jeudi 1 mars 2018

TANT QUE L'UE AURA BESOIN DU MAROC, LA CJUE PEUT RENDRE L’ARRÊT QU'ELLE VEUT !

ÇA SUFFIT, Y EN A MARRE  DES INTERFÉRENCES JUDICIAIRES POLITICIENNES MARCHANDES AU SEIN DE LA CJUE (COUR DE JUSTICE DE L'UNION EUROPÉENNE).      

       D'emblée l'on peut dire à propos de la formulation de l’Arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) concernant l'accord de pêche Maroc-UE, qu'elle n'est pas si claire. C'est évident, l'Algérie et son avorton ne peuvent s'en contenter à deux mois de la future Résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU de fin Avril 2018 sur le dossier du Sahara marocain. D'ailleurs, en décryptant finement le coté structuralisme-juridictionnel, de quoi se mêle-t-elle cette Cour. En plus, on en décèle la faiblesse de son Arrêt d'où on en devine aussi sa non réserve que ce n'est nullement en faveur du Polisario. Déjà, le fait qu'il n'y a aucune référence dans ce sens dans le préambule, montre que la Cour s'engage vers la tendance des lobbys anti Maroc. En tout cas, même comme ça, il y a lieu de s'étonner et de douter de l’incroyable attitude des juges notamment l'avocat général le belge Melchior qui n'est plus en fonction, lesquels n'ont fait montre que de légèreté sous la forme la plus énervante. Ainsi, cet Arrêt est exploité par les ennemis du Maroc qui propagent l'idée comme quoi il s'agit d'un jugement recoupant, si exactement, celui qu'ils tiennent ici et là notamment dans certains pays nordiques. N'est-ce pour cela, le Maroc doit s'activer et se montrer plus difficile plus poignant et plus exigeant sur la limitation de l'effet tunnel de cet Arrêt ? En un mot, il ne doit nullement à aucun moment acquiescer à leurs demandes de changement de sa ligne, ni changer ses intentions de s'assurer le meilleur accord de pêche avec l'UE. Et ce, au-delà du pourquoi cette Cour n'ait pu s’empêcher d'envoyer ce mauvais signal trop politique, non indépendant et à contresens de l'histoire. 

       Et pourtant, beaucoup d'officiels européens amis du Maroc y ont cru bon qu'elle allait rompre avec cette tradition de s'en prendre, sans l'avouer, à ses intérêts vitaux. N'est-ce ce qui montre par ailleurs, que Mme Moghirini se trouve en présence de difficultés interférant les unes avec les autres ? Néanmoins, tenez le pour dit, le Maroc dont l'influence est marquante dans les milieux d'affaires et politiques excepté chez les gauchistes, face à cette maladresse de la CJUE ne se laissera pas faire. Non seulement en usant d'une mobilisation extrême dotée d'une puissance d'argumentation, mais comme vecteur d'attaque frontale contre elle, via des plumes plus acérées qu'évidemment recommanderaient à l'UE de procéder à l’éclaircissement de sa volonté sans diversion ni débordement. En effet, est-ce que les négociateurs marocains comme ceux de l'autre coté de la rive méditerranéenne ignoraient-ils que la CJUE prendrait un tel positionnement qui démonte leur déclarations euphoriques ? Vraiment, à ce jour, il est difficile de trancher cette interrogation par oui ou par non, en particulier de supporter de se faire frustrer de la sorte. Et, c'est là ou la sincérité de l'UE doit être observée avec plus d'attention au cours des futurs rounds des négociations à propos de ce jugement établi par la CJUE dont on a jamais lu de tel semblable. N'est-ce là une légitimité pour l'UE de se dire qu'il s'agisse de compromission qui n'est pas conforme au principe de neutralité et d'impartialité ? En quelque sorte, il convient, toutefois, pour elle, d'agir avec un sens rigoureux de la mesure en confirmant son bon vouloir de finaliser un traité d'accord en bonne et due forme qui respecte la souveraineté totale du Maroc sur ses territoires et eaux maritimes. Sans pour autant tenir la porte ouverte aux lobbys anti Maroc, et ce, par des actes et non par des déclarations devant les pupitres pour faire bonne figure en attendant de saisir l'échéancier de ce jugement autrement. 

       S'ajoutant à ce qu'elle doit aussi négliger d'apporter au dossier du Sahara marocain le moindre instrument qui ne puisse la lier aux Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU. N'est-ce ainsi, de fait, elle se déchargera des sentiments d’antipathie et de défiance qu'éprouvent les groupes d'influence et de pression anti Maroc en son sein ? Notamment de leur réserve sur la la ligne de conduite que recommandent expressément la France l'Espagne la Belgique l'Italie et la Norvège en faveur du Maroc. En cela, il doit toujours évoquer cette crise dans ses raisonnements en conclave décisionnel fermé, et pourquoi pas aller jusqu'à revoir l'architecture et la composition des cellules en charge des négociations ? Parce que pour le marocain lambda, il ne faut plus donner l'impression d'impuissance sur le suivi diplomatique et politique en ce qui concerne la première cause nationale. Alors la question qui taraude, après la sortie de cet Arrêt de justice, est-ce qu'on doit s'en tenir pour satisfait de l'attitude de l'UE vis-à-vis des signes marchands que porte l’Arrêt de la CJUE ? Quoi qu'il en soit, ni le Maroc ni l'UE ne tiennent à couper les ponts entre eux et encore mois à acculer les juges de la CJUE à une détermination désespérée. Sauf que, et c'est là le hic, la fragmentation des accords qu'ils recommandent rendrait inopérante la garantie politique dont la France et l'Espagne en sont les porteuses principales. 

       Cependant, ne peut-on dire, tant que l'UE a besoin du Maroc et pour cause, la CJUE peut rendre l’Arrêt qu'elle veut, ce sera sans intérêt. D'ailleurs, n'est-ce pas qu'elle déchantera de sitôt, parce que le peuple marocain n'acceptera jamais ce genre d'instrumentalisation de sa cause, tellement il pourrait en faire de cet Arrêt un vulgaire chiffon de papier ni plus ni moins. Du reste, il eut été plus raisonnable pour cette Cour de paraitre une garantie suffisante dans l'obligation des négociations sur les accords de pêche Maroc-UE par l'insertion des frontières pérennes des eaux territoriales des provinces du Sud, au lieu d'attiser la confusion de soi-disant ajournement de ces accords dans leur globalité. En effet, de nombreux observateurs soutiennent que cette confusion aurait été épargnée à l'UE, si la CJUE avait laissé entendre qu'elle ne viole sa neutralité. N'est-ce en se référant à cette lacune que l'UE et le Maroc ont proclamé à la face du monde leur étonnement et en même temps leur résolution pour se soutenir mutuellement pour des conventions communes viables et équitables dans tous les domaines ? D'autant plus, le Maroc n'en demande pas moins que de respecter sa souveraineté basée sur le principe de ''tout ou rien'' et dont semble-t-il l'UE serait disposée à en faire sien, par rapport aux problèmes que pose l’interprétation de l’Arrêt de la CJUE en question. A bon suiveur, bon décryptage !

1 commentaire:

  1. quand tous les membres de l'union européenne s'accordent à dire que le problème de notre sahara MAROCAIN(pour eux c'est le sahara occidental)est du ressort de l'onu et de son conseil de sécurité,qui a alors donné le droit à cette court de justice de l'union européenne pour statuer dans un problème qui n'est pas sur le continent européen,mais sur un autre continent?cette cjue doit s'occuper des seuls questions euro-européennes sans se croire le maître du monde,notre pays a déployé d'énormes efforts pour dessaisir l'union africaine de ce dossier et donner l'exclusivité à la seule onu,ce n'est pas pour laisser un autre ensemble géographique prendre la place de l'onu

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