mercredi 21 mars 2018

MAINTENANT QUE RIEN NE RESSEMBLE A RIEN EN ZONE DE SÉPARATION AVEC UNE MINURSO PERDUE, NE FAUT-IL AGIR AVEC ÉNERGIE POUR CHASSER LE POLISARIO ?

VIVRE EN PAIX DANS CETTE RÉGION, C'EST NE LAISSER NI L’ALGÉRIE NI LE POLISARIO ET ENCORE MOINS LE HASARD IMPOSER LE TEMPO ET FAIRE L'AGENDA OU LES PERFIDIES FONT LOI DE LA TERRE BRULÉE.

       Après des gesticulations incongrues et intolérables du Polisario dans la zone Tampon, notamment à guergarate face à une Minurso apathique le regard hagard et un Horst Kohler faiblard, c'est maintenant l'essai de construction d'un édifice-dépendance à Bir Lahlou de soi-disant ministère de la défense plutôt ''défonce'', avec plaque commémorative de Abdelaziz Marrakchi. En somme, une escalade de plus sans respect du cessez-le-feu 1991, sorte de défiance au Conseil de Sécurité de l'ONU à la veille de sa nouvelle Résolution de fin Avril 2018. Ce qui démontre que l'Algérie poursuit son plan de sape contre les certitudes du Maroc à l'UA à l'UE et au Conseil de Sécurité. Et, c'est parce qu'elle est convaincue que son voisin de l'Ouest entretien partout ses balises géopolitiques et diplomatiques depuis Mohamed V, qu'elle cherche à tout prix à le faire déraper et le sortir du cap tracé  par Hassan II et accéléré dextrement en ce moment par le Roi Mohamed VI depuis le discours de Laayoune en commémoration du 40-ème anniversaire de la Massira (Marche Verte) 1975. Notons que pour la première fois dans les annales des Résolutions concernant le Sahara marocain, en une année plus de cinq tentatives de saper les efforts du Conseil de Sécurité sont montées dans des instances à mêmes celles juridictionnelles ici et là pour mettre en difficulté le Maroc. Dont, il faut croire que cette évidence n'apparait plus comme telle à Moussa Faki Mahamet après son dernier passage à Alger. C'est même l'image des services de renseignements algériens qui ressort dans sa dernière déclaration. Alors que, son idée initiale était de mettre en exergue la capacité du Maroc à tracter l'Afrique sans heurts et loin des complotismes de l’État algérien. D'ailleurs, ce revirement en ON du président de la Commission de l'UA n'est-il fait afin de porter préjudice à l'offre marocaine d'autonomie 2007 dans la régionalisation élargie ? Et bien, si c'est le cas, qu'il aille au diable ! Surtout, d'avoir cru qu'il puisse la dénigrer par sa recherche de pseudo-régulation pour le moins ambiguë de sa part entre le Maroc et l'Algérie. Parce que, pour le Maroc, vivre en paix dans cette région c'est ne laisser ni l'Algérie ni le Polisario et encore moins le hasard imposer le Tempo et faire l'agenda où les manœuvres perfides font la loi de la terre brulée.

       Apparemment, d'après des indiscrétions, la part financière de ce scénario qui fait penser au vagabondage pour la dernière danse ''Guedra'' du Polisario à Bir Lahlou dont Moussa Faki Mahamet connaissait le montage, serait répartie comme suit : 22% pour les Généraux algériens, 10 % pour la propagande, 15% pour les entremetteurs terroristes, 23% pour la cohorte au sommet de cette entité ses pseudos-chioukhs corrompus et corrupteurs, 15% pour la construction de l'ébauche de l'édifice en question et les 15% restant pour la réfection et maquillage de l'arsenal guerrier avec recherche des ADM (Armes de Destruction Massive) biologiques chimiques et radiométriques. Or, et c'est là la force du Maroc, à l'UA tout le monde sait qu'il y a une autre vision en pleine genèse en faveur de la thèse marocaine, dont il n'existe à ce jour que moins de cinq pays reconnus à l'ONU qui se plaignent de l'engouement pro Maroc. Et qu'au demeurant s'explique par le fait qu'avec le temps après son retour triomphal à l'UA, il a fini par roder sa logistique diplomatique. Non seulement en investissant davantage en Afrique, mais aussi en mobilisant le corps diplomatique en vue d'assurer un franc succès à l'offre d'autonomie 2007 des provinces du Sud sous souveraineté marocaine. A cet égard, que ceux des marocains de l'intérieur qui pensent que les officiels au Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération n'ont pas mis en avant le souci de tenir au courant la presse nationale et à travers elle les citoyens de ce qui se passe, s'abstiennent de véhiculer ce genre de messages. Parce que, tout un chacun est informé sur les moindres détails des différentes étapes du jeu algérien, de la procédure berlinoise d'Horst Kohler et du rôle de figurante de la Minurso dans sa composante civile et militaire. N’est-ce, d'ailleurs pour cela, d'une part la réponse du Maroc opposera, toujours, un refus à toutes les propositions de cet envoyé spécial d'Antonio Gutterres qui ne vont pas avec la perspective de l'offre d'autonomie 2007 ? Et, d'autre part, n'admettra ni l'argumentation de Moussa Faki Mahamet ni la garantie de la Minurso n'étendant l'application de son interventionnisme pur et dur contre le Polisario en Zone de séparation.

       Cependant, au Forum de Dakhla du 15-20 Mars 2018, n'est-ce pas qu'il y eut 49 pays africains qui ont participé, montrant qu'ils s'y emploient à empêcher toute turbulence venant de l'Algérie et ses lobbys contre le Maroc ? D'où, par ailleurs, les organisateurs ont tenté une stratégie qui consiste à rallier dans le futur plus de pays de par le monde, par un nouveau cycle de conférences sur les grands thèmes à l'exemple de la démocratie participative, la bonne gouvernance, l'économie circulaire, les sécurités diversifiées, l'antiterrorisme, les émigrations et les protocoles sur les zones de libre-échange l'écologie les énergies renouvelables et autres. Voilà pourquoi, dans cette édition 2018, chaque fois qu'un expert ait pris la parole il démontait le pouvoir Boutaflika de façon indirecte. Mais méthodique, en démontrant ce que le Maroc fait de ses coopérations bilatérales tripartites et multilatérales spécifiques hors ''système-Alger'' qui n'est malheureusement fondé que sur des rêves chimériques et aspirations non exécutoires. Et, c'est là, où l'on apprécie à sa juste valeur la stratégie de Jean Paul Carteron le cofondateur de ce Forum, de par laquelle année après année il a réduit la méconnaissance du dossier du Sahara marocain en Afrique et dans le monde. C'est même devenu aujourd'hui la plaque tournante de l'anti perfidie et manœuvre de l'Algérie de Boutaflika de plus en plus ouvertement critiquée à l'international. En effet, quand on scrute voire quand on décrypte l'évaluation de l'influence géopolitique du Maroc faite par beaucoup d'experts, on en comprend pourquoi, tous, confirment qu'elle est trop bien meilleure pour ne pas dire mille fois en décalage avec les mensonges de l'équipe au pouvoir à Ksar Lamradia à Alger. Tellement, l'on peut d'ores et déjà dire, l'Algérie aura fort à faire pour convaincre à l'international, et ce n'est pas l’Arrêt de la CJEU sur les protocoles de pêche qui va empêcher le Maroc d'évoluer comme leader, en laissant l'Algérie souffrir entre le souffle du terrorisme qui monte et la guère civile sans issue en vue. Dès lors que, de rapports en témoignages vifs sur l'état des services de sécurité algériens et les compétences des décideurs au sommet de l’État dans ce volet sensible, le Congrès américain se gorge d'informations sur le pouvoir Boutaflija. Comme quoi, via lesquelles les GI'S s'en trouveraient englués dans le bourbier de la bande Sahel subsaharienne africaine, si ils ne s'attaquent pas en premier lieu au Polisario ou bien laisser faire le Maroc. A bon entendeur, salut !

1 commentaire: