mercredi 15 mars 2017

BENKIRANE DANS SON JEU DE L'HORLOGE POUR LA FORMATION DU GOUVERNEMENT, NE MANQUE-T-IL DE SÛRETÉ ET DE CLARTÉ PAR SUITE DU RENVOI DE SES AMIS AMÉRICAINS DES ARCANES DU POUVOIR ?

N'EST-CE PAS LES PROTAGONISTES POUR LA FORMATION DU GOUVERNEMENT BENKIRANE III NE PARVIENDRAIENT JAMAIS A EVITER LA SURENCHÈRE, S'IL N'Y A PAS UNE PRISE DE POSITION CLAIRE D'EUX-MÊMES SANS CONTINUER A SE VOILER  LE VISAGE POUR METTRE FIN AU JEU D’HORLOGE  DES PJDISTES ZÉLÉS ?

       Au Maroc, tout le monde a entendu parler du ''Blocage'' qui dure à ce jour après cinq mois d'attente concernant la formation du gouvernement. Mais qu'est-ce que le Blocage et que cache exactement politiquement ce terme après les résultats des élections législatives du 07 Octobre 2016 au Maroc ? Quelle est son origine, et comme on peut s'en douter, les opinions ne sont-elles très partagées à ce sujet ? D'ailleurs, de nombreuses polémiques ont été soulevées à la question de savoir qui, des partis ayant un groupe parlementaire PJD PAM RNI-UC PI MP USFP, avait introduit, pour la première fois, cette notion de Blocage pour n'aboutir à une formation gouvernementale ? Néanmoins, tout compte fait, pour nos politiques du temps présent le Blocage n'est-il l'art de tirer les bénéfices du tapi électoral chacun pour soi, en plus de leur donner une signification particulière selon la vision qu'ils en ont à ce propos ? Pour qu'ensuite, d’interpréter la temporalité et l'opportunité de leur prise de position dont ils sont porteurs et qu'enfin de livrer au citoyen lambda  une interprétation de la charge politique qui s'en dégage. Sauf que ç'a donné aux nouveaux conteurs-cartomanciens qui se prétendent analystes invétérés du champ politique marocain depuis l'avènement de la nouvelle constitution 01 Juillet 2011, l'occasion de dire que Benkirane continue d'ignorer tout le monde à même de le considérer un surhomme. Même si, en vérité il ne sent plus que des interactions négatives du RNI-UC MP USFP, ne sachant que leurs prédictions concernant la formation de son troisième gouvernement ne rassuraient quant au dénouement heureux de son propre avenir politique. 

       Justement, maintenant que Sa Majesté le Roi Mohamed VI est rentré au pays après un long périple africain, dont le monde entier en ait vu sa maîtrise de la connaissance et la signification des dessous des cartes géopolitiques au sein de l'UA et ONU. S'ajoutant à celles géostratégiques vis-à-vis de l'UE CCG USA Russie Chine Inde et autres, desquelles les marocains en attendent qu'il mette fin à ce jeu de l'horloge en vertu de l'article 47 de la constitution. Dont, Benkirane et ses zélés pjdistes l'utilisent pour connaitre les événements afin de fixer le cap des tractations en tordant le bénéfice du crédit de fidélisation pour l'acceptation de l'arbitrage royal. Un jeu dangereux, qui de surcroît a restreint leur rayon d'action de l'amélioration des rapprochements des point de vue avec les protagonistes, et dont ils crurent pouvoir les manipuler et donc en faire un cas de jurisprudence dans l'exercice de la démocratie. Alors que c'a porté tort à l'économie du pays et à son image avec ce degré plus élevé de l'intransigeance et l’intérêt partisan infiltré de l’extérieur par des téléchargements d'applications de fabrication de la menace. Ce qui corrobore par ailleurs, que les consultants scrutateurs avertis des actes soi-disant de résistance de Benkirane en tant que chef désigné à former le gouvernement, on le sait maintenant, n'y voient qu'une mauvaise traduction de ses idées, de ses sentiments aux uns et aux autres et de ses choix existentiels. Et, d'où, tout se traduisait comme un grand appétit à travers ses moindres expressions ses gestes et son comportement sur lesquels il projetait son espoir d'obtenir la réponse qu'il cherche, celle de tout avoir en restant dans l'esprit de la ligne tracée par le ''Tandim'' des frères à Ammane en Jordanie.

  Mais voilà, tout le monde sait que l'Etat-Maroc ne désire mettre tous ses œufs dans le même panier sans prendre de gros risques. N'est-ce d'ailleurs pour cela, Benkirane doit apprivoiser l'idée du risque de sa déchéance politique qui s'annonce probable maintenant qu'il a abîmé la fonction de chef du gouvernement par son attitude ? Dont, le retour du Roi au pays sans que les marocains n'en voient le reportage télévisé n'en est-il révélateur du déblocage de cette situation intolérable ? Ce qui montre qu'il serait sans doute devenu indésirable et que si rien n'est rattrapé prochainement, il irait éventuellement broyer du noir après l'officialisation de son débarquement du train institutionnel de la chefferie du gouvernement. A cet égard, sur le coup, n'en pourrait-on sentir, ça ne ferait que déprimer encore plus les modérés parmi les siens qui n'ont jamais cessé de lui demander de sortir de cette posture et de mettre fin à ses discours border-line, comme à Agadir à Errachidia à Skhirat et à Oualidia ? Sans pousser plus loin la réflexion sur leur résonance obscurantiste, qu'en effet, lui seul, il aurait pris volontairement la décision de faire dans la surenchère jusqu'à passer par des pics d'angoisse pour faire peur à l'Etat-Maroc lui-même en l'honneur vengeur des manigances de ses amis américains sous Obama. Par exemple, le fait de dire il a pris conscience qu'il avait un réel problème avec l'idée de s’être laissé faire dans son exercice de la première législature et que dorénavant rien ne l’empercherait de trancher, chaque fois que l'occasion d'un choix complexe se posera à même de faire fi de la constitution dont il a montré qu'il est loin d'en avoir compris les subtilités et les fondamentaux. Et, donc, de ne plus s'interroger s'il adviendrait que dans le futur il aurait encore à prendre des décisions, est-ce qu'il pourrait en être fier de passer pour le centre attractif d'avoir fait plaisir à ses producteurs de conscience de l'Etranger ? A bon entendeur, salut !   

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