mardi 23 juillet 2013

CE QUE VEUT AUJOURD’HUI LE PEUPLE MAROCAIN DES USA DANS LE TRAITEMENT DE L’AFFAIRE DE SON SAHARA!

Mais pourquoi toujours cet embarras d'obtempérer de l’administration américaine vis-à-vis du Sahara marocain?

       Aujourd’hui plus qu’hier au Maroc à l’aune du quatorzième anniversaire du nouveau règne, l’expression désormais célèbre « Achaab yourid » représente une façon claire du désir du peuple pour le changement de braquet de gouvernance dans le Sahara marocain. Par conséquent, de fait, elle prendrait toute sa charge significative d’aller de l’avant dans le traitement rapide de cette affaire préfabriquée par l’Algérie de Boumediene avec bénédiction de la Libye de Kadhafi et d’autres sous-traitants longtemps restés dans l’ombre. Pour cela, il advient alors en procédant à l’assainissement strict du jeu de souffrance entretenu au Sahara par des vendeurs de leurs âmes, de donner l’exemple du bon vouloir des sahraouis eux-mêmes d’arrêter définitivement cet écoulement inspiré pour une large part par des motivations dictées de l’extérieur.

       N'est-ce pas par ailleurs, que peu de mots suffiraient à donner du tonus à cet appel de marocanité des territoires dans le but de moralisation de l’action publique entre autre? C'est-à-dire situer l’action politique en premier dans cette zone délimitée connue et sécurisée, pour passer à la phase d’autogestion dans l’esprit de la proposition marocaine de régionalisation avancée en l’occurrence. Et donc, ne plus attendre en se bunkerisant derrière les tergiversations du gouvernement benkiranisé, n’ayant rien entrepris politiquement dans ce domaine dans ces régions les unes les autres vis-à-vis des tentatives de contamination. Alors qu’il fallait surtout passer à l’offensive par une ligne effective de valorisation politique des frontières des institutions nationales par rapport à celles régionales en matière de transfèrement des compétences administratives juridiques et financières au Sahara sous l’emblème Allah Alwatan Almalik. 

       C'est parce que toute action politique ne peut être efficace que si l'on connait bien le terrain et les interactions qui s'y greffent de temps à autre pour raison du fil d'actualités parfois imposées. De sorte qu'un tel engagement notamment avec détermination influencerait considérablement l'analyse et la description des observateurs nationaux et étrangers, ne pouvant que confirmer l'unité des marocains dans la recherche d'une solution politique viable, car d'emblée ayant ouvert le chantier sans aucun complexe du respect des valeurs universelles des droits de l'homme sur tous le territoire marocain. Ce qui laisserait l’administration Obama doublement Kerry dépendante sans outils de pression, parce qu’apparemment n’ayant avalé leur déconfiture du mois d’Avril, voulant projeter l’installation d’ébauche de contrôle onusien du respect des droits de l’homme au Sahara. Dont on soupçonne un désir caché du lobby Kerry Kennedy, où aurait été promis pratiquement l’indépendance au moyen cour aux renégats polisariens, si on s’en réfère aux signaux échangés avec les généraux nababs algériens pour quelques dinars petro gaziers.  

       N’est-ce pas que cette idée de faire face aux tentatives synthétistes de doute, est le fruit de réflexion du développement du Sahara préconisé dans la note du CNSE-E du partant restant Benmoussa. N’a-t-elle pas fait à l'évidence qu’augmenter le sentiment de fierté chez les sahraouis, de grouper leurs efforts pour échapper à l’intrigue des mercenaires à la botte de l’Algérie? En plus, et, surtout elle a assuré à tous les marocains un pas important vers le respect strict de la constitution, jusqu’à arriver à pouvoir automatiquement en promouvoir les évolutions tenant compte de leur volonté de vivre dans l’unité la sécurité et la paix sans grabuges ni brouhaha. Bien sur tout cela sans toucher aux fondamentaux de la royauté que tous de Tanger à Lagouira adorent, ni imposer selon les événements des  restrictions des droits de l’homme et/où libertés individuelles et collectives. Non pas pour faire plaisir aux USA, mais par conviction de faire encore mieux dans ce domaine et donner une bonne image du Maroc nouveau qui se construit à pas sûrs.

       A cet effet, n’est-il pas temps de réactiver pour de bon les gardes fous d’auto régularisation de l’action de l’Exécutif gouvernemental préfigurant dans la constitution du 01 Juillet 2011 ? D’abord, pour faire cesser les irrégularités et autres antinomies de fonctionnalité que la cour constitutionnelle pourrait débouter voire retoquer. Ensuite, d’éviter tout autre renverse de gouvernance, par la rente où préférence tribale consanguine voire de castes, que la loi jugerait répréhensible. Comme ce que le Maroc malheureusement a vécu dans les territoires du Sahara d’un passé récent au sein de certains départements ministériels tels ceux de la pêche et mines. Dont Benkirane en fait fi aujourd’hui (Aafa Allah Aamma Salaf), après avoir lâché ses crieurs pour faire face à l’écho salutaire de la visite de Chabat l’istiqlalien au Sahara marocain. Tout ceci, rien que pour sauver son poste et celui de ses acolytes PJDistes, maintenant que les istiqlaliens ont claqué la porte du gouvernement l’ayant laissé entre dilemme de faire appel à un ennemi caractérisé d’hier si ce n'est à d'autres aussi, et jet volontaire d’éponge parce que ne pouvant basculer vers l’inconnu par des élections anticipées, en plus pouvant s’interpréter sorte de défi lancé à qui de droit avec les temps qui courent.

       Aussi, n’en déplaise aux clameurs ne faisant montre que d’esprit interventionniste de l'Exécutif en leur faveur, étant fondamentalement attachés à leurs privilèges politiciens du moment. Ne pensent-ils pas qu’à toute entorse au bon déroulement du fonctionnement de l’Etat, ne pourrait automatiquement se manifester un arbitrage royal (article 42) ? Dont le rôle décisionnel ne serait à chaque fois où il a lieu, seulement d’apaisement juste efficace et promotionnel d’entente entre les protagonistes, comme ce qu'on a vécu dans la crise Chabat-Benkirane. Mais la question que tout le monde se pose, pourquoi à ce jour la puissance politique de l’Exécutif sous Benkirane cachait sa faiblesse face à ces castes rentières au Sahara ? Comme partout ailleurs, dont il n’y put deux ans après prendre conscience se laissant traîner dans sa religiosité politicienne, dont l’ami Baha en a expliqué clairement le fondement de l'inexistence de projet sociétal PJDiste, tout en brouillant le message délivré par sa parenthèse d’historicité événementielle incorrectement dite ? Parce que, si vraiment ça continue encore comme ça avec le futur gouvernement sous domination PJDistepour raison de pure politique, c’est de l’application des autres dispositions (article 47 où carrément article 174) dont il faudrait s’en acquérir pour tenir en échec les ambitions des faucons PJDistes par l'emphase, de surcroît n'ayant que de fausses griffes et ne pouvant faire face aux mystères de l’Ouest tellement Kerrynophiles, vu leur incompétence démontrée qu'on le veuille où pas dans le domaine diplomatique.

       Evidemment, qu’il y a une différence entre combat politique des institutions, et celui réglementé des partis politiques de l’opposition comme de la majorité dans le cadre de la diplomatie parlementaire pour ne pas se laisser faire. Sans en perdre le vraie potentiel constitutionnel de surcroît fort du concept d’union nationale, s’ajoutant à d’autres combats revendicatifs des intellectuels et groupes d’influence. Même si, ils sont parfois non reconnus pour raison d’encombrement des canaux diplomatiques, mais tolérés à l’exemple de ceux des mouvements issus de la société civile et des MRE. Qu’en plus de par l’étendue de leurs propos dans les médias et sur les réseaux sociaux, la rapidité presque insoupçonnable de leurs réactivités sur la toile traitant le contre-balancement onusien en Avril 2013 les a fait aussi maîtres du jeu politique.

       C’est ainsi qu’au Maroc, désormais la diplomatie officielle par ses formes d’ordre structurel de toutes ses chancelleries ne pourrait les disqualifier, surtout s’ils n’enfreignent pas les lignes rouges constitutionnelles en restant dans le volet seulement des doléances légitimes du peuple voulant jouir de la totalité de son territoire. N’est-ce pas, la légitimité (Achar’iiya) de toute revendication se termine généralement par la victoire du dialogue serein paisible pour trouver des solutions politiques ?  Dont Sa Majesté le Roi Mohamed VI en a fait une leçon de maîtrise de soi depuis son mémorable échange téléphonique avec le président Obama, malgré ce qu’en colportent les portes flingues ici et là de la vision Kerry Kennedy l’invasive. Un tel manquement à la parole donnée, risquerait de porter atteinte au pacte stratégique entre le Maroc et les USA, surtout si rien n’est entretenu pour bâtir l’espoir de trouver une solution politique acceptée par tous. Parce qu’elle ne pourrait aucunement s’imposer par les basses manœuvres à l'exemple du refus de recevoir une délegation officielle par John Kerry, et qui n’aboutiraient qu’à des processus préfabriqués reflétant sommairement faux espoir. Parce que le Maroc ne pourrait l'oublier, ne comprenant toujours pas cet embarras des USA d’obtempérer vis-à-vis de l'affaire du Sahara marocain.

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