Mais à quoi pense-t-on devant un cas pareil ?
Aujourd’hui avec tout ce qui s’écrit et
ce qu’on entend ici et là à propos du RNI, s’agit-il de son soulagement de
l’incontinence politique reflétant un opportunisme bas de gamme, où, seulement
du plan de sa libération de ses sueurs dans l’opposition ? Aussi, pour
échapper au risque de ménopause, de fait, son objectif n’est-il de mettre en pratique
prospective la relation de tous les partis avec les postes ministériels aussi
bien pour la majorité que l’opposition ? En plus du comportement
des chefs et ténors avec l’assurance de chacun que l’avenir serait meilleur
avec lui, mais tous ne comprennent pas que la relance interventionniste de
guidage d’autrefois pour la prévention des avaries de fonctionnement de l’Etat
se fasse attendre.
N’est-ce pas qu’après le départ du PI,
le PJD s’emploie à clôturer cet épisode dans la mesure du possible, par une
remise d’attestation de bienvenue au RNI lui octroyant un sauf conduit d’honorabilité,
même si, longtemps il l’avait surnommé des pires qualificatifs ? Alors
qu’à l’évidence, tout le monde sait qu’ils n’ont fait qu’instaurer la notion de
fracture politique en choix des priorités. Comme quoi tout ça, ça fait
piètrement défaut ! Même avec l’existence au sein du RNI d’un formidable
potentiel d’experts ayant des capacités de réponses, contrairement au PJD
n’ayant pu faire face aux différents défis notamment sur le plan de la cohésion
de sa ligne politique. De sorte qu’on peut faire le lien avec plein de
thématiques politiciennes du moment, sans entrer dans l’effet pervers de
l’impact des tractations entre Benkirane et Mezouar si un jour elles ont lieu.
Mais, c’est parce qu’à tout aventurisme
son désarroi, on notera que cette différenciation sélective est un aveu de
faiblesse de la part du PJD pour se permettre d’inscrire sa démarche dans une
logique de rattrapage constructif d’un nouvel élan à coté du RNI. Surtout dans
un contexte de réveil du M20F secondé intérieurement par le mouvement
Tamarroud, attisant plus encore le déferlant printanier arabo-amazigh. Lesquels
au Maroc ils sont tous les deux de plus en plus en déphasage avec le
gouvernement Benkirane voulant précipiter sa chute qu’apparemment elle
risquerait d’arriver par le jet d’eponge. Et/où les partis surtout de
l’opposition après l’arrivée du PI, ont besoin de revoir leurs repères en
matière de leurs positionnements politiques, d’abord les uns les autres par
rapport au M20F sans s’en référer aux esprits sataniques, puis ensembles à
l’égard de Tamarroud sans être à front retourné en se remémorant les Aafarits
où autres Salahifs.
Par le tintamarre actuel l’Ex G8 risquerait-il de devenir l’atout au
service du PJD son ennemi juré d’hier à même sans Benkirane ?
N’est-ce pas que normalement la
politique sert à sauver les emplois dans les structures de productions en
renforçant la concertation entre partenaires socioprofessionnels ? Mais
non à se donner à soi un coup de pouce vers des positions à reconquérir,
simplement à travers le fonds de cadeaux ministériels désormais mis sur pied
par le PJD. Finalement tout ceci reflète une perspective sans stratégie, seulement,
de récupération comme à l’ancien temps, mettant en relation étroite cette
demande PJDiste avec le placement des éléments ministrables toujours les mêmes
ici et là.
Parce que et jusqu’à preuve du
contraire, malheureusement nos politiques ont coutume à confiner leurs lignes
de démarcation en un simple rapprochement d’intérêts conjoncturels, pour que le
présent soit comme hier et peut être même demain. N’est-ce pas que c’est
désolant pour ne pas dire honteuse cette absence d’ambition, si par hasard le
RNI s’y greffe au PJD faisant fi à propos des garanties de bonne gouvernance
usant du concept compétitif ? A cet égard, pourquoi donner cette image de
l’ex G8 en tant que marché où l’on peut aller faire ses courses, rien que pour
épargner aux coalisés les avaries de fonctionnement au détriment de la volonté
populaire ? Alors qu’il n’y a même pas la moindre articulation dans la
note de réintégration de la majorité sous la houlette PJDiste même nouvellement
concoctée, en plus ne découlant pas de débat ouvert et fructueux entre les
protagonistes. Et ce, pour l’activation de l’adhésion de la jeunesse RNIste à
cette aventure et aussi la diminution du risque de compromettre les avancées
réalisées dans la constitution du 01 Juillet 2011 en évitant tout basculement
vers l’incertitude suffragiste.
Ne faudrait-il pas dans l’intérêt des
marocains hommes et femmes pour leur pouvoir d’achat, leurs emplois, leurs
retraites médication et protection sociale, que le RNI définisse d’abord ses priorités
dans seulement la trilogie économique sociale et politique ? Ne
faudrait-il pas pour Mezouar par un bref aperçu mettre en évidence le travail
difficile fastidieux mais solidaire presque enthousiaste qui attend le futur
gouvernement quel qu’il soit usant de recette de base entre identification des
problèmes et intéressement des ministrables ? Ne faudrait-il pas pour le RNI remontrer son
bon vouloir de pouvoir améliorer la perception du patronat en les
rassurant ? Comme ce qu’a fait Madame Bensaleh la chef du CGEM en présence
du Roi Juan Carlos Ier devant un parterre de chef d’entreprises marocains et
espagnols. Boostant voire poussant la réflexion en vue de la promotion de
l’entreprise mixte, entre nationaux et leurs homologues espagnols de part et
d’autre du détroit. Evidemment, tout cela relayé par pas moins de sept
télévisions espagnoles aux larges et grandes diffusions, en plus d’une
cinquantaine de journalistes représentant toutes les sensibilités politiques.
D’ailleurs n’est-il pas vrai que c’est de là que l’on peut deviner la lourdeur
des investissements en jeu, ainsi que l’importance des différents groupes
répondant aux normes internationales surtout ceux cotés en bourse ? En tout cas tout le monde est ravi de la
visite du Roi d’Espagne, dont certainement l’impact sur la croissance sera
conséquemment un impératif à valoriser à sa juste dimension.
N’est-ce pas que c’est une mécanique
d’investissement enclenchée pour permettre aux chefs de PME-PMI une bonne
connaissance du terrain, d’identifier les mesures à prendre pour bien être au
top des gestions communes et surtout d’aider à la formation pour que les
employés acquièrent des habitudes en harmonie avec la production. Parce
qu’apparemment c’est ce que reprochaient les istiqlaliens sous Chabat à la
méthode Benkirane, n’ayant pas su tenir le gouvernail pour définir un cap et/où
un objectif pour gagner la confiance du CGEM. Dont le couac de la visite
d’Ardogan a montré l’amateurisme des relais PJDistes en la matière. En tout
état de cause, est-ce que Mezouar saura négocier le dépassement d’entêtement de
Benkirane où un autre PJDiste le cas échéant ? Et, dont le risque subsiste
toujours s’il est reconduit en tant que chef du gouvernement, laissant de coté
les défis porteurs d’avenir pour le pays, pour ne continuer qu’à faire à sa
tête par l’emphase et les diatribes. Notamment en infiltrant les siens dans les
interstices de l’administration comme ce que faisaient les frères musulmans
sous Morsi en Egypte. N’est-ce pas que le Maroc mérite mieux ?
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