dimanche 11 mars 2018

MAROC-ALGÉRIE 2018 : QUI DOMINE, PLUTÔT QUI ECLIPSE L'AUTRE ?

A L’ÉVIDENCE, C'EST LE MAROC QUI DOMINE MALGRÉ QUE L’ALGÉRIE USE DE LA NOUVELLE GUERRE DES NERFS OU TOUS LES COUPS SONT HONTEUSEMENT PERMIS.

       Maintenant, on peut le dire, seule une mise en garde solennelle peut remettre l'équipe Boutaflika sur le droit chemin. Comme ça, avec ce pouvoir algérien, il ne faut plus se voiler la face. Autrement dit, fini le temps où on ne savait pas quand il faut ou quand il ne faut pas lui répondre à propos de son comportement indigne.  D'ailleurs, ses coups fourrés pour ouvrir le dossier du Sahara marocain à l'UA et l'UE dans le but de renverser la tendance des Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU ne sont pas que vernissage. Ils sont d'une perniciosité politique de soutien au Polisario, en droite ligne des attaques juridictionnelles anti Maroc ci et là de ces derniers temps. Même sachant pertinemment que le Conseil de Sécurité est séduit par l'initiative d'offre d'autonomie 2007 lancée par sa Majesté le Roi Mohamed VI. N'est-ce pour cela, on doit le confirmer sans détours, pour ce pouvoir Boutaflika la guerre des nerfs est maintenant déclenchée après plus de 43 ans de celle d'usure à l'ONU ? Elle est même, qu'on ne le veuille ou pas, aujourd'hui, arrivée à l'insolite se déroulant en concomitance avec des événements sociaux et sociétaux non comparables dans chacun des deux pays ? Pourtant, pour le Maroc, il faut l'affirmer sans réserve, il a les moyens de créer à ce pouvoir des problèmes insolubles à même par l'affrontement médiatique direct sur tous les supports. Ce que le journal algérien ''Chourouq'' dans ses diatribes anti Maroc a omis de s'en référer au rôle de la société civile algérienne dont le prestige laisse deviner que l'ambition du Maroc vise seulement à réduire la polarisation avec l'Algérie et à instaurer une paix durable dans la région. Et c'est pour cela qu'il n'est pas va-t-on guerre n'ayant jamais rien annoncé de ce genre, malgré la présence indéfinie et illimitée de l'Armée algérienne au coté du Polisario et qui risque de l'amener à une autre catastrophe.

       De fait, il est maintenant clair que l'équipe au pouvoir en algérien tente de faire trainer le processus du règlement du dossier du Sahara marocain, même sachant qu'elle a échoué à fournir une raison convaincante de sa stratégie faussée pour détourner l'attention internationale de ce qui se passe en Algérie. A cet égard, par cet éclairage de ce qu'est vraiment ce pouvoir, n'est-ce pas il est utile de le rappeler le marteler et l'expliquer sans ambages devant les instances internationales avec force et arguments ? D'abord, pour montrer que le Maroc terre d'accueil, de tolérance et d'ouverture ne se laissera pas faire et qu'il servira toujours comme levier entre les cultures et les civilisations. Puis, pour confirmer au monde que l'Algérie, ce pays fabriqué par la France de De Gaule est maintenant soumis à rude épreuve de tous genres de turbulences structurelles et/où informelles. Et oui, comprendront ceux qui pourront ! Vraiment, elle est en ce temps présent entre le marteau des séparatismes qui grondent en Kabylie à Mazab et dans l'espace Touareg du sud algérien, et, l'enclume des grèves et protestations des corporatismes socioprofessionnels qui ne manquent par ailleurs pas d'attirer l'attention sur le non respect des droits de l'homme. S'ajoutant aux courses queues et bousculades au quotidien des consommateurs algériens en butte aux surfactants tensionneurs en interne dus à la cherté de la vie et à la pénurie pour l'achat des denrées et pas seulement. D'autant plus, dans ce chaos, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, du fait des dispositions sélectives prises par ce pouvoir en faveur de ses privilégiés pour les approvisionner prioritairement eux seulement, avec en plus fraudes à tous les étages de la chaine.

