vendredi 12 juillet 2013

LA VISITE DU ROI D’ESPAGNE AU MAROC ENTRE, ASSURANCE TRANSACTIONNELLE ECONOMIQUE ÉTROITE DURABLE ET COLLABORATION EFFICACE D’OBSERVANCE RELATIONNELLE !

Maroc-Espagne, cette histoire hors paire continuerait-elle dans l’usage délicat (je t’aime, moi non plus) ?

       Cette visite, n’est-elle une façon douce et simple pour mieux se comprendre mutuellement, et faire face ensembles aux défis sociaux économiques culturels et territoriaux sécuritaires ? Parce qu'en raison de l'intérêt stratégique relationnel, justement, lorsqu’on sait que la dépression que vit l’Espagne peut être curable, si son traitement est bien adapté à tout point de vue au bon voisinage avec le Maroc. N'est-ce pas ce que la France a déjà acté lors de la visite du président Hollande? De sorte qu’aussi pour l’Espagne cette méthodologie en soit appropriée mutuellement au cas par cas, pour ne s’enliser plus dans la flaque de la saignée imposée par le FMI. Et, sans pour autant oublier aussi d'abandonner sa posture hautaine envers ses voisins du Sud que tout le monde lui reproche. Et ce, en acceptant avec humilité des partenariats gagnant-gagnant aidés de communication maîtrisée sans relents égocentriques ni faux fuyants.

       C’est vrai qu’à chaque époque son réalisme par le Maroc, vu qu'aujourd'hui acquérant les compétences pour signer accords et conventions de collaboration et d'encadrement dans tous les domaines. Mais qu’en pensent les espagnols généralement de ce réalisme marocain du temps présent, en actes socio-économiques évidents et en images politiques luisantes et certaines, malgré ce qu’en disent et imaginent les détracteurs ? N’est-il pas temps pour les quelques personnes de la droite populaire d’arrêter les discours d’idéalisation de relance de discorde selon les circonstances des avancements des rounds des discussions et tractations avec l'UE à propos de la pêche? Même, parfois de façon muette sur bon nombre d'autres sujets vis-à-vis du Maroc, par ailleurs n’aboutissant rien qu'au double langage de surcroît déroutant alors que sont vraiment séduites par le plan Halieutis. N’est-ce pas qu’ils doivent savoir eux aussi que, telle est l’action du souverain marocain qui vise à sensibiliser l’Espagne le Portugal la France comme d’autres pays au charme du Maroc à travers ces conventions et notamment les accords sur les produits agricoles émanation du Maroc vert ? Ne s’agit-il pas en fait, du meilleur scénario qui représente un réel appel par la vraie prise de responsabilité en matière d’investissement sécurisé et porteur d’avenir en commun avec ces pays? Même s’il y a en subliminaire des encadrés ponctuant cet appel, concernant les informations sur les étapes futures du traitement des sujets de notre souveraineté nationale avec l’Espagne, notamment les cas des terres-subsides Ceuta Melilia et les îlots Laila.

       De plus pour toucher à tous ces sujets encore en suspens, ne faudrait-il pas une prise en charge sérieuse des deux rives afin d'accompagner cette volonté commune? Par des dimensions socio économico politiques, redonnant du souffle aux commissions mixtes spécialisées pour la diagnose de l’état des lieux sans faire exploser le chaudron patriotique ? Au lieu de continuer à reprocher au Maroc souverain son bon vouloir de développer le Nord, à l'exemple des grands chantiers structurants patriotiques comme Tanger-Med, la colocalisation de l'usine Renault à Melloussa et d'autres. Dont, coté marocain le ministre des affaires islamiques et habous Ahmed Taoufiq dans sa causerie inaugurale ramadanéenne 2013, en a relaté essentiellement le processus de maturation du concept patriotique à travers le temps vécu des dynasties successives ayant gouverné, en mettant l’accent  sur ce même sentiment patriotique qui a forgé l’identité politique et culturelle du Maroc. D’autre part, sachant que c'est dans cet esprit que ce thème a été choisi, ne faut-il pas crier fort que la réduction de mauvais usage du patriotisme se basant notamment sur les dictées de l’étranger, soit en ce moment désirable et recommandable. Parce que créer un espace de participation active de plusieurs horizons, comme ce qu'on voit ailleurs se basant sur la fréroté de religiosité, ne ferait qu’attiser les tensions pour n’assurer aucune maîtrise de sensibilisation pour l’ouverture d’une négociation dans la maintenance de relation de bon voisinage. Comprendra qui pourra, surtout quand on ne maîtrise pas encore les gribouillages codés des chancelleries vu les quelques couacs observés ça et là !

       Aujourd’hui le constat est là, c’est des terres marocaines où il est né un espoir pour les jeunes espagnols de vivre la croissance rapide par son pouvoir absorbant de l’humiliation interne de l’individu. A cet effet, les inhibitions sélectives mais prolongées sur les finances et l'économie que vit l'Etat espagnol sont dangereuses en référence aux conséquences sociale de la bulle de l'immobilier. Qu’auparavant a vu naître le mouvement des indignés qui a fait tomber le PSOE et voir arriver le PPE de Rajoy l’actuel chef du gouvernement n'échappant à ce jour à cette récurrence risquant de le pousser lui aussi à rendre le tablier. Mais, attention le prochain gouvernement marocain est vraiment appelé à maîtriser les voies d’accès, pour ne pas tomber par la suite dans les actions de décongestion forcée et d’expulsion imposée par le fait accompli de ce renversement du flux migratoire. Aussi, c’est par la création de relais économiques dans beaucoup de secteurs en référence à ce que l’Espagne a vécu lors de sa réintégration de l’espace CEE devenu depuis UE, qu’il pourrait réussir ce challenge d’offrir du travail aux nationaux revenant comme aux nouveaux migrants arrivant. En plus, sachant qu'il est impératif pour lui de sortir des polémiques stériles et s’atteler au travail avec abnégation et sérieux.

       C’est parce que, malheureusement, aujourd’hui l’Espagne se trouve dans le marasme financièro-économique, qu’elle ne peut y faire face seule. Même avec l’aide de l’UE, cette chaîne importante il n'y a pas si longtemps de solidarité, mais devenue presque d'insolidarité n’arrivant plus à éloigner les mauvaises idées. Plutôt, les attisant par la xénophobie le rejet voire par endroit la vague d’un racisme qui n’est plus sournois mais voyant. En effet, n’est-ce pas que ce réalisme marocain est une propriété bénéfique, d’où se prolifèrent et se transmettent bon nombre de valeurs pour la prévention des dérapages ? En plus de son rôle éminent dans l’équilibre sociétal efficace contre les énormités mises sur le tapis ici et là pratiquement en Europe toute entière faisant renaître de vieux démons.


Cette visite assurerait-elle le souffle durable de traitement de fond de la relation bilatérale hispano-marocaine ?

       Qu’on ne nous dise pas que ce réalisme marocain, ne fait pas partie des indications menant au respect des valeurs universelles et des droits de l’homme. D’ailleurs, depuis l’avènement du nouveau règne, ce concept a vu le jour avec l’aide de l’intervention de la société civile, poussant les politiques à plus de pragmatisme surtout après l'arrivée du M20F. En revanche, toujours dans ce contexte, n'est-ce pas que l'apport de la nouvelle constitution se devant normalement être déterminant à travers l’évaluation de son effectivité, n'est pas en phase avec la publication des performances structurelles déjà instaurées où en voie de réalisation par le gouvernement Benkirane? Et c’est ainsi que cette même société civile, espère que cette visite du Roi d’Espagne permettra au futur gouvernement marocain, d’accompagner et de rentabiliser les accords et partenariats dûment signés entre les deux pays. Une sorte de souhait d’union sacrée des futurs coalisés par les projets communs, pour ne plus vivre de Benkiranisation-Chabatisation en raison de recherche de positionnement politico-stratégique par rapport aux partenaires européens de part et d’autre du détroit Gibraltar. Comme, malheureusement ce qu'on a vu faire par le PJD en préparation de la visite du premier ministre turc Ardogan enregistrant un flop. Dont le CGEM cherche à en rattraper le coup en acceptant de se rendre en Turquie sur invitation d'Ardogan lui même.     

       En ce sens, beaucoup de tables rondes et d’études de dossiers spécifiques, ont marqué la préparation de cette visite officielle du Roi Juan Carlos d’Espagne au Maroc sur invitation de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Dont certaines en particulier traitant le volet sécuritaire par nécessité urgente de réactiver tout azimut le pole commun d’observance déjà existant, ont attiré plus l’attention des observateurs. Justement, parce que la prévention contre les actes déstabilisants partout dans le monde est devenue une urgence. N’est-ce pas, c’est ce qui a fait du Maroc l’un des pays africains et même au monde, par les temps qui courent donnant satisfaction aux investisseurs étant stable serein et sûr ? Ce faisant, il n’y a qu’à voir la débandade euro méditerranéenne après le déferlant temps printanier arabo-amazigh, pour en comprendre la composition de la délégation étoffée qui accompagne le Roi d’Espagne, visant à créer une compétitivité positive entre les différents départements ministériels. En cela la présence de neuf ex-ministres des affaires étrangères en plus de l’actuel José Manuel Garcia Margayo, n’augure-t-elle de l’intéressement de l’Espagne à ne plus rester dans un état oscillatoire à l’égard du Maroc ? En tout cas, il ne faudrait aucunement laisser cette belle occasion sans lendemain encore plus rayonnant dans les relations hispano-marocaines. 

       Bien sur, qu’à coté de l’approche sécuritaire par la présence des ministres de l’intérieur et celui de la justice, c’est l’industrialisation de colocalité dans les nouvelles technologies les assurances les banques et l'automobile en partenariat gagnant-gagnant, qui est le critère essentiel de réussite de la visite du Roi d’Espagne de par l’imposante présence des confédérations patronales des PME et PMI. En plus des ministres des départements de l’Enseignement et Recherche, l’Energie, le Tourisme, le Commerce et l’Equipement, lesquels, auraient beaucoup à faire pour palier certains problèmes de mobilité traditionnelle. Encore mieux maintenant que, le Maroc est considéré comme un tremplin de reconquête économique de l’Afrique par excellence, regroupant des sociétés et entreprises mixtes dans les différents secteurs offrant des prestations de qualité irréprochable. N’est-ce pas que l’Espagne ce pays vecteur du tourisme gardant toujours son troisième rang mondial après la France et les USA, pourrait conférer force et tonus à l’adaptabilité d’engagement de ces unités au Maroc et peut être même en Afrique ?


       Désormais tous les actes terroristes où qu’ils soient, comme ceux barbares survenus à Madrid, Casa, Marrakech, In Anemas et ailleurs représentent pour les marocains une source exclusive de réflexion permanente sur le comment y opposer des réponses adéquates loin du défaitisme ni fétichisme. En l’occurrence, la coopération entre les services compétents avec tous les pays, permettra d’ouvrir des horizons de vigilance pour vaincre le terrorisme et faire face à tous ces risques. A cet égard, le Polisario n’est pas exempt de cette surveillance, il demeurera surveillé et épié jour et nuit tant ses dérives bellicistes et ambitions extravagantes ne sont pas corrigées et revues en baisse, et ce, en acceptant l’offre marocaine d’autogestion dans la régionalisation avancée dont le monde entier ne cesse d'encourager. Déjà le gouvernement espagnol a montré plus de cohérence dans ce sens, en interdisant l’accès de son territoire à beaucoup de ces dirigeants polisariens s’étant vus impliqués dans des détournements d'aides alimentaires et dans des rapts de citoyens espagnols au Sahara. En plus de leur présence démontrée dans les structures terroristes au Sahel en Libye et même en Tunisie.

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