mardi 8 août 2017

QUE FERAIENT-ILS LES CHEFS DE PARTIS POLITIQUES S'IL ADVIENT QU'UN GOUVERNEMENT D'UNION NATIONALE VOIT LE JOUR ?

POUR CELA, N'EST-CE PAS LES MAROCAINS NE MANQUERONT PAS DE JUGER COMME TRAITRES CEUX QUI ATTISENT LES DIVISIONS MÊME PARAISSANT LES ÉTEINDRE À VOLONTÉ APRÈS ?

        Au Maroc, pour les partis politiques et leurs soi-disant séquenceurs analystes et  théoriciens ''sachants'', la démocratie se réduit au vote. Et, c'est là où le bât blesse, car, ils nous parlent tous des droits de vote comme s'il s'agit seulement de droits de croire de s'exprimer et de participer à la vie publique du pays sans rendre les comptes. Pour eux, n'est-ce pas que tout se passe comme si ce droit a plus d'importance que celui de ne pas mourir de froid de faim ou d'illusion ni plus ni moins ? Où même d'avoir droit à un habitat décent, à des services sociaux et de santé impeccables, aux infrastructures  et au travail en plus à une scolarité égalitaire exemplaire pour les enfants de tous les marocains avec partage équitable des richesses matérielles du pays.  N'est-ce, par ailleurs, ce qui montre tant de rendez-vous manqués voire parfois décommandés à mauvais escient par des décideurs inconscients au sein des gouvernements sortant et entrant, comme dans le cas du Rif loin de toute effectivité de la bonne gouvernance que préconise la Constitution du 01 Juillet 2011 ? Et d'où l'on peut confirmer qu'il s'agisse d'aventurisme politique, concrétisant, forcément, non seulement le passage à l'acte de désamour envers les habitants d'Al Hoceima et sa ruralité profonde, mais plutôt l'un de ses ingrédients de déstabilisation. D'autant plus, parce que les partis politiques, majorité et opposition, n'ont distillé que des préjugés perfides en usant d'ajustements emphatiques partisans qui dissimulent la vérité et laissent planer le doute sur le positionnement de l’État-Maroc vis-à-vis du Hirak.

       A cet égard, pourrait-on dire après tant d'années d'indépendance, pourquoi ces partis politiques n'ont-ils toujours pas appris la culture démocratique permettant l'alternance sereine en évitant aux citoyens de jouer au quitte ou double avec les aventuriers à chaque étape électorale ? D'ailleurs, ça ne sert à rien de le nier, au Maroc l'appel à cet aventurisme politique existe, nous l'avons tous perçu depuis 6 ans de valses-hésitations de franchir le pas de s'essayer à la boussole de la traitrise. Néanmoins, pour être plus poignant sans langue de bois par rapport au dire fleuri que l'on entend ici et là, n'a-t-on vécu pendant la législature finissante des moments de gouvernance salée socialement poivrée-pimentée politiquement entre les composantes selon les circonstances ? Sorte de danse politique, un pas en avant et deux pas en arrière sans savoir que coexister dans un même gouvernement pendant 5 ans, normalement, ça devait resserrer les liens. Seulement avec l'ex chef du gouvernement, ce fut le sourire qui illusionnait la perspective, tellement, les événements après le scrutin des législatives du 07 Octobre 2016 ont fait changé les cartes de son jeu. Et ce, pour ne plus recréer ce climat d’ambiguïté flattant avec discrétion les ennemis de l’État en interne, et dont le sens de ce jeu n'est autre que l'aventurisme tout juste bon pour les fictions politiques. D'ailleurs ne fut-il le premier surpris de son limogeage comme il l'a lui-même annoncé devant sa Chabiba à Fez il y a deux jours, ne sachant que l’État-Maroc, même si, des fois il fait le sourd il n'est pas amnésique.

       C'est vrai ce passage peut paraitre politiquement choquant, mais qui des marocains voulait que cet état de fait déconcertant puisse s'éterniser par l'usage de navigation politicienne trouble ? Notamment, entre des décideurs politiques facétieux versatiles vrais tricheurs indisciplinés dont le slogan  est ''Our Parti First'', et, les semblants porteurs de déterminisme politique jouant les disciplinés pour le bien du pays. Bien sur, personne, même si ça ne traite pas l'aspect moral de qui de ces partis politiques ont tort de ceux qui ont raison en se référant à leur capacité de nuisance ! Alors que l'ordre règne la sécurité est partout, qu'au demeurant, en vertu des prérogatives que lui confère son domaine réservé, le Roi Mohamed VI n'a pas manqué dans son discours d'Aid Al Aarch (Fête du Trône) 2017 de mettre le doigt là où ça leur fait mal. Parce que, il faut avoir l’honnêteté de le reconnaitre, au Maroc tout ne va pas bien, du fait qu'il y a la pauvreté la marginalisation et le chômage qui sont la conséquence de nombreuses années de mauvaise gouvernance, s'additionnant à la pitoyable gestion gouvernementale des ressources économiques et humaines. Parfois, auxquelles les personnes dont les citoyens attribuaient les qualités de vrais chefs ne sont pas tout à fait étrangère à toute cette catastrophe que vit le Maroc dans des rangs non honorables pour tous ses efforts consentis pour améliorer l'IDH (Indice de Développement Humain). A l’évidence, pour cela, comment peut-on comparer les décideurs politiques qui démissionnent qu'ils soient honnêtes ou pas et ceux qui estampillent leur désir de s'éterniser aux affaires du parti par soi-disant l'insistance de leurs supporteurs inconditionnels ? Une régression d’être à ce point de mauvaise foi par rapport à l'esprit de la Constitution par ce profilage diviseur presque de jeu de cache cache avec la volonté et l'esprit du discours royal de 18 ans de règne du 29 Juillet 2017.

       Finalement, ce qui arrive aujourd'hui aux politiques était assez prévisible. Car, pour certains, le fait, de s’être laissés séduire par l'aventurisme politique à tout vent au détriment des fondements de l’État-Maroc, cela n'a fait qu’agrandir sa méfiance envers eux. Et donc, conséquemment, aussi l'élargissement du fossé par rapport à la population qui n'a plus envie de les voir s'éterniser alors qu'ils ont essayé de tout faire rater au pays pour raison politicienne de basse besogne. Évidemment, en contre partie, s'il advient qu'un gouvernement d'union nationale voit le jour n'est-ce pas l'on pourrait aisément prévoir leurs démêlés logorrhéiques avec lui ? Dont, il se doit paraitre passionné et déterminé en assumant sa tache pour calmer l'ardeur des citoyens qui se voient trahis par leur jeu mesquin. Notamment, à propos de la lutte contre le chômage, du rétablissement des équilibres de la balance de paiement, de l'effectivité de la régionalisation avancée pour l'équité territoriale en infrastructures et d'autres fonctionnalités d'influence sur la bonne gouvernance en matière d'assainissement de l'administration et de la lutte sans merci contre la corruption. Et, d'où, un grand ministère délégué auprès du chef du gouvernement, peut-être sous format de Haut Commissariat aux Affaires Générales qu'en plus s’occupera de la gouvernance de la réforme administrative et de la communication, serait le meilleur cadeau qui rapprochera les marocains au gouvernement. A cet égard, la démission d'Ilyas El Omari de la présidence du PAM, ne va-t-elle pousser les autres chefs de partis à aller dans le sens de cette initialisation promotionnelle de facilitation de l'oxygénation de ce choix stratégique que la Constitution le permet ? Et ce, sans prêter attention aux élucubrations des constitutionnalistes en herbe, pour que le Maroc puisse sortir de l'extravagance des réformettes dispersées et dispersables vécues auparavant. Comme ça, ces analystes en manque de reconnaissance comprendront qu'ils sont à mille lieux de l’interprétation de ce que sont les fondamentaux de la Constitution marocaine, du fait qu'ils soient restés encore dans la confusion de son esprit vis-à-vis des aspirations de leurs commanditaires conspirationnistes. A bon suiveur, bon décryptage !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire