vendredi 17 mars 2017

SUR PRISE DE DÉCISION DU LIMOGEAGE DE BENKIRANE, Y'AURA-T-IL SURPRISE DANS LE CHOIX DU REMPLAÇANT ?

LE JOUR DE L'ANNONCE DU SUCCESSEUR DE BENKIRANE AVANT OU APRES LE CONSEIL NATIONAL DU PJD, SERA-T-IL UN MOMENT CRUCIAL DONT PERSONNE N'EN PEUT ÉPROUVER LES BESOINS DE LE CRITIQUER ?

       Et si le jour le plus heureux pour le PJD était le premier d'où il n'en éprouverait concevoir aucun refus par rapport au choix royal du successeur de Benkirane pour former le gouvernement? Mais, c'est qui le pressenti après lui, si tout va bien ? Pourra-t-il contribuer à cette tache qui s'annonce tortueuse sinueuse mais exaltante, sans se faire piéger par l'enferment comportemental et emphatique des zélés parmi les siens ? Voilà pourquoi il y a tant de spéculations sur les profils et portraits des pressentis ici et là sur les manchettes et réseaux sociaux, sans savoir à quoi la nomination royale doit ressembler. Parce qu'en dehors d'un autre choix constitutionnel qui normalement ne doit être négligé, l'heureux élu du PJD se verrait d'emblée comme acteur-sujet saisissant le meilleur sens de lui-même. Sachant que, sa volonté en soi presque dominée par des sentiments de satisfaction au moment de la réponse du Roi qui pourrait arriver avant ou après le Conseil National du PJD la matinée du 18 Mars 2017. Dès lors que c'est maintenant acté, Benkirane aura la facilité et le loisir après son limogeage de ressasser ses innombrables incohérences, avant d'aller retrouver le calme de sa passion pour psalmodier dans sa solitude son tic-tac tacticien aventurier dont probablement il s'en mordrait les doigts une fois la tension tombée.

       Cependant, autant le réitérer sans détours, dans tous les cas le limogeage de Benkirane représente un honneur au Maroc à l'application normale par le Roi de la constitution du 01 Juillet 2011 et rien d'autre. N'est-ce, par ailleurs de cela que la situation parait aujourd'hui excellente pour atténuer les effets du blocage, qu’effectivement le choix royal d’arrêter ce cycle infernal n'engendrera que des satisfactions sous forme de présage de succès précieux pour combler les lacunes composées par des logorrhées piteusement pré-calculées et des figurations comportementales qui n'ont que trop duré ? Et, dont, la personnalité choisie à remplacer Benkirane serait favorisée à la fois par les états psychologiques entre perte des zélés et déception des autres postulants, et les états immatériels gratifiants de la chance de la notoriété si ce n'est carrément la réalisation inespérée d'un rêve via la perspective d'aller de l'avant. A cet égard, n'est-ce pas qu'il fera tout pour être compris, loin de la création du surmoi ni du moi autonome différent de l'esprit du discours de Dakar et encore moins de la profondeur de la pensée de pjdisation de la société marocaine ? D'où, tout compte fait, il sera amené à se comporter comme une alternative au blocage sur-médiatisé de son prédécesseur, pour ne pas apparaître au sein de sa famille politique ressemblant ainsi à un intrus qui s'imposerait sans y être inviter.

       Enfin, l'on peut dire, outre ces qualités humaines, le chef du gouvernement choisi doit être au rendez-vous dans sa pratique au sein de l'Exécutif une fois son équipe constituée et investie par le parlement. Non pas, seulement par la discrétion l'abnégation l'observance et l'acceptation de la diversité des opinions mais aussi par l'éloignement des correspondances saugrenues avec l'Etranger, et ce, en usant d'une mise à jour de ses connaissances des dossiers afin d’enrichir sa gouvernance de toutes les précisions pour y faire face. Toutefois, dans ce domaine, si la connaissance des stratégies à adopter est essentielle pour éviter la rencontre des contraires décisionnels, elle ne saurait suffire dans les actions politiques sans logiquement la rehausser en faisant à la fois preuve de perspicacité diplomatique et sensibilité de tact pour ne pas choquer. Comprendront ceux qui voudront, du moment que précédemment l'Etat-Maroc ait eu à dissiper des actes dévastateurs de ce genre de comportements irresponsables ! Parce que, on en a assez de l'utilisation de la méthode politicienne de la texture de la mayonnaise qui monte avec la constitution des plats à offrir, en l'occurrence ne plus rester inoffensif devant les productions des incertitudes et donc forcément les stopper. En cela, à quoi doit-il tenir l'art de gouvernance du nouveau arrivant à la chefferie du gouvernement, si ce n'est à éviter les bugs dans ses arbitrages entre ministères et institutions sous sa compétence administrative à cause des jeux dangereux de certains infiltrés qui constituent la cinquième colonne dans l'administration ? De sorte que cette ligne de conduite soit un moyen pour lui, de se faciliter la tache pour affronter les vicissitudes-combinaisons politiques qui essaieront de le conduire à la défaite, s'ajoutant au choc de sa personnalité afin de délimiter le champ central de son action loin de tout sens vague ou confus, car la politique a horreur du vide. 

       Aussi, de même que le prochain chef du gouvernement doit croire en ses capacités, de même les ministres qu'il aura à choisir doivent avoir foi en sa façon de gouverner à l'Exécutif. N'est-ce, ce qui pourrait assurer au gouvernement dans sa totalité des victoires qui le sortiront de l'empirisme de l'alchimie partisane sans valeur ajoutée pour l'image du pays ? Et, donc conséquemment, le mettront en bonne orbite stable pour la pratique de bonne gouvernance sans arrières pensées ni politiques ni stratégiques électoraliste de bas niveau. Mais, pour arriver à cette fin qui demande courage sensé et abnégation motivée, les partis politiques qui se coaliseraient avec le PJD, accepteront-ils des consultations d'arrière boutique par lesquelles le chef désigné prenne toujours le soin de s'en référer à Benkirane et ses zélés avant d'entreprendre une action quelconque ? D'ailleurs à ce propos, n'est-ce pour cette raison qu'il va falloir se préparer à une désignation d'une personnalité ne supportant pas à être obligée de parler le genre de ''langage vieux'' de courbure d’échine avec sa famille, mais seulement le langage du temps des grands défis qui attendent le Maroc pour qu'il ne s'isolasse pas mais seulement rester dans le peloton des pays qui bougent ? Comme ça, à titre d'exemple fictionnel, si les observateurs avertis ont à choisir entre Rabbah Daoudi Aamara Othmani et Ramid, que feraient-ils alors que tout semble clair dans cette partie cachée ou il faut admettre l'existence de vibrations magnétiques-énergétiques personnalisées, qu’éventuellement pourraient les conduire à faire la meilleure sélection ? A bon suiveur, bon décryptage !

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