dimanche 19 mars 2017

AVEC L'ETAT DE NON GUERRE ET NON PAIX A GUERGARATE, N'EST-CE LE DERNIER TANGO ALGÉRIE-POLISARIO AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU ?

LA RÉSOLUTION D'AVRIL 2017 DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU SUR LE SAHARA MAROCAIN, ANNONCERAIT-ELLE LE DÉBUT DE LA FIN DU DERNIER TANGO DES FAUX-CHÉRUBINS PROPOLISARIENS ?

       Depuis son arrivée à la tête du Secrétariat Général de l'ONU, Antonio Gutterres ne se voit-il raconter que des histoires par des diplomates autour de lui sur pleins d'événements de par le monde. Comme ça, déjà l'on peut dire, qu'à New York au siège des Nations-Unies, il n'est nullement étonné de découvrir cet univers des subtilités d'analyses orientées sur des bases parfois non légitimes et de plaidoyers mensongers téléguidés sur beaucoup de sujets d'actualités. En ce sens, n'est-ce maintenant avec l'ouverture d'un nouveau chapitre sur le devenir de la situation non paix non guerre à Guergarate, il est prévisible que la Résolution d'Avril 2017 rendra la vie difficile aux faux-chérubins au Conseil de Sécurité ? Surtout avec son intransigeance montrée en tant que Secrétaire Général dans sa légitimité, de ne pas contourner l'existence de la menace pour le choix de la guerre par l'Algérie via le Polisario. D'autant plus, sachant qu'à chaque matin au réveil il observe que le dossier du Sahara marocain a 42 ans et dont apparemment le Conseil de Sécurité de l'UA compte aussi s'y inviter pour le compliquer davantage. N'est-ce, cela qui le poussera à être encore plus vigilant sûrement, à la veille de la première date fatidique du 28 Avril 2017 pour lui, à taper sur la table et s’exclamer qu'il est impossible de continuer sur le même parchemin sans rechercher à y mettre fin ? Et, qu'à l'évidence c'est là où il pense d'après les premières indications sur les dissensions créées par les Généraux algériens et augmentées par Christopher Ross, qu'il faut revisiter et revoir ce positionnement partial et non neutre de surcroît incompatible avec les règlements de l'ONU. Parce qu'en plus, il est dangereux pour toute la région car non loin des agissements terroristes propolisariens et aussi non régénérant ni d'espoir ni de sérénité et encore moins de consolidation des acquis des pays limitrophes en matière de bonne pratique démocratique

       En fin de compte, Antonio Gutterres en calmant le jeu et en pensant à l'avenir de la population de la région dans sa prospérité tranquille et sereine que le monde en a constaté au Forum Crans Montana à Dakhla l'envergure, il continuera à soutenir la solution politique viable. Laquelle, par une communication très élaborée peut reprendre l'offre d'autonomie  marocaine dans la régionalisation élargie porteuse de ce genre d'action, y compris le fait de décourager les aventuriers les terroristes et les mercenaires dans leur aveuglement. D'ailleurs, à cause de cela ne réfléchit-il déjà à comment doit-il écrire son premier rapport pour le Conseil de Sécurité de façon explicite et sans nuances, voire de façon assumée sans ambages pour l'aider à sortir sa Résolution qui annoncerait éventuellement le début de la fin du ''Tango Algérie-Polisario'' dans la zone de séparation. Notamment, en relançant les pourparlers directs avec distinctions claires sur leurs finalités anti velléités contre les représentants de la Minurso à Guergarate et ailleurs, en plus sans nourrir ni les haines du pouvoir algériens à l'encontre du Maroc ni les incompréhensions entretenues à son vis-à-vis depuis l'époque de Ban Ki Moon. Néanmoins, exclusivement, c'est grâce à son savoir du dossier du Sahara marocain en y intégrant de fait les actifs anti-blocage via l'offre d'autonomie 2007, qu'il se montrera plus intransigeant pour sa fascination de l'exemplarité du retrait des FAR (Forces Armées Royales) de Guergarate. Dont, qu'on ne l'accepte ou pas, le Maroc en a les clés géo-politiques socio-économiques culturelles cultuelles et sécuritaires de par sa machine rodée d'exploration de l'histoire de son avenir africain inclusif et concerté pour son retour à l'UA et à son intégration géostratégique dans la CEDEAO. 

       A l'évidence, Antonio Gutterres qui n'est pas dans le marché des salamalecs sans crainte de déranger, il ne manquera certainement d'écrire ce rapport, on le sait maintenant, sans peur des mots ni froid aux yeux d'affronter les relances de dédoublement de positionnement ou de provocation du coté du pouvoir Boutaflika comme de celui du séparatiste malgré-lui Ibrahim Ghali. D'autant plus, n'est-ce comme ça, le Polisario ne pourra plus continuer à se reconstruire autour du culte de la victime et du complot international, car tout simplement n'aura de choix que pour normaliser la temporalité de ses engagements de réintégrer la mère-patrie avec l'aide du futur envoyé spécial pour le dossier du Sahara marocain. Et, conséquemment sortir de la thèse de l'Algérie qui, à la lumière de cette nouvelle donnée, décryptera elle-même le concept des valeurs de sa vulnérabilité politique de ses travers constitutionnels et de son impuissance militaire devant la détermination du Maroc à défendre tous ses territoires. C'est même incroyable qu'il y est des pays, de par leurs propres expériences ils incarnent encore une fantasmagorie non débarrassée des discours convenus pour eux seulement, sans savoir qu'ils continuent à rapporter la fausse réalité, de surcroît, en se montrant en colère alors qu'ils ne pèsent plus rien ni géo-politiquement ni géo-stratégiquement dans l'échiquier des Nation-Unies. D'ailleurs, ne sont-ils ici et là rattrapés par leurs parcours jonchés de drames et aventures déconcertantes dans le non respect des droits de l'hommes, en s'engouffrant dans l'hypocrisie collective par leur réécriture de l'Histoire d'un pays qui les dépasse haut la main ?

       Avec ce décryptage sans fuite en avant, alors que le Maroc rentre déjà en phase de déblocage politique pour la formation du gouvernement Othmani au vu de son approche salutaire, ne pourrait-on annoncer que 2017 sera celle de la vocation d'aller de l'avant dans l'esprit du discours royal de Dakar ? Dont, la future formation ministérielle devra en prendre la saine distance par rapport, primo aux événements privés pour éviter les amalgames les confusions des genres et les fourberies. Et, secundo être sans réserve dans le salut contre les freinages quels qu’ils soient, surtout ceux venant de l'extérieur via le joug de la corruption qu'en définitive c'est fait pour saper la marche du pays à coups de manigances dérangeantes agressives. Comme ça, tous les ministres comprendront que désormais, faire de la politique ce n'est nullement avoir besoin de félicitations sans beaucoup travailler et sans se mettre à fond dans la bonne construction du nouveau Maroc sous l'égide du Roi Mohamed VI. D'ailleurs, n'est- ce, ce qui les mettrait à l'écoute des marocains, non juste pour leur faire plaisir mais en sachant répondre honnêtement sur leurs doléances avec finesse et intelligence ? Sans négligence et loin de la langue de bois voire l'habitude et la manière des pros, en plus sans arrogance dont tout un chacun peut la déceler cachée dans la gestuelle comme une politique faite pour tromper. N'est-ce de la sorte, que le chef du gouvernement Saad-Eddine Othmani pourra traiter la dé-confiance des marocains en les politiques dont on a vu des témoignages extrêmement forts, en les rendant plus audibles intégrant la nouvelle donne. Et par delà, donc, il réactivera les facteurs de relance de l'économie de haute performance pour relever les défis qui attendent le Maroc dans son nouveau tracé géopolitique et géostratégique africain ? D'où, ni l'Algérie ni le Polisario ne pourront s'y greffer, même en associant leur soi-disant pleurnicherie irraisonnée et irraisonnable dans le traitement du dossier du Sahara marocain par le Conseil de Sécurité de l'ONU. A bon entendeur, salut !       

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire