Gare à la surenchère non essentielle au sein du
parlement marocain !
C’est désormais un constat itératif, à
chaque fois que Benkirane passe au parlement, que ça soit chez les députés où
chez les conseillers, il ne cesse d’être hors temps de l’universalité politique
juste. Ne sachant que ses explications volent en éclats, au profit du spectacle
télévisuel jusqu’à en perdre l’avantage voire la chrono temporalité qu’instaure
le règlement intérieur de chaque chambre. Il pense même que la profusion de ses
dérapages constitue une valeur ajoutée aux plateformes informatives en matière
de traitements des questions posées. Pourtant seule la valorisation des
compétences et des potentialités intéressent les marocains, parce que
constituent le véritable socle de réussite de toute politique. Ainsi, le reste
pour ces mêmes marocains n’est que blabla s’inscrivant dans le cadre du jeu
politicien bas de gamme n’apportant aucunement de concrétisation explicite actée
et documentée de bonne gouvernance.
Quel dommage qu’il en soit encore si en
retard, pour comprendre comment améliorer la qualité de ses prestations
télévisuelles ! Remarque, dans une certaine mesure on ne peut donner que
ce que l’on est capable de produire, ni plus ni moins. Parce que prétendre
maîtriser et savoir ce que l’on fait, sans pour autant le montrer sur le
terrain par des résultats probants à tous les niveaux, ne reflète que sentiment
d’auto remboursement d’autosatisfaction rien qu’à soi. Une sorte de parodie
dans les thèmes traités de façon réductrice, à même de penser pouvoir
s’accaparer la conscience des marocains en passant pour une victime des
comploteurs autour contre soi.
Sauf que, compte tenu de ces
considérations les médias surtout les réseaux sociaux jouent leur rôle, donnant
une bonne illustration de ce machiavélisme orienté par ce genre de
vulgarisation logorrhéique qui n’en dit pas son nom. Mais, si l’échange
informationnel bénéficie d’une large écoute auprès du grand public durant ces
séances du questionnement du chef de gouvernement, il n’en est rien pour la
qualité ne menant qu’à la déformation de l’information notamment de la part de
certains supports tirant seulement vers
le sensationnel. Déjà que des voix d’observateurs avertis du champ politique
marocain, s’élèvent pour pointer du doigt les dérapages verbaux les diatribes
coléreuses les insinuations de mauvais goût à même de risquer de provoquer
rixes jusqu’à en arriver aux mains.
D’autant plus, alors que le contexte
régional prône plus de calme et clairvoyance dans la gestion des affaires de
l’Etat, il n’en faudrait pas perdre le
filon de l’efficacité d’action qu’au demeurant contribue à améliorer le vécu
des gens. Tout au moins, pour ne pas d’une part parasiter la singularité
marocaine et d’autre part pour une meilleure et véritable prise en charge du capital
constitutionnel marocain. Heureusement que l’empreinte vrai symbole de la
marche de Sa Majesté le Roi Mohamed est là, bien au diapason de ce qui se
passe, sinon que des explications sur le déroulement de l’Exécutif en ce
temps présent. Cette marche qui coïncide avec le 14eme anniversaire de son
intronisation, s’inscrit dans la ligne directrice du Maroc nouveau stable
unifié sécurisé et unitaire soulignant l’importance du côtoiement générationnel
sans perte de confiance en la jeunesse.
N’est-ce pas qu’il suffit pour
l’Exécutif d’un rien pour se faire valoir et donc rendre confiance à la
population toute entière. A quoi bon perdre son sang froid et rentrer en ire de
langage dans ces lieux de souveraineté nationale contre toute l’opposition,
optant pour le flop de désinformation et non le scoop de l’information. A quoi
bon montrer que l’on est au bord du surmenage face aux représentants de la Oumma , privilégiant des
sorties qui consistent à faire perdre le temps au lieu de passer à
l’effectivité des loi organiques pour donner son vrai sens à la constitution du
01 Juillet 2011. A
quoi bon essayer de disséquer son temps de réponse, lui conférant une
consonance de théâtralité lors de ces séances afin que personne n’en comprenne
l’utilité du travail parlementaire. A quoi bon vouloir faire porter le chapeau
de son propre échec aux journalistes, les traitant avec d’autres composantes de
la société civile de Salahifs et autres Aafarits. A quoi bon nier que son
engagement et ses efforts ne se font qu’en faveur de la promotion des siens des
proches et des voisins, alors que le fait est si criard dans les nominations
aux postes de responsabilités. A quoi bon continuer, tantôt à se faire passer
pour celui qui fait de la résistance en milieu hostile, tantôt celui qui sait
tout faire bien dans sa peau prétendant
combler le vide laissé par les précédents premiers ministres. A quoi bon nier,
lors de la visite officielle du Roi d’Espagne Juan Carlos Ier, que l’engagement
du chef du gouvernement marocain dans le grand chantier de promotion de la
nouvelle ère entre le Maroc et l’Espagne, est apparu en retrait si ce n’est
secondaire. A quoi bon, en attendant la concrétisation de son intime conviction
faire croire avoir mué pour se montrer ardoganisé, alors qu’en fait, plutôt
morsisé à outrance loin des réalités. N’est-ce pas là un désappointement non
caché des marocains face à ce concept caméléon, ne pouvant provoquer que désamour à l’égard de la posture
Benkirane ?
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