samedi 20 juillet 2013

N’EST-CE PAS QU’EN DEMOCRATIE QUAND LE TEMPS POLITIQUE EST EN GEL DE BONNE GOUVERNANCE, IL FAIT SAUTER LE GOUVERNEMENT EN PLACE ?

Au Maroc est-ce que la nouvelle constitution peut-elle changer la marche hélas encore incompréhensible du temps politique de l’Exécutif version Benkirane?

       La réponse est sans hésitation oui, surtout si le chef du gouvernement s’arrête de se raconter des histoires à soi. En revanche toujours dans ce sens, vraiment, est-ce que l’incohérence dans toute coalition gouvernementale n’est-elle perceptible, surtout de par les additifs et/où ingrédients involontaires incrustées dans sa structure ? Sachant qu’un gouvernement ne pourrait garder sa cohésion que grâce à ces différentes incrustations pour la bonne gouvernance. Notamment par l’usage de facteurs politico-surfactifs facilitateurs d’entente entre ses composantes, lesquels assurant rapidité agilité mobilité et détermination dans l’action. 

       Sauf que preuve étant, depuis presque deux ans sous la nouvelle constitution, on a tous vécu pratiquement en direct l’une des propriétés insupportables chez certains politiques au Maroc. Qu’au demeurant c’est leur inaptitude à régler leurs différents qu’ils soient idéologiques pourvus d'opportunisme conjoncturel où autres, ne tentant même pas à les domestiquer pour l’intérêt du pays. N’est-ce pas qu’un grand nombre de solutions pouvaient être trouvées à mesure que l’agitation politicienne ne diminuait aucunement ? Et ce, en arrêtant les cacophonies endogènes sans raison porteuses de flou, voire en plus de filouteries préméditées de part et d’autre en essayant dans la mesure du possible de surmonter les forces exogènes qui les entretiennent peut être à tort.

       Ainsi, n'est-ce pas qu'au moment où Benkirane fut nommé chef de gouvernement, il ne savait qu’il allait vivre l’une des pires desquamations de sa couverture politique intime islamiste dépendante? De fait donc, maintenant il est pratiquement politiquement nu, parce qu’il a cru à l’absence de contraintes se mettant inconsciemment sur une autre planète. D’autant plus l’historicité événementielle rapide sous des cieux qu’il envie farouchement avec les siens de toute leur volonté de fréroté politique, ne lui a pas facilité son parcours pour coexister avec Chabat l’infatigable. Ce politique proche confident du temps marocain présent, et dont ses manœuvres ne sont disposées politiquement que par le moyen spécifique qui lui est propre. Celui se définissant à ton revendicatif avec succès seulement pour son compte, en se référant à quelqu’un sûr de lui de surcroît trop habile voulant dominer ses colocataires au gouvernement.  

       Comme ça, on ne peut pas dire que ce gouvernement a fait appel au rythme du temps politique que tous les marocains attendaient. Par conséquent est-ce que Benkirane ne donne pas l’impression que rien ne se passe, vu que c’est devenu un constat flagrant que vraiment rien ne se passe du coté de son gouvernement? Et oui, sa façon de penser l’instantanéité de temporisation dans l’action, par exemple le parachutage des siens dans les postes clés de l’administration, n’est réellement pas au dessus des soupçons. S’ajoutant à l’immédiateté déroutante en course effrénée non judicieusement pensée, tel le hold up sur certains projets de lois organiques déjà concoctés par le parlement, seulement pour des raisons politico électoralistes. N’ayant pas compris qu’il y a des frontières politiques à différentes temporalités dans l’action gouvernementale par rapport au pouvoir législatif. Alors qu’il le faut bien, car l’idéal n’est pas le même pour tous les membres, au point qu'on assiste déjà à de nouveaux repositionnements du PPS par rapport au PJD. Incroyable mais vrai cette volte-face, n'est-ce pas? 

       N’est-ce pas ainsi, le chef de gouvernement marocain actuel est arrivé jusqu’à prouver que ses promesses ne pouvaient se projeter dans le futur. Et qu’il est difficile pour lui de rapatrier ses espérances d’autrefois, lesquelles étaient façonnées en catimini à l’international islam-connexion. Dont on a eu dernièrement une bribe d'idée du fonctionnement au sommet des Morchides en Turquie. Tellement, qu'au Maroc vigilant rien ne se fera de cette projection islamiste, pendant l’exercice de cette législature qu’apparemment risquerait de capoter, et même après, si on s'en tient au rapport décapant de Wali Bank Al-Maghrib n'ayant aucunement ménagé le gouvernement. Evidemment, Benkirane est tenu responsable central de cet état de fait, même si par ailleurs, posant le privilège de légiférassions des parlementaires comme objet de réflexion non pas pour atteindre plus de rigueur possible dans le domaine, mais seulement pour brouiller les cartes en attendant le renouvellement de la deuxième chambre. C'est-à-dire, le fait de tenir un raisonnement kafkaïen de ne pas sortir de sitôt de cet état invraisemblable, et/où la tentation d’extrême plaisir de ne rien faire de la part de l’Exécutif sous Benkirane, n’est autre qu’une combinaison de dilution des aspirations du peuple ayant cautionné le oui référendaire à plus de 98%.

       Certes, cette analyse fait décrire par ricochet l’échec du concept de l’islamité politique du PJD, laquelle, est extraordinairement vaste brassant les activités autonomes où pas de la vision prospective benkiranéenne. Parce qu’à force de vouloir paraître l’acteur qui anticipe les assemblages politiques, et montrer hautainement savoir comment les construire sans être maître du temps, il ne fait que débrayer usant d’engrenage embrayage qui tourne dans le vide. Encore ne fallait-il pour lui donner à l’action politique un passé et un avenir sans perdre pieds, en trouvant des critères de validité universelle la liant aux institutions constitutionnalisées depuis le 01 Juillet 2011 ? Au lieu de tergiverser ne prenant acte des démissions des ministres istiqlaliens, en continuant à porter entorse à cette meme constitution. Voilà pourquoi il ne faudrait jamais cessé de s’interroger sur les comportements à l’emporte pièces du chef de gouvernement. Allant et s’agrippant à des positions doctrinales saugrenues dépassées n’étant plus dans l’air du temps, alors même qu'elles semblent représentatives du suffrage d’un instant, mais décriées de vives voix en ce moment par toutes les composantes de la population en l’occurrence. N'est-ce pas, c’est ce que vivent les frères musulmans et leurs acolytes dans le monde arabo-amazigho-musulman, de par la rigidité et l’hiératisme les caractérisant eux et leur Tandim inculqué depuis plus de quatre vingt années? 

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