de cette idée royale visionnaire, sinon d’inciter au dynamisme économique et financier, à la croissance de cette plateforme casablancaise sur une échelle plus grande ? D’ailleurs tout un chacun le sait, cela complétera l’avance de co-localité en matière technologique dans les secteurs aéronautiques électroniques, et pourquoi pas compensation tractant et tirant de leur torpeur les secteurs les moins modernes déjà existants. Ainsi, est-ce que le Maroc cette tête de pont de la pénétration du savoir technologique dans le continent africain (Mghreb-Afrique de l’Ouest-Afrique centrale), ne réunit-il pas les avantages pour l’implantation de nouveaux établissements financiers et bancaires ? La réponse est positive, qu’au demeurant ils sont à valeur d’aujourd’hui au nombre de vingt cinq grands groupes de la finance internationale à s’y être déjà établis dans l’ébauche du pole en construction. N’est-ce pas là le symbole du changement de cap que les casablancais attendaient pour leur ville si vaste, que même du haut d’une tour ils ne peuvent l’embrasser d’un seul coup d’œil ? Sachant que sa population se multiplie pendant la journée et se dépeuple au profit des cités périphériques et quartiers banlieusards à partir de dix huit heure, voire aussi des villes limitrophes et autres villes nouvelles s’érigeant telle Zennatta pour la décongestionner.

       C’est vrai que le Casablanca même surpeuplé, et/où réside donc un univers de misère et de richesse, peut devenir ce grand pole financier, dont le site électronique Forbes et des journaux français libanais et autres ont en louent déjà les mérites. Au point que, dorénavant, Casa aura besoin de conseillers au fait des défis à relever et non d’activistes nombrilistes. Et ce pour, l’amélioration des actes d'urgence en protection civile en l'occurrence services hospitaliers pompiers ambulances morgues et d'autres, l'augmentation de la capacité d’hébergement hôtelier diversifié, la maîtrise du volet du transport pour la fluidité mobilité tranquillité et surtout sécurité, de la mise en exergue de la propreté en usant de nouveaux cahiers de charges pour ramassage des déchets et traitement selon la conceptualisation futuriste des décharges publiques et enfin un syndicalisme positif pour une administration publique de proximité efficiente et efficace loin des parasitages de la corruption. Qu’on ne s’étonne pas donc, si ceux-là même qui se sont opposés à l’amélioration des services et infrastructures s’en trouvent aujourd’hui montrés du doigt dans Casa. Contrairement à Fès Marrakech Agadir, parce que la volonté d’aménagement dans ces territoires avait pris la forme d’un effort déterminé et lucide pour modeler le développement avec la sauvegarde de l’authenticité. 

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