dimanche 25 mars 2018

PLUTÔT AVEC LE MAROC DIT LA RÉPONSE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU A HORST KOHLER, EN PRÉLIMINAIRE DE LA RÉSOLUTION DE FIN AVRIL 2018.

NE S'AGIT-IL, BIEN ÉVIDEMMENT, D'UNE INDICATION DE FIN DE NON-RECEVOIR PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU OPPOSÉE AUX FOURBERIES DE L’ALGÉRIE AUX PROPOSITIONS DE MOUSSA FAKI ET AUX ABERRATIONS DE LA CJUE ?

       Ces derniers temps le paysage géopolitique marocain en pleine refondation, est attaqué par les ennemis du Maroc. En faisant les Unes sur des supports médiatiques Internet pro Polisario, dont on ne peut pas dire que le Conseil de Sécurité de l'ONU et la Communauté Internationale en aient été marqués. Surtout de l'impact des filouteries juridictionnelles subjacentes, et ce au mépris de l'Histoire réelle de ce conflit préfabriqué et monté en toutes pièces par l'Algérie. Autrement dit, aujourd'hui, c'est parce que la CJUE eut préparé son coup tordu par l'Arrêt de non justice rendu, que Rabat Bruxelles et Strasbourg n'ont pas tardé à réagir ensemble à cette tartuferie prétendument idéologique. En montrant, voire démontrant de par le monde que le resserrement des relations Maroc-UE n'est pas un bluff. Aussi, les quelques marocains de l'intérieur ayant adopté le mode conspirationniste contre leur pays par leur silence sur le coup fourré de la CJUE, ils devront encaisser à leur dépend les effets de ce resserrement encore plus renforcé qu'auparavant. Donc, qu'ils soient de l'intérieur ou de l'extérieur, même dissimulant leur soutien à toutes les concurrences de l'offre marocaine d'autonomie dans la régionalisation élargie, ils doivent savoir que le Maroc fait fi de leurs impressions. Et donc, pour leur faire comprendre cela, ne faut-il invoquer le dernier rapport présenté par Horst Kohler devant les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU, qu'au demeurant, tous, ont constaté une amélioration générale dans l'esprit la lettre et l'objectif en faveur de l'offre marocaine d'autonomie 2007.

       Désormais, c'est dans cette perspective qu'il convient de répondre à tous les ennemis, en mettant en relief l'alliance qui se consolide avec l'UE. A laquelle, l'on peut dire sans réserve, s'attache le surnom de ''Pacte de l'Avenir'' qui liera sur bien des points les destinées de l'UE et du Maroc. Une sorte d'instrument géopolitique et diplomatique, à vrai dire, qui ne vise pas l'Algérie en tant qu’État, mais son activisme subversif déstabilisateur de la région sous le couvert du terrorisme via le Polisario. N'est-ce d'ailleurs pour cela, déjà le Conseil de Sécurité de l'ONU avant d’émettre sa résolution fin Avril 2018, il s'est informé, objectivement, sur l'approche d'Horst Kohler par rapport à l'équipe Boutaflika ? Dont on ne l'a jamais vue aussi malheureuse après le recadrage de cet envoyé spécial d'Antonio Gutterres. Mais, pourquoi s'abuse-t-elle du nouveau langage que lui tient désormais Horst Kohler ou comment ose-t-elle le résumer de manière inexacte, étant donné l'accusation en filigrane du Conseil de Sécurité à l'encontre de la CJUE dont il l'assure de ne rien entreprendre contre le Maroc ? Alors, si le pouvoir algérien tient à de nouvelles relations avec le Maroc, ce dernier y sera disposé. A condition que ce rapprochement repose sur l'obligation que les caciques civils et militaires du pouvoir algérien n'interviennent plus dans les affaires marocaines. Et pourquoi pas que le gouvernement Ouyahiya sorte, primo de sa vanité projetée à toute occasion quant à sa valeur à l’International, secundo de sa légèreté d'autosatisfaction s’avérant n’être que dérobade face à ses responsabilités et tertio de ses bavardages comme élément de retardement d'une entente en bonne et due forme avec le voisin de l'Ouest. 

       A cet égard, pour l'Algérie n'est-ce fini le temps où sa non neutralité dans le conflit du Sahara marocain satisfait son opinion qu'elle place dans ses capacités défensives et offensives de ses forces militaires et mêmes diplomatiques ? Évidemment qu'à Washington Paris Madrid Berlin Rome Pékin Moscou Londres Brasília New-Delhi et au CCG du moins ce qu'il en reste, on n'est pas enclin au même constat notamment, si le Maroc se voit un jour contraint de tirer l'épée pour continuer à assurer son intégrité territoriale. D'autant plus, et c'est le point culminant de la mise en demeure du Polisario sur ses agissements dans la zone Tampon particulièrement à Guergarate et Bir Lahlou, et aussi concernant la dénonciation par la CJUE des accords de pêche Maroc-UE. N'est-ce la preuve que cette Cour est dans le secret des tireurs des ficelles, duquel ils considèrent comme inéluctable affrontement Rabat-Alger. Parce que pourquoi aurait-elle statuer en annonçant un tel Arrêt de non justice, si ses juges-girouettes n'avaient prévu ce scénario dont ils pensaient que ça allait contraindre l'UE et le Maroc à faire marche arrière ? C'est de ce pourquoi, le Conseil de Sécurité de l'ONU ait invité Horst Kohler à prendre l'appui de la Résolution 2351 pour la solution politique viable et faisable qu'est l'offre d'autonomie 2007, et ne plus élargir ni d'y associer dans ses contacts les exigences de l'Algérie et les aberrations juridictionnelles d'ici et là. 

       En quelque sorte, c'est là l'arme sous-entendue du Maroc qui découle de son attitude claire tranquille et bienveillante en tant que leader au sein de l'UA, dont tout le monde voit ce que cela veut dire. A savoir qu'il n'est pas dans l’intérêt de l'ONU de laisser s'installer l'UA usant ou pas des propositions de Moussa Faki Mahamat et/où l'UE avec ou sans l'accord de la CJUE, sur les décombres d'un acte illégal injuste et honteux commis du temps de l'OUA à Nairobi 1984. Et oui, n'est-ce ainsi qu'en Afrique on se fait, d'ores et déjà prêter à un resserrement encore plus accentué avec lui, et ce à travers ses relations inaugurées sous le signe de l'axe UA-Maroc-UE ? En tout état de cause, quelque insignifiant qu'est cet Arrêt par lequel la CJUE s'est décidée à vouloir rompre avec les engagements souscrits par le Maroc, le Conseil de Sécurité de l'ONU et le Conseil de l'UE justifient leur intransigeance en se fondant sur le Droit et sur les assurances que présente le Maroc dans le cadre de la perspective de son offre d'autonomie 2007. Dont on note l'énergie marquée avec laquelle ils ont procédé à contrer cette décision qui n'est qu'un instrument de propagande pro Polisario. Et qu'ils ont qualifié sans ambages ''usurpation'' des prérogatives du Conseil de Sécurité, en plus conditionnée d'agression d'un pays souverain reconnu à l'ONU. A bon lecteur, bon décryptage !

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