Pourquoi à l’opposé de l’opposition institutionnelle, le mouvement Tamarroud
fait-il peur aux coalisés au sein du gouvernement ?
Les
fondateurs par copiage de ce mouvement par ailleurs issu du M20F, semblent se
baser sur la confiance dans leur capacité de faire tomber le gouvernement
Benkirane.
Sauf
qu’il faudrait bannir de leur soif de faire changer les choses, leur coté
rancunier à l’égard des coalisés et s’auto immuniser des dictées de l’étranger.
En
effet, il est vrai qu’à chaque gouvernement surtout du monde amazigho-arabo-musulman,
ses méthodes spécifiques de prise de conscience par rapport au déroulé du fil d’actualités
nationales et internationales. Et ce, selon ses capacités intégratives des
données sociologiques économiques et surtout politiques après l’embrouillamini
provoqué désormais mondialisé.
Ce mouvement qui fait tache d’huile dans les pays du Maghreb a-t-il
besoin d’une promotion ?
Alors même que tous les regards sont
braqués sur l’Egypte il n’en reste pas moins, que les observateurs du champ
politique marocain trouvent que Tamarroud est une sonnette d’alarme très utile.
Bien sur, au Maroc aujourd’hui chemin chabatisé en l’occurrence, probablement par
anticipation sur ce mouvement, tout se fait sans aucune obstruction sur les
valeurs universelles de la démocratie, désormais devenues incontournables parce
que l’institution royale veille au grain. Surtout, en allant chercher les
meilleurs créneaux d’acquisition de création d’un nouvel espace d’échange entre
opposition et majorité sans atteinte à la légitimation, simplement par le bon
sens et le respect de la constitution du 01 Juillet 2011. Ainsi, loin d’être un
cas d’école d’efficacité probante en Egypte vu l’intervention des militaires
dont il faudrait éclaircir calmement la nécessité et l’intérêt pour éliminer
les connotations négatives de la gouvernance Morsi, le mouvement Tamarroud au
Maroc verra sûrement sa perception évoluer avec le temps. Certainement il ne
serait nullement un témoin de l’historicité d’accomplissement du gouvernement,
mais plutôt un élément correcteur des dérapages et autres mauvais
positionnements dans l’accomplissement de la politique du pays. Même si, à
toute fin utile par un concours de circonstance un gouvernement d’union
nationale y voit le jour, ne laissant pas au RNI et UC de jouer aux substituts
du PI.
Ainsi pour le prochain gouvernement
marocain, c’est en usant des fusions de consolidation sectorielle des biens de
consommation dans l’équité de production des richesses locales, qu’il pourrait
échapper à la vindicte Tamarroud. Evidement en rentrant dans le processus de
bonne gouvernance sans illusion excessive, ni sournoiserie afin que les
perceptions des membres du gouvernement, ne soient pas naïves si par la suite
déceptions il y a. Parce que c’est comme ça et pas autrement, que l’on pourrait
apprécier la singularité et sa puissance de cet hymne à l’entente. Qu’en effet,
il relancerait sans aucun doute la vraie recherche de réussite politique de l’histoire
contemporaine marocaine. Dont les passionnés des relations entre opposition et
majorité trouveraient matière à déchiffrer toutes les déclinaisons des origines
des malentendus d’auparavant. Ce qui aiderait à déterminer le laisser aller, plutôt,
le pourquoi ce bras de fer Benkirane-Chabat basé seulement sur le surmoi où
chaque composante des coalisés n’est notée que selon son mérite électoral et
non sur son apport participatif.
Mais n’est-ce pas la question c’est
comment y arriver à développer cette notion de rapprochement d’amitié entre
coalisés, et non chercher d’adosser le maillot de leader au sein de la
coalition gouvernementale ? Tout
simplement par constatation du degré de paroxysme des faits et événements lors
des crises s’activant et s’entrechoquant les uns les autres. Ensuite par évaluation
des facteurs inducteurs endogènes et autres relais informationnels exogènes
pouvant être considérés sonnette d’alarme pour palier au désordre risquant de
s’installer. Aussi ces stratégies d’y faire face doivent être axées sur
l’amélioration sans ambages, d’abord du rapport social avec les partenaires
socioprofessionnels, puis du confort sociétal du vécu des populations.
Dans cette optique, au Maroc, maintenant
que la coalition est arrivée à la ménopause logorrhéique Benkirane-Chabat
dépendante, est-ce que pour le futur gouvernement la recherche de
l’affrontement entre coalisés doit-elle constituer une priorité ? La
réponse est non, parce que l’objectif en soi pour tout Exécutif qui se respecte,
n’est pas de continuer à recourir à des traitements systématiques par la
surenchère surtout pour des situations ne les méritant nullement. Mais à
veiller pour faire éliminer les décantations relationnelles immatures par le
procédé le plus normal possible se basant sur la mise à disposition de
recommandations viables justes et porteuses d’avenir sans espièglerie. Par
conséquent, le genre de traitement des crises en recourant à des solutions de
causticité d’ironie et d’autodérision physionomiques, n’apporterait aucune
confiance à l’Exécutif de la part de toutes les composantes du peuple marocain
partis politiques compris. Au contraire, il n’induirait que virulence dans les
propos de Tamarroud envers tout spectre de convulsion gouvernementale basée sur
l’hyper agitation non motivée à propos des valeurs de la bonne gouvernance en
démocratie participative.
Le Tamaroud à la manière USFP , qui ne sait pas ce que c'est ?
RépondreSupprimerSouvenez vous des Oualalou & consorts durant les années 80!
L'arrogance, l'ignorance(quoiqu'on dise),& la vengeance risquent fort bien d'être les caractéristiques du dernier né Usfpéiste!
Tamaroud & USFP vs 20Fevrier & Al Adl wa al Ihsane ?
Et si tout le monde ( y compris tous les démocrates)( du Maroc mais du monde entier) respectait le verdict des urnes?
...Même lorsque les vainqueurs sont ( ou sont dits) des ...Islamistes!
Hier, Algérie &Palestine, aujourd'hui Egypte, demain peut être Maroc?
En France, lors du premier mandat Mitterrand, la droite française dressait un bilan noire de la situation du pays, avec la bénédiction du patronat français & la fuite de capitaux etc...
Est ce pour autant l'armée a songé intervenir?
La Belgique est resté pendant de très longs mois sans gouvernement.
Est ce que......?????????????????????????????????
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