mercredi 17 juillet 2013

APRES L’INITIATIVE DONT L’OBJECTIF EST DE MOTIVER LE RNI A POUSSER LA PORTE DES COALISES, PEUT-ON ENCORE FAIRE CONFIANCE AU PJD?

Mais à quoi pense-t-on devant un cas pareil ?

       Aujourd’hui avec tout ce qui s’écrit et ce qu’on entend ici et là à propos du RNI, s’agit-il de son soulagement de l’incontinence politique reflétant un opportunisme bas de gamme, où, seulement du plan de sa libération de ses sueurs dans l’opposition ? Aussi, pour échapper au risque de ménopause, de fait, son objectif n’est-il de mettre en pratique prospective la relation de tous les partis avec les postes ministériels aussi bien pour la majorité que  l’opposition ? En plus du comportement des chefs et ténors avec l’assurance de chacun que l’avenir serait meilleur avec lui, mais tous ne comprennent pas que la relance interventionniste de guidage d’autrefois pour la prévention des avaries de fonctionnement de l’Etat se fasse attendre.

       N’est-ce pas qu’après le départ du PI, le PJD s’emploie à clôturer cet épisode dans la mesure du possible, par une remise d’attestation de bienvenue au RNI lui octroyant un sauf conduit d’honorabilité, même si, longtemps il l’avait surnommé des pires qualificatifs ? Alors qu’à l’évidence, tout le monde sait qu’ils n’ont fait qu’instaurer la notion de fracture politique en choix des priorités. Comme quoi tout ça, ça fait piètrement défaut ! Même avec l’existence au sein du RNI d’un formidable potentiel d’experts ayant des capacités de réponses, contrairement au PJD n’ayant pu faire face aux différents défis notamment sur le plan de la cohésion de sa ligne politique. De sorte qu’on peut faire le lien avec plein de thématiques politiciennes du moment, sans entrer dans l’effet pervers de l’impact des tractations entre Benkirane et Mezouar si un jour elles ont lieu.

       Mais, c’est parce qu’à tout aventurisme son désarroi, on notera que cette différenciation sélective est un aveu de faiblesse de la part du PJD pour se permettre d’inscrire sa démarche dans une logique de rattrapage constructif d’un nouvel élan à coté du RNI. Surtout dans un contexte de réveil du M20F secondé intérieurement par le mouvement Tamarroud, attisant plus encore le déferlant printanier arabo-amazigh. Lesquels au Maroc ils sont tous les deux de plus en plus en déphasage avec le gouvernement Benkirane voulant précipiter sa chute qu’apparemment elle risquerait d’arriver par le jet d’eponge. Et/où les partis surtout de l’opposition après l’arrivée du PI, ont besoin de revoir leurs repères en matière de leurs positionnements politiques, d’abord les uns les autres par rapport au M20F sans s’en référer aux esprits sataniques, puis ensembles à l’égard de Tamarroud sans être à front retourné en se remémorant les Aafarits où autres Salahifs.  

Par le tintamarre actuel l’Ex G8 risquerait-il de devenir l’atout au service du PJD son ennemi juré d’hier à même sans Benkirane ?

       N’est-ce pas que normalement la politique sert à sauver les emplois dans les structures de productions en renforçant la concertation entre partenaires socioprofessionnels ? Mais non à se donner à soi un coup de pouce vers des positions à reconquérir, simplement à travers le fonds de cadeaux ministériels désormais mis sur pied par le PJD. Finalement tout ceci reflète une perspective sans stratégie, seulement, de récupération comme à l’ancien temps, mettant en relation étroite cette demande PJDiste avec le placement des éléments ministrables toujours les mêmes ici et là.

       Parce que et jusqu’à preuve du contraire, malheureusement nos politiques ont coutume à confiner leurs lignes de démarcation en un simple rapprochement d’intérêts conjoncturels, pour que le présent soit comme hier et peut être même demain. N’est-ce pas que c’est désolant pour ne pas dire honteuse cette absence d’ambition, si par hasard le RNI s’y greffe au PJD faisant fi à propos des garanties de bonne gouvernance usant du concept compétitif ? A cet égard, pourquoi donner cette image de l’ex G8 en tant que marché où l’on peut aller faire ses courses, rien que pour épargner aux coalisés les avaries de fonctionnement au détriment de la volonté populaire ? Alors qu’il n’y a même pas la moindre articulation dans la note de réintégration de la majorité sous la houlette PJDiste même nouvellement concoctée, en plus ne découlant pas de débat ouvert et fructueux entre les protagonistes. Et ce, pour l’activation de l’adhésion de la jeunesse RNIste à cette aventure et aussi la diminution du risque de compromettre les avancées réalisées dans la constitution du 01 Juillet 2011 en évitant tout basculement vers l’incertitude suffragiste.

       Ne faudrait-il pas dans l’intérêt des marocains hommes et femmes pour leur pouvoir d’achat, leurs emplois, leurs retraites médication et protection sociale, que le RNI définisse d’abord ses priorités dans seulement la trilogie économique sociale et politique ? Ne faudrait-il pas pour Mezouar par un bref aperçu mettre en évidence le travail difficile fastidieux mais solidaire presque enthousiaste qui attend le futur gouvernement quel qu’il soit usant de recette de base entre identification des problèmes et intéressement des ministrables ?  Ne faudrait-il pas pour le RNI remontrer son bon vouloir de pouvoir améliorer la perception du patronat en les rassurant ? Comme ce qu’a fait Madame Bensaleh la chef du CGEM en présence du Roi Juan Carlos Ier devant un parterre de chef d’entreprises marocains et espagnols. Boostant voire poussant la réflexion en vue de la promotion de l’entreprise mixte, entre nationaux et leurs homologues espagnols de part et d’autre du détroit. Evidemment, tout cela relayé par pas moins de sept télévisions espagnoles aux larges et grandes diffusions, en plus d’une cinquantaine de journalistes représentant toutes les sensibilités politiques. D’ailleurs n’est-il pas vrai que c’est de là que l’on peut deviner la lourdeur des investissements en jeu, ainsi que l’importance des différents groupes répondant aux normes internationales surtout ceux cotés en bourse ?  En tout cas tout le monde est ravi de la visite du Roi d’Espagne, dont certainement l’impact sur la croissance sera conséquemment un impératif à valoriser à sa juste dimension.


       N’est-ce pas que c’est une mécanique d’investissement enclenchée pour permettre aux chefs de PME-PMI une bonne connaissance du terrain, d’identifier les mesures à prendre pour bien être au top des gestions communes et surtout d’aider à la formation pour que les employés acquièrent des habitudes en harmonie avec la production. Parce qu’apparemment c’est ce que reprochaient les istiqlaliens sous Chabat à la méthode Benkirane, n’ayant pas su tenir le gouvernail pour définir un cap et/où un objectif pour gagner la confiance du CGEM. Dont le couac de la visite d’Ardogan a montré l’amateurisme des relais PJDistes en la matière. En tout état de cause, est-ce que Mezouar saura négocier le dépassement d’entêtement de Benkirane où un autre PJDiste le cas échéant ? Et, dont le risque subsiste toujours s’il est reconduit en tant que chef du gouvernement, laissant de coté les défis porteurs d’avenir pour le pays, pour ne continuer qu’à faire à sa tête par l’emphase et les diatribes. Notamment en infiltrant les siens dans les interstices de l’administration comme ce que faisaient les frères musulmans sous Morsi en Egypte. N’est-ce pas que le Maroc mérite mieux ?

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