jeudi 18 juillet 2013

AH CE CHEF DE GOUVERNEMENT SE VOULANT ARDOGANISÉ , SAUF QU’IL EST PLUTÔT MORSISÉ À OUTRANCE NON CONNECTE AUX RÉALITÉS!

Gare à la surenchère non essentielle au sein du parlement marocain !

       C’est désormais un constat itératif, à chaque fois que Benkirane passe au parlement, que ça soit chez les députés où chez les conseillers, il ne cesse d’être hors temps de l’universalité politique juste. Ne sachant que ses explications volent en éclats, au profit du spectacle télévisuel jusqu’à en perdre l’avantage voire la chrono temporalité qu’instaure le règlement intérieur de chaque chambre. Il pense même que la profusion de ses dérapages constitue une valeur ajoutée aux plateformes informatives en matière de traitements des questions posées. Pourtant seule la valorisation des compétences et des potentialités intéressent les marocains, parce que constituent le véritable socle de réussite de toute politique. Ainsi, le reste pour ces mêmes marocains n’est que blabla s’inscrivant dans le cadre du jeu politicien bas de gamme n’apportant aucunement de concrétisation explicite actée et documentée de bonne gouvernance.   

       Quel dommage qu’il en soit encore si en retard, pour comprendre comment améliorer la qualité de ses prestations télévisuelles ! Remarque, dans une certaine mesure on ne peut donner que ce que l’on est capable de produire, ni plus ni moins. Parce que prétendre maîtriser et savoir ce que l’on fait, sans pour autant le montrer sur le terrain par des résultats probants à tous les niveaux, ne reflète que sentiment d’auto remboursement d’autosatisfaction rien qu’à soi. Une sorte de parodie dans les thèmes traités de façon réductrice, à même de penser pouvoir s’accaparer la conscience des marocains en passant pour une victime des comploteurs autour contre soi.   

       Sauf que, compte tenu de ces considérations les médias surtout les réseaux sociaux jouent leur rôle, donnant une bonne illustration de ce machiavélisme orienté par ce genre de vulgarisation logorrhéique qui n’en dit pas son nom. Mais, si l’échange informationnel bénéficie d’une large écoute auprès du grand public durant ces séances du questionnement du chef de gouvernement, il n’en est rien pour la qualité ne menant qu’à la déformation de l’information notamment de la part de certains supports  tirant seulement vers le sensationnel. Déjà que des voix d’observateurs avertis du champ politique marocain, s’élèvent pour pointer du doigt les dérapages verbaux les diatribes coléreuses les insinuations de mauvais goût à même de risquer de provoquer rixes jusqu’à en arriver aux mains.  

       D’autant plus, alors que le contexte régional prône plus de calme et clairvoyance dans la gestion des affaires de l’Etat, il n’en faudrait pas  perdre le filon de l’efficacité d’action qu’au demeurant contribue à améliorer le vécu des gens. Tout au moins, pour ne pas d’une part parasiter la singularité marocaine et d’autre part pour une meilleure et véritable prise en charge du capital constitutionnel marocain. Heureusement que l’empreinte vrai symbole de la marche de Sa Majesté le Roi Mohamed est là, bien au diapason de ce qui se passe, sinon que des explications sur le déroulement de l’Exécutif en ce temps présent. Cette marche qui coïncide avec le 14eme anniversaire de son intronisation, s’inscrit dans la ligne directrice du Maroc nouveau stable unifié sécurisé et unitaire soulignant l’importance du côtoiement générationnel sans perte de confiance en la jeunesse.


       N’est-ce pas qu’il suffit pour l’Exécutif d’un rien pour se faire valoir et donc rendre confiance à la population toute entière. A quoi bon perdre son sang froid et rentrer en ire de langage dans ces lieux de souveraineté nationale contre toute l’opposition, optant pour le flop de désinformation et non le scoop de l’information. A quoi bon montrer que l’on est au bord du surmenage face aux représentants de la Oumma, privilégiant des sorties qui consistent à faire perdre le temps au lieu de passer à l’effectivité des loi organiques pour donner son vrai sens à la constitution du 01 Juillet 2011. A quoi bon essayer de disséquer son temps de réponse, lui conférant une consonance de théâtralité lors de ces séances afin que personne n’en comprenne l’utilité du travail parlementaire. A quoi bon vouloir faire porter le chapeau de son propre échec aux journalistes, les traitant avec d’autres composantes de la société civile de Salahifs et autres Aafarits. A quoi bon nier que son engagement et ses efforts ne se font qu’en faveur de la promotion des siens des proches et des voisins, alors que le fait est si criard dans les nominations aux postes de responsabilités. A quoi bon continuer, tantôt à se faire passer pour celui qui fait de la résistance en milieu hostile, tantôt celui qui sait tout faire bien dans sa peau  prétendant combler le vide laissé par les précédents premiers ministres. A quoi bon nier, lors de la visite officielle du Roi d’Espagne Juan Carlos Ier, que l’engagement du chef du gouvernement marocain dans le grand chantier de promotion de la nouvelle ère entre le Maroc et l’Espagne, est apparu en retrait si ce n’est secondaire. A quoi bon, en attendant la concrétisation de son intime conviction faire croire avoir mué pour se montrer ardoganisé, alors qu’en fait, plutôt morsisé à outrance loin des réalités. N’est-ce pas là un désappointement non caché des marocains face à ce concept caméléon, ne pouvant  provoquer que désamour à l’égard de la posture Benkirane ?

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