       C'est même bizarre qu'il soit à ce point irrécupérable au vue de sa tendance actuelle à semer la discorde à l'UA qui a l'impression d'entendre les caciques du pouvoir déposer leur marque comme si, ils sont dans une criée des ventes de chimères de misères et de mirages. N'est-ce cela qui montre que le Maroc domine et éclipse l'Algérie à l'international, ce qui lui permettra d'en faire de son Sahara la plateforme d'échanges commerciaux culturels et technologiques avec l'Afrique ? Dans un cadre de rapprochement et de coexistence sur ce qu'il pourra apporter de plus et de mieux à l'espace MENA-Sahel subsaharien africain par le changement radical de stratégie de développement qui s'est opéré dans les provinces du Sud. N'est-ce, ce qui lui confère le rôle de leader en mesure d'assurer harmonie dans les relations internationales, dont les grands dirigeants de ce monde en saluent et en reconnaissent solennellement ce qu'ils considèrent un exemple à suivre ? Contrairement à l'Algérie, dont l'attitude des décideurs politiques à Ksar Lamradia autour de Boutaflika vis-àvis du Maroc est telle qu'on dirait dictée non seulement par la haine la rancœur et la rancune datant de l'épisode de la guerre des sables en 1963, mais aussi par la peur et l'angoisse du lendemain. Parce qu'ils sont maintenant convaincus que le Maroc est hors de leur portée à tout point de vue, ne leur restant que harcèlement juridictionnel de basse besogne pour ne montrer qu'ils sont dépassés et/où épuisés. Ce sont là dans l'ensemble, les réponses du Maroc au sujet de la guerre des nerfs que lui livrent le pouvoir Boutaflika et son protoplasme à Tindouf. Et qu'au demeurant sont porteuses d'une certitude dans l'évaluation de la conduite tenue sur les protocoles d'accords de pêche avec l'UE et les contrats de reconnaissance gazière-petrolière signés souverainement avec les sociétés de renommée. En faisant respecter les clauses portant sur la géolocalisation sur diverses zones en Onshore et Offshore, leurs superficies  et les durées de validité en travaux géologiques géophysiques et les forages.

       Voilà pourquoi, croit-on savoir, de sources africaines européennes et onusiennes que la guerre des nerfs de l'Algérie sera arrêtée. A travers le lancement du processus de soutien franc de l'UA  de l'UE à l'offre marocaine 2007 au Conseil de Sécurité de l'ONU qui ne ressemblera à aucun d'avant, pour contrer toutes les mises en scène perfides de l'Algérie de son excroissance et des lobbys anti Maroc. Bien sur, sans revendication ni de rôle de l'UE dans la formulation de la Résolution de fin Avril 2018, ni de spécificité relationnelle de l'UA dans le souffle existentiel diplomatique sécuritaire et spirituel-cultuel que dégage le Maroc en son sein. Ce dont on peut comprendre, qu'il n'y aura ni voie ni brèche d'ouverture du dossier du Sahara marocain à cette spéculation pouvant créer un précédent voire permettre à l'Algérie d’enrichir son interventionnisme anti Maroc. Aussi, les questions qui taraudent c'est pourquoi en est-on arrivé à cette situation avec l'Algérie ? Pourquoi les politiques algériens au pouvoir n'ont-ils réservé toute cette énergie dissipée à assurer les nécessités primordiales pour ne plus souffrir et hypothéquer l'avenir du pays et du Grand Maghreb ? D'ailleurs, et c'est là l'essentiel, n'est-ce pas l'UA l'UE et l'ONU sont désormais axées, cette année, sur la nécessité de planifier les opportunités de rendre hommage au Roi du Maroc Mohamed VI pour tout ce qu'il a fait et accompli  dans son offensive diplomatique sans égale avec responsabilité devoir et abnégation ? Ce qui nuit, aujourd'hui, non seulement à l'avenir de l'émigration anarchique et du terrorisme pléthorique qui s'y greffe, mais aussi à la contrebande au trafic et à la traite des hommes et femmes dans la zone MENA-Sahel subsaharienne africaine et même au-delà. A bon lecteur, bon décryptage ! 

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